Le Groupe de coordination des procédures de reconnaissance mutuelle et décentralisées CMDh a adopté par consensus la recommandation du PRAC d’octobre 2014 visant à restreindre l'utilisation des médicaments contenant du valproate de sodium. Cette décision a été prise en raison du risque de malformations et de troubles du développement chez les enfants exposés in utero au valproate.

Le CMDh a adopté les mesures de minimisation du risque ainsi que l’étude d’utilisation, condition imposée aux titulaires d’AMM pour évaluer l'efficacité des mesures de minimisation des risques et pour mieux caractériser les habitudes de prescription de ces médicaments.
Cette position du CMDh ayant été obtenue par consensus, elle est directement applicable par les Etats membres et ne fera pas l’objet d’une décision de la Commission européenne.

Le CMDh tient à rappeler aux titulaires d’AMM que la portée de cet arbitrage a été strictement limitée à l'utilisation du valproate de sodium chez les femmes en âge de procréer et que le rapport bénéfice / risque de ces produits dans chacune de leurs indications n'a pas été réévalué au cours de cette procédure. Par conséquent, les titulaires d’AMM souhaitant obtenir une indication n’existant pas dans un Etat membre devront soumettre un dossier d'extension d’indication contenant la documentation nécessaire permettant d’établir un bénéfice / risque positif du produit dans cette indication.
Source : ANSM - Imounachen Zitouni

Une étude publiée dans la revue « Journal of Clinical Sleep Medicine » a révélé que  l’enzyme glucokinase pourrait jouer un rôle dans la stimulation de l’appétence pour le glucose. Cela pourrait ouvrir une nouvelle voie au traitement de l’obésité.

Selon les chercheurs de l’Imperial College de Londres, la glucokinase peut détecter le glucose dans le foie et le pancréas, et est également présente dans l’hypothalamus.

En étudiant des rats, l’équipe a découvert que l’activité de la glucokinase dans l’hypothalamus était fortement augmentée chez les animaux qui n’avaient pas mangé depuis 24 heures. D’autres essais ont montré que les rats dont l’activité glucokinase était augmentée par un virus consommaient beaucoup plus volontiers une solution de glucose que leur nourriture normale si on leur laissait ce choix. Lorsque les taux de glucokinase avaient diminué, les animaux consommaient moins de glucose.

Selon le directeur de l’étude, James Gardiner, « nos cerveaux dépendent beaucoup du glucose comme source d’énergie. C’est clairement un nutriment très important, mais dans notre passé évolutif, il aurait été difficile à trouver. Par conséquent, nous avons une préférence profondément enracinée pour les aliments riches en glucose et pour les rechercher »
Les chercheurs pensent qu’un médicament ciblant la glucokinase pourrait prévenir l’obésité.
Source : Journal of Clinical Sleep Medicine - Zitouni Imounachen 

Depuis une dizaine d’années, émergent dans l’ouest du Cambodge des parasites Plasmodium, responsables du paludisme, résistants à l’artémisinine. Une des craintes majeures est que ces souches résistantes ne diffusent en Afrique, le continent le plus durement touché par la maladie, conduisant ainsi à une impasse thérapeutique.

Il y a quelques mois, des chercheurs de l’Institut Pasteur à Paris, de l’Institut Pasteur du Cambodge, du CNRS et du NIAID/NIH américain avaient identifié dans le génome du parasite Plasmodium falciparum des mutations situées sur un gène particulier, au niveau du locus « K13 », conférant aux souches qui en sont porteuses une résistance à l’artémisinine. Cette découverte majeure, très attendue de la communauté scientifique, avait fourni un outil puissant pour détecter les formes résistantes du paludisme et cartographier leur distribution.

Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Science, les mêmes scientifiques se sont associés avec une équipe de l’Université de Columbia (NY, USA), et apportent aujourd’hui la preuve de la responsabilité centrale de ces mutations K13 dans les résistances actuellement observées au Cambodge.

Grâce à une technique fine de génie génétique, les chercheurs ont remplacé les mutations du gène K13 présentes chez des souches cambodgiennes résistantes à l’artémisinine par leur équivalent sauvage et observé que ces souches devenaient sensibles à l’antipaludique. Inversement, l’introduction de diverses mutations dans des souches sensibles leur confère la capacité de résister à l’artémisinine.

Ces résultats ouvrent la voie à une meilleure surveillance au niveau mondial des résistances parasitaires à l’artémisinine et au développement de stratégies thérapeutiques permettant de mieux lutter contre le paludisme.
Source : http://www.mypharma-editions.com - Imounachen Zitouni 

Une étude réalisée par des chercheurs de la faculté de santé publique de l'université Columbia à New York a clairement établi un lien entre une exposition prénatale aux phtalates et le QI chez des enfants en âge scolaire.

L'étude parue dans la revue scientifique américaine PLOS ONE, precise que les phtalates sont trouvés  dans une grande variété de produits de consommation comme dans les feuilles d'assouplissant pour sèche-linges, le vinyle, certains rouges à lèvres, laques pour les cheveux, vernis à ongles ou encore savons, peintures, matières plastiques et encres.

Pour cette étude, les auteurs ont suivi 328 femmes et leurs enfants à New York dont les revenus sont modestes. Ils ont mesuré dans leur urine, au troisième trimestre de leur grossesse, les niveaux de quatre phtalates (DnBP, DiBP, di-2-ethylhexyle et diéthyle). Le QI des enfants a été testé quand ils avaient sept ans. Ceux qui avaient été exposés in utero aux concentrations les plus élevées de phtalates DnBP et DiBP avaient un QI de 6,6 à 7,6 points plus bas que ceux qui avaient été en contact avec des niveaux plus faibles.

"Une réduction de six ou sept points du QI peut avoir des conséquences notables pour le succès scolaire et le potentiel professionnel", juge Robin Whyatt, professeur de médecine environnementale à l'Université Columbia, qui a dirigé ces travaux.
Source : http://lci.tf1.fr - Zitouni Imounachen

Si la France et à sa tête Napoléon 1er, a perdu la bataille de Waterloo en 1815, le Maroc, lui, a abdiqué sur tous les plans dans son combat face à la pluie.

Cette confrontation de taille ayant opposé nos infrastructures, d’un coté, et la pluie bienfaitrice, de l’autre, est désormais appelée: la bataille de « water l’eau ».

Au début, le Maroc a essayé de résister tant bien que mal, mais rapidement, nos failles et laisser-aller sont apparus au grand jour. Des routes et des ponts entiers ont disparu de la carte, comme par enchantement. Des zones d’habitation se sont retrouvées enclavées et coupées du monde. Des maisons se sont effondrées sur leurs occupants et des centaines de familles se sont retrouvées sans abri.

Et comme si le caractère national de cette débâcle ne suffisait pas, le Mondialito 2014 organisé par notre pays s’est chargé de donner à cette défaite une aura international. En effet, la pelouse du complexe Moulay Abdallah de Rabat prenant l’eau, a fait le tour des plateaux télé  à travers le monde. Et ce qui devait être un évènement sportif international s’est vu rétrogradé en spectacle digne de figurer dans les insolites télé de fin d’année. Cette seule image a suffi pour saper tous les efforts que le Maroc déploie depuis des décennies pour se donner une image à sa hauteur à l’extérieur.

Et la pharmacie dans tout ça ? Me diriez-vous. Et bien, RAS : rien à signaler ! Depuis le temps qu’elle essaie de sortir la tête de l’eau sans succès, notre profession s’est adaptée à vivre en apnée. Et ce ne sont surement pas les précipitations de ses derniers jours, aussi importantes soient-elles, qui risquent de la sortir de sa léthargie chronique.
Auteur : ZITOUNI IMOUNACHEN