[ ÉDITORIAL ]
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LA MOSQUÉE : UN RELAIS POUR LA SENSIBILISATION SANITAIRE
Le prêche prononcé le vendredi dernier par les imams de toutes mosquées du Royaume a comporté des passages vantant les mérites de l'allaitement maternel
De prime abord, on pourrait manifester une certaine méfiance à l'égard de campagnes de sensibilisation ne faisant pas appel aux spécialistes en la matière, mais comme il s'agit d'un prêche unifié et probablement préparé en collaboration avec des professionnels de santé, le risque ne peut être que maitrisé. Ceci n'est pas nouveau, puisque par le passé, les prêches avaient contribué, entre autres, à la réussite de la planification familiale, ce dont nous nous réjouissons.
Un discours clair comportant des messages faciles à retenir, ne peut que booster l'allaitement maternel, d'autant plus que le prêche du vendredi est transmis en direct sur la première chaine de télévision marocaine.
Cette campagne puise sa légitimité dans la baisse que connaît l'allaitement maternel au Maroc. En effet, ce dernier a connu une diminution de 50% entre 1992 et 2011 (1). Quant à la mise au sein précoce durant la demi heure qui suit l’accouchement, elle n’est plus pratiquée que par 26,8% des femmes (2).?
Sans remettre en question la qualité et l'apport du lait artificiel dans l'alimentation des bébés dont les mamans suivent des thérapies incompatibles avec l'allaitement ou parce qu'elles n'ont pas suffisamment de lait, on déplore que des mamans capables de donner le sein à leurs bébés ne puissent pas le faire en raison de croyances infondées ou par méconnaissance de la législation du travail. En effet, le code de travail marocain de 2003 stipule que la mère salariée a le droit quotidiennement, d’allaiter son enfant, durant les heures de travail, rémunéré comme temps de travail, d’une demi-heure le matin et d’une demi-heure l’après-midi. Par ailleurs, toute entreprise employant plus de 50 femmes doit mettre à la disposition des mères un «espace d’allaitement» répondant à des critères précis d’hygiène et de surveillance.
Ces campagnes de sensibilisation à travers les mosquées sont louables et ont le mérite de préparer les citoyens à la campagne de promotion de l'allaitement maternel qui sera organisée par le ministère de la santé à partir du 24 février 2015.
Pour conclure, le déclin inquiétant de l’allaitement maternel et la mortalité infantile qui prévaut au Maroc devraient nous inciter à conjuguer nos efforts pour corriger certaines croyances en défaveur de l'allaitement au sein et pour encourager les mamans qui souhaitent allier travail et allaitement. Ceci ne peut être fait que par une sensibilisation à la hauteur du défi en privilégiant les spots via la télévision et la radio sans oublier d'impliquer les professionnels de santé.
Abderrahim DERRAJI
(1) (2) Enquête Nationale sur la Population et Santé de la Famille (ENPSF)
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Revue de presse
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Olivier Brandicourt nouveau patron de Sanofi
C’est Olivier Brandicourt qui vient d’être nommé Directeur général du groupe Sanofi par le conseil d’administration.
Ce médecin, dont le nom revenait souvent dans la presse ces derniers temps, dirige actuellement les activités pharmaceutiques du groupe allemand Bayer et prendra ses fonctions le 2 avril. Il possède une expérience internationale de 28 ans dans l’industrie pharmaceutique, souligne Sanofi, en rappelant ses passages chez Warner-Lambert, Pfizer et enfin Bayer.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : PMA
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Même une faible activité est bénéfique pour le cœur des personnes âgées affaiblies
Une étude américaine publiée dans la revue « Journal of the American Heart Association » a révélé que plus les personnes âgées à mobilité réduite se déplacent, même pour un effort de faible intensité, plus leur risque cardiaque diminue.
Pour arriver à ce résultat, des chercheurs de l’Université de Floride (Gainesville) ont analysé les données de 1 170 personnes âgées de 74 à 84 ans qui avaient des limitations physiques mineures mais pouvaient faire 400 mètres à pied. Un accéléromètre a permis de mesurer la quantité et la vitesse des déplacements des sujets de l’étude.
Des mesures inférieures à 100 coups par minute ont été considérées comme des périodes sédentaires, de 100 à 499 coups indiquaient un déplacement lent ou des activités ménagères légères et plus de 500 coups indiquaient une marche modérée ou des activités de même intensité. Sur la base de mesures telles que l’âge, le taux de cholestérol et la tension artérielle, les scientifiques ont calculé le risque cardiaque à 10 ans des participants.
L’étude a montré que la position assise pendant 25 à 30 minutes par jour était associée à une augmentation d’un pour cent du risque cardiaque. Les activités associées à une mesure de 100 à 499 coups par minute étaient liées à un niveau d’HDL plus élevé chez les personnes qui n’avaient pas d’antécédent de maladie cardiaque. En moyenne, des activités physiques associées à plus de 500 coups étaient menées pendant un maximum d’une heure par jour.
En théorie, il est recommandé aux adultes plus âgés de s’engager dans des activités plus intenses, 2 000 coups ou plus, pour entretenir leur santé. Mais cela est en fait assez irréaliste pour les personnes à mobilité réduite, ont déclaré les chercheurs. « Il apparaît de plus en plus évident qu’encourager les personnes à simplement réduire le nombre de moments où elles sont sédentaires peut avoir des avantages cardiovasculaires importants », a déclaré l’auteur principal, Thomas W. Buford.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : Journal of The American Heart Association
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Un nouveau virus mortel découvert aux Etats-Unis
Les autorités sanitaires américaines ont annoncé vendredi la découverte d'un nouveau virus mortel pour l’homme. Ce dernier serait responsable du décès d'un homme, dans l'Etat américain du Kansas au printemps 2014.
L’homme âgé de plus de 50 ans avait été mordu de multiples fois par des tiques dans les jours qui ont précédé les premiers symptôme, indiquent les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). C'est le seul cas connu jusqu'à présent. Il vivait dans le comté de Bourbon, d'où le nom de ce nouveau virus qui fait partie d'un groupe de virus appelés thogotovirus.
Malgré la prise d'antibiotiques, son état s'est aggravé, notamment ses fonctions rénales. Il ne pouvait pas non plus respirer de lui-même. Il est décédé onze jours après l'apparition des symptômes.
Les résultats de nombreux tests pour un grand nombre de maladies infectieuses étant négatifs, un échantillon de sang du malade a été envoyé à un laboratoire des CDC pour des analyses supplémentaires. Les tests initiaux ont détecté la présence d'un virus non-identifié. Les chercheurs des CDC ont déterminé qu'il s'agissait d'un nouveau virus, après avoir utilisé une technologie moléculaire avancée de détection (AMD).
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.lexpress.fr
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Le mystère du cannabis qui donne faim est enfin résolu
Des chercheurs américains de l'Université de Yale viennent de trouver une explication aux envies soudaines et irrépressibles de manger déclenchées par la consommation de cannabis. Selon les résultats de leur étude, publiée mercredi 18 dans la revue britannique Nature, le cannabis modifierait le comportement de certains neurones chargés de transmettre le message de satiété au cerveau.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont injecté des cannabinoïdes dans le cerveau de souris. A leur plus grande surprise, les scientifiques ont constaté que les neurones à pro-opiomélanocortine ou POMC, censés signalés habituellement à quelqu'un qu'il a assez mangé, joueraient le rôle inverse sous l'effet du cannabis.
"C’est comme si en appuyant sur la pédale de frein d’une voiture, elle se mettait à accélérer", explique Tamas Horvath, professeur en neurobiologie à l’université Yale a déclaré : "nous avons été surpris de découvrir que les neurones que nous pensions responsables de la satiété étaient subitement activés pour stimuler la faim, même quand vous êtes plein. Le cerveau est dupé". Ce mécanisme expliquerait donc pourquoi, même l’estomac plein, le fumeur de joint peut être pris de fringales.
Cette découverte pourrait avoir des visées thérapeutiques, notamment pour améliorer le quotidien de malades dont le traitement entraîne une forte baisse d'appétit (chimiothérapie, SIDA, etc.).
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.francesoir.fr
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Le traitement endovasculaire plus efficace pour les victimes d'AVC
Une étude publiée en ligne le 11 février 2015 dans le New England Journal of Medicine (NEJM), révèle que les patients victimes d’AVC ischémique ayant bénéficié du traitement endovasculaire étaient plus susceptibles de conserver peu de séquelles, sinon aucune, et couraient aussi beaucoup moins de risque de mourir de l'AVC.
Globalement, on note une augmentation du taux de réussite chez ces patients de 33 % à 50 %. Pour plusieurs d'entre eux, cela s'est traduit par un retour à la vie normale plutôt que de devoir vivre avec un handicap neurologique grave. Le taux de mortalité est passé de deux patients sur dix à un patient sur dix, soit une diminution de 50 % chez les patients ayant bénéficié du traitement endovasculaire.
L'étude, connue sous le nom ESCAPE (Endovascular treatment for Small Core and Anterior circulation Proximal occlusion with Emphasis on minimizing CT to recanalization times), démontre la supériorité du traitement endovasculaire par rapport au traitement conventionnel. Actuellement, le traitement conventionnel édicté par les lignes directrices canadiennes, américaines et européennes est de procéder à la thrombolyse intraveineuse chaque fois que cela est possible pour tenter de dissoudre le caillot.
Le traitement endovasculaire comporte l'insertion d'un mince cathéter dans l'artère de l'aine et la navigation de ce dernier dans l'aorte afin de se rendre à l'artère cérébrale obstruée. Cette opération est réalisée par le neurointerventionniste grâce à une intervention guidée par l'image (rayon x). Une fois atteint, le caillot est retiré du corps à l'aide d'un tuteur pour rétablir la circulation sanguine vers le cerveau.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.techno-science.net
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Fièvre Méditerranéenne Familiale à l'ordre du jour
À l’occasion de la journée internationale des maladies rares, l’association marocaine de la fièvre méditerranéenne familiale organise le samedi 28 février 2015, de 14h30 à 17h, sa première journée nationale sur la Fièvre Méditerranéenne Familiale à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca.
La Fièvre Méditerranéenne Familiale (FMF) est une maladie inflammatoire héréditaire due à une anomalie sur un gène qui régule l’inflammation. Elle touche principalement les personnes originaires du bassin méditerranéen, en particulier les arméniens, les turcs, les arabes et les juifs sépharades. On peut estimer qu’au moins 20 à 30 000 marocains seraient concernés par cette pathologie. Le mariage consanguin en augmente le risque.
La FMF se manifeste par des crises inflammatoires qui durent entre un et trois jours et se répètent à des intervalles différents. Les symptômes principaux : une forte fièvre, des douleurs abdominales, des douleurs thoraciques, articulaires, musculaires… Entre les poussées, la personne ne présente plus aucun signe, ce qui peut être à l’origine d’une incompréhension de la part de la famille et parfois des soignants. Les premiers épisodes apparaissent le plus souvent pendant la petite enfance, vers 2 ou 3 ans, augmentent en nombre pendant l’enfance et l’adolescence puis se poursuivent à l’âge adulte de manière plus ou moins régulière.
Il n’existe aucun traitement curatif mais un médicament très efficace, la colchicine, capable d’inhiber voire d’espacer les crises dans 90 % des cas et surtout d’enrayer le risque de dépôts des produits de l’inflammation appelé amylose, susceptibles d’endommager les organes et principalement les reins.
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la journée des maladies rares qui se définissent comme des affections, en majorité graves et invalidantes, touchant en général moins d’une personne sur 2000. Plus de 7 000 sont déjà recensées et entre 200 à 300 nouvelles décrites chaque année. Extrêmement diverses - neuromusculaires, métaboliques, infectieuses, auto-immunes, cancéreuses …-, 80% d’entre elles ont une origine génétique. Au total, ces maladies sont rares, mais les malades nombreux, près de 5 % de la population mondiale, soit certainement 1,5 millions de personnes de tous âges au Maroc.
En savoir plus : lien
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