PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°278 17 février 2015
28215 Destinataires
ESSENTIALE 10 OCTOBRE 2023
[ ÉDITORIAL ]
ACCÈS AUX SOINS : BEAUCOUP DE CHEMIN RESTE À FAIRE...

La petite et pétillante Malak qui a pris pour habitude d'accompagner sa maman à la pharmacie, a perdu de sa jovialité. C'est d'ailleurs la raison qui explique sa présence à la pharmacie. En effet, et malgré deux visites chez des médecins généralistes et deux cures d'antibiotiques, son état ne s'est guère amélioré. Pire, depuis quelques jours, des nausées, des maux de tête et un terrible torticolis ne la quittent presque plus.

Devant ce tableau, au demeurant inquiétant, le pharmacien a commencé par faire part à la jeune  maman de son inquiétude et de ses craintes et a fini par la convaincre d'aller d'urgence chez son pédiatre.  
Après un examen médical minutieux, une batterie d'analyses médicales et un scanner, le verdict est tombé tel un couperet. En effet, le scanner a révélé une grosse tumeur située à la base du cerveau. Le pédiatre a suggéré à la maman de prendre rapidement contact avec un neurochirurgien.
La maman qui était sous le choc, n'avait d'autres choix que de prendre son courage à deux mains, et sur conseil du neurochirurgien, la petite fille vient d'être hospitalisée dans une clinique à Casablanca pour subir une opération chirurgicale très délicate. Un parcours de soins va, sans nul doute, bouleverser la vie de cette petite fille et de sa famille.
Le coût de l'opération est estimé à 50000 DH ! La  maman devrait y laisser ses maigres économies et envisage même de contracter un crédit puisque le plafond prévu par l'AMO dans ce cas serait limité, selon la maman, à 20000 DH.  
Le cas de Malak doit nous interpeller  et nous rappeler qu'une maladie de ce genre peut toucher n'importe quelle famille. Et en dehors de quelques privilégiés qui ont les moyens de souscrire à une mutuelle couvrant de telles prestations, la majorité des citoyens se retrouve démunie face à ces pathologies lourdes dont la prise en charge peut dans certains cas avoisiner le million de dirhams, voire plus.
On ne peut nier que le Maroc a fait de grand progrès dans l'amélioration de l'accès aux soins, on regrette cependant que des familles comme celle de la petite Malak se retrouvent seules face à la maladie et à ses dépenses.
La solidarité qui caractérise notre société permet, dans bien des cas, d'apporter du baume au cœur des malades et de leurs familles. Les marocains n'abandonnent presque jamais leurs malades, y compris les plus âgées d'entre eux. Mais le coût exorbitant inhérent à la prise en charge de certaines pathologies ne peut être supporté par des familles aux revenus modestes aussi solidaires soient-elles.

Enfin, toute société qui se veut solidaire et humaine devrait mettre en place des mécanismes permettant la prise en charge médicale de tous ses citoyens. Car quelque soit notre statut social, nous sommes tous démunis face à la maladie?
Abderrahim DERRAJI

Revue de presse
Traitement hormonal de la ménopause et cancer de l’ovaire : un lien probable Traitement hormonal de la ménopause et cancer de l’ovaire : un lien probable

Après une analyse de données de 52 études incluant 21 488 femmes, des chercheurs britanniques du Groupe d’études épidémiologiques sur le cancer de l’ovaire ont suggéré un lien entre traitement hormonal de la ménopause (THM) et le cancer de l’ovaire.
Les résultats de l’étude publiés dans Lancet  ont révélé que le risque de développer un cancer de l’ovaire est plus élevé de 43 % chez les femmes traitées, même pendant moins de 5 ans, que chez celles qui n’ont jamais été traitées. Le risque persiste pendant toute la durée du traitement et diminue progressivement à l’arrêt du THM et subsiste d’autant plus longtemps que la durée du traitement a été longue.
Même si les études prises en compte ne sont que des études observationnelles, des arguments existent en faveur d’un lien de causalité entre la prise de THM et la survenue de cancer, estiment les auteurs. Ces derniers font remarquer qu’un tel phénomène est observé pour la contraception orale qui protège des cancers séreux, des endométrioïdes et des cancers à cellules claires mais pas des tumeurs épithéliales mucineuses. Si le lien causal est confirmé, la conséquence serait : « Pour les femmes qui prennent un THM pendant 5 ans à partir de l’âge de 50 ans, cela signifie un cancer supplémentaire pour 1 000 utilisatrices et un décès par cancer de l’ovaire pour 1 700 utilisatrices », estime le Pr Richard Peto de l’Université d’Oxford. Avec les autres auteurs de l’étude ils souhaitent donc une révision des recommandations. Celles-ci, qu’elles soient de l’OMS ou américaines ou bien européennes, ne tiennent compte du risque de cancer de l’ovaire ou si elles le font comme au Royaume-Uni, c’est pour souligner un sur-risque en cas d’utilisation prolongée.
Dans un commentaire attaché à l’étude, Nicolas Wentzensen et Britton Trabert du NIH relèvent que le cancer de l’ovaire est beaucoup plus rare que le cancer du sein et les maladies cardiovasculaires et que les risques mis en évidence par l’étude devraient avoir un « impact limité » sur le risque global du traitement hormonal de la ménopause.
Ils soulignent également que le diagnostic des cancers pris en compte dans les études prospectives a été établi en 2001 soit quelque temps avant l’étude de la WHI (Woman’s Health Initiative) de 2002 qui avait conduit à un changement des pratiques et modalités de prescription.
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.lequotidiendumedecin.fr

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La dépression est souvent le prodrome d’autres maladies. La dépression est souvent le prodrome d’autres maladies.

Une étude italienne publiée dans la revue « Journal of Psychotherapy and Psychosomatics » révèle que la dépression ne doit pas nécessairement pouvoir s’expliquer indépendamment, il peut aussi être un prodrome d’autres problèmes médicaux. C’est même le symptôme précoce le plus courant d’une autre maladie.
En analysant 21 études qui avaient porté sur les premiers symptômes de diverses maladies qui se manifestaient dans le psychisme,  les chercheurs de l’Université de Florence ont constaté que la dépression est le prodrome affectif le plus fréquent d’autres troubles médicaux. Elle a souvent été signalée en association au syndrome de Cushing, à l’hypothyroïdie, à l’hyperparathyroïdie, au cancer du pancréas et du poumon, à l’infarctus du myocarde, à la maladie de Wilson et au sida.
L’anxiété et l’irritabilité peuvent survenir en association à la dépression, mais elles sont moins fréquentes seules en tant que symptômes précoces d’autres maladies. La manie a uniquement été observée en association à la maladie de Wilson.
Les chercheurs mettent en garde contre l’arrêt des investigations médicales dans les cas qui semblent seulement être de nature psychiatrique. Les médecins doivent toutefois savoir que pour l’essentiel, les troubles de l’humeur, l’anxiété et l’irritabilité peuvent précéder diverses maladies physiques.
Zitouni IMOUNACHEN
Source :  Journal of Psychotherapy and Psychosomatics 

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L’anti-obésité Mysimba® : la Commission européenne saisie par l’ANSM L’anti-obésité Mysimba® : la Commission européenne saisie par l’ANSM

Considérant que le rapport bénéfice/risque de Mysimba® (naltrexone/bupropion est négatif dans le traitement de l’obésité, l’ANSM a annoncé la saisie début février du Comité permanent des médicaments à usage humain siégeant auprès de la Commission européenne en vue du réexamen du dossier.
« La France considère en effet que le rapport bénéfice/risque dans l’indication retenue est négatif, en raison d’une efficacité limitée sur la perte de poids et de problèmes de sécurité, notamment des incertitudes au regard des effets indésirables d’ordre neuropsychiatriques et cardiovasculaires », explique l’agence dans un point d’information.
Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a rendu le 19 décembre 2014, un avis favorable à l’octroi de l’Autorisation de mise sur le marché pour Mysimba® dans le traitement de l’obésité ou du surpoids associé à au moins une complication chez les patients adultes. Ce traitement s’inscrit en complément d’un traitement diététique et d’une augmentation de l’activité physique. La France avait voté contre l’octroi de cette AMM centralisée lors de la réunion du CHMP estimant que la sécurité du produit n’était pas suffisamment établie et avait ainsi déposé un « minority statement ».
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.mypharma-editions.com

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Les recommandations déconseillant de manger trop de gras ne seraient pas fondées Les recommandations déconseillant de manger trop de gras ne seraient pas fondées

Les recommandations qui déconseillent de manger trop de produits gras ne seraient pas fondées. C’est ce que révèle une méta-analyse réalisée par le « British Medical Journal » et qui montre que les études ayant mené à ces recommandations aux États-Unis (en 1977), puis en Grande Bretagne (en 1983), n’ont concerné que 2 467 personnes, uniquement des hommes, et en mauvaise santé.
Selon les auteurs de cette étude, « il semble incompréhensible que des conseils diététiques aient été introduits auprès de 220 millions d’Américains et 56 millions de Britanniques, étant donné les résultats contradictoires de ces études menées sur un petit nombre d’hommes en mauvaise santé », et concluent que « ces recommandations n’auraient pas dû être introduites ». Rappelons que les autorités de santé de ses deux pays ont émis des recommandations drastiques: elles visent une réduction de 30 % des lipides de l’apport énergétique total quotidien, dont une baisse de 10 % des graisses saturées. 
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://www.lequotidiendupharmacien.fr

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Deux «fœtus» découverts dans le ventre d'un nouveau-né Deux «fœtus» découverts dans le ventre d'un nouveau-né

En novembre 2010, une équipe de médecins chinois a découvert deux masses ressemblant étrangement à des fœtus dans l'abdomen d'un nouveau-né. Reliés à une masse semblable à du placenta par des cordons ombilicaux, ils possédaient chacun quatre membres, de la peau, une cage thoracique, des intestins, une colonne vertébrale, des «organes génitaux externes de nature ambiguë», et des tissus cérébraux primitifs mais pas de crâne, rapportent les médecins.
De nombreuses incertitudes subsistent quant à la nature de ces masses et à la manière dont elles se sont formées dans l'organisme du nouveau-né. «Le débat continue, plusieurs années après notre découverte», souligne le Pr Chao, expliquant que les masses sont considérées par certains comme des foetus, par d'autres comme un type de tumeur très évoluée appelée tératome. Dans la première hypothèse, ces «foetus» seraient des jumeaux du bébé au développement incomplet qui auraient été «intégrés» par le survivant ; dans l'autre cas, la tumeur résulterait du développement anarchique de cellules embryonnaires.

«Dans le cas que j'ai rencontré, explique Nicholas Chao, la masse de tissus suspecte a été découverte à 37 semaines de gestation. La mère a été très surprise car elle avait fait tous les examens requis mais auparavant nous n'avions rien vu sur les échographies, ce qui me pousse à pencher vers la théorie des fœtus: ils pourraient s'être développés lentement avec la petite fille.»
L'Organisation mondiale de la santé opte pour la seconde théorie dans son classement des maladies établi en 2004 mais la question continue de faire couler de l'encre dans la littérature médicale. Dans tous les cas, les masses ont été retirées et la petite fille aujourd'hui âgée de 4 ans « se porte bien».
Zitouni IMOUNACHEN
Source : http://sante.lefigaro.fr

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