[ ÉDITORIAL ]
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PNEUMONIES : IL VAUT MIEUX PRÉVENIR ET GUÉRIR!
La Société Marocaine d’Infectiologie Pédiatrique et de Vaccinologie (SOMIPEV) a organisé les 27, 28 et 29 mars, son congrès annuel sous le thème « Pneumonies et pleurésies purulentes, de l’épidémiologie à la prévention».
Les pédiatres et les nombreux experts qui ont pris part à cette manifestation ont suivi avec beaucoup d’intérêt de nombreuses conférences qui ont mis l’accent sur les affections respiratoires, et particulièrement les pneumonies.
Ces affections sont classées comme étant la première cause de mortalité chez l’enfant de moins de 5 ans. En effet, selon des chiffres de l’OMS, 1,2 millions d’enfants de moins de 5 ans sont victimes de pneumonies chaque année. Ces infections respiratoires tuent plus que la malaria, la rougeole et le VIH réunis. Tous les continents sont touchés par cette maladie avec une prévalence particulièrement élevée en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.
Même si de nombreux agents infectieux peuvent être à l’origine des pneumonies, deux germes sont particulièrement craints : le Streptococcus pneumoniae et l’Haemophilus influenzae type B (Hib). Il n’est pas toujours facile de trancher entre les pneumonies d’origine virales et bactériennes. Seule une approche se basant sur les données épidémiologiques, cliniques, radiologiques et biologiques permet de poser le diagnostic le plus probable.
Quant à la prise en charge de cette pathologie, l’antibiothérapie combinée n’a pas apporté de bénéfices chez les enfants en âge préscolaire, et l’association Amoxicilline / Acide clavulanique demeure le traitement le plus administré en milieu hospitalier au Maroc. Certains CHU lui préfèrent cependant les céphalosporines de 3ème génération.
Si la prévention ne pose pas de problème au Maroc puisque le programme national d’immunisation (PNI) comporte la vaccination contre Streptococcus pneumoniae et l’Haemophilus influenzae type B, la prise en charge thérapeutique devrait se baser sur des consensus puisant leur légitimité dans le contexte épidémiologique marocain. Le recours systématique à l’antibiothérapie, plus particulièrement en médecine communautaire, devrait nous interpeler et nous pousser à faire davantage d’enquêtes pour mettre en place des consencus permettant d'optimiser la prise en charge de ces pathologies et éviter les graves séquelles qu'elles peuvent induire.
Abderrahim DERRAJI
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Revue de presse
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L’efficacité d’un médicament dépend aussi du sexe du patient
Pendant très longtemps, les femmes et les enfants ont été systématiquement exclus des études scientifiques. Les chercheurs privilégiaient pour des questions pratiques les rongeurs mâles, moins soumis aux fluctuations d'hormones, notamment l'estrogène. Sauf, bien sûr, lorsqu'il s'agissait d'une "problématique féminine" comme la ménopause ou la contraception.
Au fil du temps, les scientifiques ont introduit les notions de sexe et de genre dans leurs travaux. D’autant plus que l’on sait aujourd’hui avec certitude que les médicaments n'ont pas le même effet sur les deux sexes. Par exemple, si l'aspirine protège le cerveau des femmes des accidents cardiovasculaires, elle est beaucoup plus efficace pour prévenir l'infarctus chez les hommes. Les somnifères seraient pour leur part éliminés plus lentement dans le sang des femmes en raison d'un fonctionnement différent des enzymes du foie. À quantité de vaccin égale, les femmes développeront deux fois plus d'anticorps qu'un homme, selon une récente étude américaine. Une demi-dose suffirait donc aux femmes, qui ont un système immunitaire plus réactif.
Enfin, d'après une étude faite en 2008 dans des hôpitaux allemands auprès de 25 000 patientes, les femmes seraient deux fois plus à risque de souffrir d'effets indésirables, peu importe le traitement.
Autant de données qui indiquent que de nouvelles approches devraient être adoptées en recherche fondamentale et clinique afin d'éviter que les médicaments mis au point et leur dosage soient mieux adaptés aux hommes qu'aux femmes.
Zitouni Imounachen
Source : http://www.techno-science.net
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L’ANSM et la HAS réagissent après leurs mises en cause
Selon une enquête publiée le 24 mars 2015, par le site d’information Mediapart, des membres de la Commission de la Transparence et des membres de la Commission d’autorisation de mise sur le marché auraient « mené sans jamais les déclarer des activités rémunérées de consultants » auprès de laboratoires pharmaceutiques.
Suite à cette publication, la HAS a réagi dans un communiqué annonçant avoir « décidé de déclencher un audit interne des procédures d’évaluation » des produits cités dans l’article. De son côté, l’ANSM a annoncé la mise en place d’une mission d’enquête administrative interne « afin de dresser un état des lieux sur le rôle, au sein des instances consultatives de l’Agence jusqu’en 2011, des personnes visées dans l’article ».
L’ANSM rappelle qu’elle a « renforcé la transparence de ses travaux d’expertise comme prévu par la loi du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé (mise en ligne des ordres du jour, d’enregistrements audiovisuels et des verbatim des séances des commissions de l’Agence) ».
La HAS précise, quant à elle, que certains faits « sont antérieurs à la création de la HAS en 2005. S’ils étaient avérés, ces faits iraient à l’encontre des obligations réglementaires en vigueur incombant aux experts et membres des commissions en matière de gestion de liens d’intérêts ».
Marisol Touraine a également réagi en déclarant à Mediapart que « si les faits rapportés sont exacts, ils sont inacceptables, et même d’une extrême gravité . La ministre de la Santé indique à avoir demandé à la Haute Autorité de santé et à l’Agence de sécurité du médicament de mener des enquêtes.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.mypharma-editions.com
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Les enfants de fumeurs ont un risque cardiovasculaire accru à l’âge adulte
Les enfants qui sont exposés au tabagisme de leurs parents ont un risque considérablement accru de présenter des maladies cardiovasculaires à l’âge adulte. C’est le principal enseignement de « l’Étude du risque cardiovasculaire chez les jeunes Finlandais.
Dans cette étude, les chercheurs ont évalué le risque cardiovasculaire des jeunes Finlandais à partir des années 1980 et 1983. Des échantillons de sang ont été prélevés chez ces enfants à ce moment-là pour mesurer le taux de cotinine, un sous-produit de la nicotine et donc un biomarqueur d’exposition au tabagisme passif en 2014. En outre, des échographies carotidiennes ont été réalisées en 2001 et 2007.
Les enfants exposés au tabagisme parental avaient un risque 1,7 fois plus élevé d’athérosclérose carotidienne que les adultes par rapport aux « sujets de l’étude non-fumeurs ». Au sein du groupe des fumeurs, il y avait toutefois des différences considérables. Le risque d’athérosclérose était 1,6 fois plus élevé chez les enfants dont les parents fumaient mais en essayant de limiter l’exposition de leurs enfants. Et chez les enfants dont l’exposition n’était pas limitée, le risque était 4 fois plus élevé.
Zotouni IMOUNACHEN
Source : Revue Circulation
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Plantes aromatiques et médicinales : une opportunité pour le Maroc
Selon le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification (HCEFLCD), la filière des plantes aromatiques et médicinales (PAM) au Maroc joue un rôle socio-économique très important. Grâce à l’export, elle génère 550 millions de dirhams.
Les principales destinations des exportations marocaines en PAM sont le marché français et américain, mais l’ouverture sur d’autres destinations (Japon, Canada, Suisse, Espagne, Allemagne ) a permis d’augmenter les volumes.
Plus de la moitié de ces exportations concernent le secteur alimentaire (caroubier, épices, arômes …), alors que 35% sont destinées à la parfumerie et à la cosmétique contre environ 5% pour les plantes médicinales.
Le Maroc offre une gamme variée de bioclimat permettant l’installation d’une flore riche, avec plus de 4.200 espèces endémiques dont 600 espèces de PAM.
Le secteur de PAM bénéficie d’atouts indéniables, notamment une flore riche et diversifié, un savoir-faire, une demande mondiale croissante, la proximité d’un marché important, l’Europe, mais aussi des immenses marchés des Etats-Unis et du Japon.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.aufait.ma
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Le zinc, un oligo-élément clef de l’immunité
Des chercheurs de l’université de l’État de l’Oregon ont voulu comprendre les relations entre le déficit en zinc et l’inflammation. Pour cela, ils ont utilisé des cultures cellulaires humaines et un modèle de souris. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Molecular Nutrition & Food Research.
Lors de leurs travaux, les chercheurs ont montré que le déficit en zinc stimule la réponse inflammatoire en provoquant une activation inappropriée des cellules immunitaires. « Quand vous faites disparaître le zinc, les cellules qui contrôlent l’inflammation semblent s’activer et répondre différemment ; ceci conduit les cellules à favoriser l’inflammation », explique Emily Ho, principale auteure de l’étude.
Plus précisément, le déficit en zinc stimulait la réponse inflammatoire en induisant la déméthylation du promoteur de la cytokine IL-6, une protéine impliquée dans l’inflammation. Le déficit en zinc agissait donc sur la cytokine IL-6 par des mécanismes épigénétiques. La diminution de la méthylation du promoteur d’IL-6 s’observait aussi chez des souris âgées et dans des cellules immunitaires humaines de personnes âgées.
En comparant les niveaux de zinc chez des souris jeunes et âgées, les chercheurs ont révélé que les plus âgées avaient des niveaux de zinc bas. Or chez les personnes âgées, les défauts immunitaires liés à l’âge, comme l’inflammation chronique, coïncident avec un déclin du statut en zinc. Pour Emily Ho, ces travaux suggèrent un lien entre le déficit en zinc et l’augmentation de l’inflammation qui peut avoir lieu avec l’âge.
Rappelons que les apports journaliers recommandés en zinc pour les adultes sont 8 mg pour les femmes et 11 mg pour les hommes, quel que soit l’âge.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.futura-sciences.com
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