La Société Marocaine de Glaucome (SMG) et l’Association Marocaine contre la Cécité (AMC), se joignent à l’Association Mondiale du Glaucome et l’Association Mondiale des Patients Glaucomateux pour sensibiliser les citoyens au sujet du glaucome. Cette maladie qui endommage progressivement et de manière silencieuse le nerf optique, aboutit à une cécité définitive. 9 millions de glaucomateux sont déjà aveugles, Et ce chiffre est en progression en raison de vieillissement de la population.
Dans les pays en voie de développement comme la Maroc, 90% des personnes atteintes de glaucome l’ignorent.

La semaine mondiale du glaucome a débuté le 08 mars par l’organisation d’une campagne de dépistage et de sensibilisation au profit de plus de 700 habitants du quartier  "THOMA" à SIDI MOUMEN-CASABLANCA. Cette opération a été accompagnée par la mise à la diposition des nécessiteux des médicaments notamment des antiglaucomateux . Cette semaine connaitra aussi l’inauguration d’un centre social d'ophtalmologie pour le traitement du glaucome et la rétinopathie diabétique.

Plusieurs actions de sensibilisation et de dépistage sont prévues en faveur des employés de plusieurs entreprises. Une campagne de sensibilisation nationale, à travers les médias audio-visuels, la presse écrite et les réseaux sociaux, est également programmée dans ce sens.
Par ces efforts ces professionnels de santé contribueront  à faire connaitre cette maladie qui peut rendre aveugle si elle n'est pas dépisté et traitée à temps.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : Pharmacie.ma

Bayer affiche une croissance de 5,2 % de son chiffre d'affaires. Celui ci s'établit désormais à 42,24 milliards d'euros. Ces bons résultats se retrouvent dans les différentes divisions du groupe qui a annoncé en 2014 son intention de se focaliser sur les sciences de la vie, avec ses activités HealthCare et CropScience.

La première a enregistré une croissance de 5,6 % de son chiffre d'affaires (19,98 Mrds €) en 2014. Une progression portée par la division Pharmaceuticals (12,05 Mrds €) à laquelle ont contribué les lancements de produits. « L'anticoagulant Xarelto, le traitement ophtalmologique Eylea, les anticancéreux Stivarga et Xofigo, ainsi que l'Adempas, traitement de l'hypertension pulmonaire, ont enregistré un chiffre d'affaires total de 2,9 Mrds € (1,52 Mrd € en 2013) », selon le groupe.
Du côté de la division Consumer Care, le chiffre d'affaires a atteint 4,2 Mrds € en hausse de 5,3 %. Cette division est concernée par des opérations de croissance externe du groupe. Bayer a ainsi finalisé en octobre 2014 la reprise des OTC de Merck et Co et en novembre celle de Dihon Pharmaceuticals. Un renforcement de portefeuille que le groupe entend mettre à profit « dans les deux prochaines années » pour « étendre notre activité dans les marchés émergents », selon le dirigeant.
L'activité CropScience affiche une solide croissance de 11,2 % des ventes, qui s'établissent à 9,5 Mrds €. Une progression portée par « tous les groupes d'activité et toutes les régions », s'est félicité Marijn Dekkers, PDG du groupe, qui note par ailleurs des « gains de parts de marché » pour cette activité.

Enfin, l'activité MaterialScience a également vu son chiffre d'affaires augmenter (+ 3,7 %) pour atteindre 11,7 Mrds € en 2014. « Cette croissance est due principalement à la hausse des volumes. Toutefois, les prix de ventes ont légèrement baissé », précise Marijn Dekkers.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.industrie.com

Une étude canadienne publiée dans la revue scientifique Neuron, pourrait permettre de surmonter des obstacles associés aux traitements pour prévenir la cécité.
La rétine est composée, entre autres, de deux types de photorécepteurs, soit les bâtonnets qui permettent la vision nocturne et les cônes qui servent à la vision de jour de haute acuité. La perte de cônes est une des principales causes de cécité associée à plusieurs maladies dégénératives de la rétine.
Pierre Mattar, premier auteur de l'étude explique que "les cellules souches rétiniennes produisent tous les types de cellules de la rétine, dont les photorécepteurs cônes et bâtonnets. La communauté scientifique a réussi à produire des bâtonnets à partir de cellules souches et même à les utiliser pour restaurer la vision chez des modèles murins de la cécité, ce qui démontre que cette approche est prometteuse. Toutefois, générer un grand nombre de cônes demeure très difficile et cela, pour des raisons encore inconnues".
Dans le développement normal de la rétine, les cellules souches produisent les différents types de photorécepteurs selon une séquence précise dans le temps. Elles produisent d'abord les cônes et, plus tard, les bâtonnets. Les chercheurs de l'IRCM ont identifié, pour la première fois, un des gènes impliqués dans ce changement temporel, soit le gène Casz1.
"Nous avons découvert une cascade de gènes qui permet la production progressive des photorécepteurs et d'autres cellules rétiniennes dans le temps. Cette cascade semble être conservée de la mouche à la souris, ce qui suggère qu'elle pourrait représenter un mécanisme fondamental du développement de cellules souches qui serait aussi conservé chez l'humain" a dit le Dr Cayouette, professeur de recherche agrégé IRCM et directeur de l'unité de recherche en neurobiologie cellulaire.

"Les méthodes actuelles de production de photorécepteurs à partir de cellules souches rétiniennes ne tiennent pas compte de l'identité temporelle des cellules souches, c'est-à-dire du moment où elles sont le plus susceptibles de générer des cônes ou des bâtonnets. Nos résultats nous offrent maintenant une nouvelle façon de contrôler ce processus. Une manipulation de la cascade Casz1 pourrait nous permettre, par exemple, de prolonger le moment opportun pour générer des cônes et, ainsi, d'augmenter la production de photorécepteurs cônes  qui pourraient servir aux traitements contre la cécité" a ajouté le Dr Cayouette.
Zitiouni IMOUNACHEN
Source : http://www.techno-science.net

Une nouvelle étude suédoise, présentée lors du congrès annuel de l’Association pour l’étude de l’obésité (Association for the Study of Obesity, ASO) à Londres, vient de confirmer que les protéines alimentaires sont les macronutriments les plus rassasiants.
Dans leur étude, les scientifiques de l’Université de Lund ont inclus 36 adultes en bonne santé ayant un IMC moyen de 24,3. Les participants à l’étude ont pris un petit déjeuner composé d’une boisson de 600 ml parmi 7 possibles, qui non seulement avaient la même teneur énergétique et la même densité énergétique, mais aussi un goût, un parfum et une apparence semblables. Il existait toutefois des différences dans la teneur en protéines (9, 24 ou 40 %), ainsi que dans le rapport glucides/lipides (0,4 ; 2 ou 3,6). L’ensemble des participants a consommé toutes les boissons dans un ordre aléatoire. Des échantillons de sang ont été prélevés avant le petit déjeuner et au cours du temps jusqu’au déjeuner, 3 heures et demie plus tard (les participants ont été autorisés à manger jusqu’à satiété à ce repas).
Les résultats ont révélé que l’augmentation de la teneur en protéines avait un effet coupe-faim. La glycémie était la plus basse et la sécrétion du marqueur de satiété GLP-1 (glucagon-like peptide-1) plus élevée, après la consommation de la boisson contenant 40 % de protéines pour un rapport glucides/lipides de 0,4. Les différences par rapport aux autres boissons étaient significatives sur le plan statistique.
La teneur en protéines du petit déjeuner n’avait aucun effet sur l’apport énergétique au déjeuner. Cependant, on notait une tendance montrant que l’augmentation de la teneur en protéines entraînait une réduction de l’apport énergétique ultérieur, mais sans atteindre le seuil de pertinence statistique.
Selon les auteurs de cette étude, d’autres études seront nécessaires pour déterminer comment les différents types de protéines, de glucides et de lipides influent sur la satiété.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : The Association for the Study of Obesity (ASO)

La justice administrative suédoise a estimé jeudi dernier que toute cigarette électronique contenant de la nicotine est un médicament, et en tant que tel ne peut être vendue sans autorisation de l’agence nationale du médicament.
« Que les produits ne soient pas exclusivement utilisés à des fins médicales (...) ne permet pas qu’ils échappent à la définition de médicament », a considéré la Cour d’appel administrative de Stockholm. Quoi qu’il en soit, le produit reste interdit dans le pays.
La réglementation concernant la cigarette électronique évolue rapidement et varie beaucoup en fonction des pays européens, allant de ceux qui ne lui imposent aucune restriction, comme le Portugal, à ceux qui l’interdisent, comme la Suisse.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.lequotidiendupharmacien.fr