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Dispositifs
médicaux:
la "confiance" n'exclut pas le contrôle...
Pas une journée ne passe sans que
des révélations supplémentaires ne
viennent confirmer les manquements
de Poly Implant Prothèse (PIP),
société varoise qui a écoulé plus de
300000 implants mammaires non
conformes à travers le monde.
Ce scandale sanitaire sans
précédent, a révélé au grand jour la
porosité des systèmes de contrôle
des dispositifs médicaux (DM)
commercialisés en Europe.
Selon Pierre Faure, chef du service
de pharmacie à l'hôpital Saint-Louis
(Paris) et président du comité des
dispositifs médicaux pour
l'Assistance publique-hôpitaux de
Paris :
« Environ 20% des dispositifs
médicaux implantables actuellement
en circulation n'ont pas bénéficié
d'essais cliniques prouvant leur
innocuité à trois, quatre ou cinq
ans* ».
En effet, contrairement aux
médicaments, les DM échappent à
l’Autorisation de Mise sur le Marché
(AMM). Seule une certification CE
basée sur un
«référentiel documentaire»
fourni par le fabricant suffit
généralement pour leur mise sur le
marché Européen. Cette labellisation
est octroyée par l'un des 70
organismes de contrôle accrédités
par les agences gouvernementales
européennes type Afssaps.
Dans le cas des prothèses mammaires
PIP, TÜV Rheinland, organisme
allemand qui a certifié ces DM, a
affirmé qu’il a été trompé par la
société varoise qui lui a fourni des
informations falsifiées.
Xavier Bertrand, ministre de la
santé français qui sort à peine de
la crise Médiator a déclaré jeudi
dernier sur la chaîne LCI :
« Sur les dispositifs médicaux, il
nous faut d'autres règles »
avant d’ajouter :
« Le simple label ne me suffit pas ».
Il a par ailleurs, préconisé qu’une
réglementation européenne devrait
imposer une AMM pour les DM qui
présentent le plus de risques pour
la santé. Cette AMM ne devrait pas
exclure les contrôles inopinés, y
compris dans les établissements de
santé qui utilisent ces DM.
Pour éviter de telle catastrophe au
Maroc, l’administration n'a d'autre
choix que d'accélérer la promulgation du décret
d’application de la loi 17-04
concernant les DM et de mettre en place
tous les garde-fous nécessaires pour
protéger nos malades de la cupidité
de certains fabricants et
importateurs de ces produits de
santé hautement sensibles. |
Abderrahim Derraji |
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* Le Figaro 4 janvier 2012 |
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OUTILS PRATIQUES |
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Malgré
l'ouverture d'autres CHU, celui de Casablanca
croule sous la demande (1)
Le ministère de la santé espérait que
l’ouverture des centres hospitaliers
universitaires de Marrakech et de Fès, il y a 4
ans, allait permettre de décongestionner le CHU
Ibn Rochd de Casablanca. Pourtant, celui-ci ne
désemplit toujours pas. Au contraire, il demeure
incontournable dans la carte sanitaire du pays.
Et pour preuve, le CHU a reçu et a traité 98000
malades en 2011 contre 60000 dix ans auparavant.
Sur la même période, le nombre d’actes effectués
est passé de 18000 à 34000. Il s’agit
essentiellement d’actes opératoires de chirurgie
lourde, notamment la neurochirurgie, la
cardiologie vasculaire et le traitement des
grands brûlés. Il faut dire que pour ces actes,
le CHU de Casablanca, qui regroupe trois
structures (l’Hôpital du 20 Août spécialisé dans
l’ORL et l’hématologie, l’Hôpital des enfants et
l’Hôpital Ibn Rochd) traite les patients venus
des neufs hôpitaux casablancais ainsi que des
autres villes parce que ces structures ne
disposent pas de toutes les spécialités comme le
traitement des grands brûlés (voir encadré).
Cette forte concentration sur le CHU nécessite,
d’une part, selon sa direction générale, une
reconsidération de la répartition de l’offre
sanitaire sur Casablanca et globalement sur tout
le pays et, d’autre part, une réorganisation des
autres hôpitaux.
Les pilules de dernière génération vraiment
sans risque ? (2)
Deux études publiées à quelques semaines
d’intervalles seulement, l'une par la revue
British Medical Journal et l'autre par la Food
and Drug Administration, ont montré que la
pilule contraceptive de dernière génération
présenterait un danger pour la santé des femmes.
Plus précisément, ce sont les risques des
pilules de troisième génération que pointent du
doigt ces travaux.
En effet, la première enquête menée par des
médecins danois auprès de 7 millions de femmes
entre 2001 et 2009 a montré que la prise de
cette pilule pourrait provoquer la formation de
caillots dans le sang. Concrètement, il y aurait
en fait deux fois plus de risques de développer
une thrombose veineuse qu'avec la pilule de
deuxième génération et près de quatre fois plus
de risque que sans prise de contraceptif. Des
résultats préoccupants confirmés par l'agence
américaine du médicament.
D'après la HAS, encore trop de gynécologues
vantent les mérites des pilules de troisième
génération, notamment l'absence de prise de
poids ou l'amélioration des problèmes de peaux,
sans évoquer les risques potentiels. L'autorité
estime qu'elles ne devraient être prescrites
qu’en seconde intention lorsque les autres
pilules ont trop d'effets secondaires.
Toutefois, les spécialistes ont tenu à le
préciser : inutile de paniquer si l'on se trouve
sous pilule de troisième génération. Les cas de
thrombose restent rares et n'apparaissent que
chez 20 à 40 femmes par an sur une population de
100.000, d'après l'Agence française de sécurité
sanitaire des produits de santé (Afssaps).
La perte de mémoire pourrait être due à des AVC
silencieux (3)
Selon une étude américaine, des accidents
vasculaires cérébraux (AVC) non détectés
semblent être l'une des causes du déficit de
mémoire. Cela apporte une explication
supplémentaire au déclin de certaines capacités
cognitives. Et peut-être à la maladie
d'Alzheimer...
L’étude menée par des chercheurs de l’université
Columbia de New-York (États-Unis) et publiée
dans Neurology démontre leurs impacts sur la
mémoire.
Lors de cette étude, 658 sujets sains âgés de 79
ans en moyenne ont passé l’IRM et ont subi des
tests de mémoire, de langage, de vitesse de
traitement de l’information et de perception
visuelle. Parmi ces participants, 174 (soit 26
%) avaient des AVC silencieux.
Ces sujets se sont révélés moins performants
dans les différents tests intellectuels, y
compris ceux portant sur la mémoire, que leurs
camarades, indépendamment de la taille de leur
hippocampe. Cela démontre donc que le volume de
l'hippocampe n'est pas la seule donnée servant à
estimer le déclin des capacités cognitives, mais
que ces infarctus cérébraux jouent bel et bien
un rôle.
Les facteurs de risques de ces AVC sont
l’obésité accompagnée de son lot de maladies
cardiovasculaires, ainsi que l’hypertension ou
encore le cholestérol. Les dégâts qu’ils
causent, même à petite échelle, sont
irréversibles.
L'isotrétinoïne en traitement de l'acné :
gare à la dépression (4)
L’isotrétinoïne, la seule molécule permettant de
traiter l’acné sévère, est susceptible de
provoquer des risques de dépression et de
suicide, c’est ce qui a poussé l’Agence
française de sécurité sanitaire des produits de
santé (Afssaps) à renforcer les conditions de sa
prescription. Cette dernière devrait ainsi être
bientôt précédée d’un test de détection des
troubles dépressifs.
Brigitte Dréno, dermatologue à Paris, insiste
sur l’importance d’un suivi régulier en
consultation. Une approche qui, observée
régulièrement, « permettrait de se rendre compte
de tout changement d’humeur ». Actuellement, les
jeunes filles sont reçues tous les mois pour
renouveler leur prescription, délivrée
exclusivement en l’absence de grossesse. En
effet, l'isotrétinoïne est susceptible de
provoquer des malformations graves chez le
fœtus. Elles doivent donc présenter un test de
grossesse négatif tous les mois pour poursuivre
leur traitement. Quant aux garçons, ils font
l’objet d’un contrôle psychologique « tous les
deux mois ».
45 ans, le début du déclin des capacités
cognitives ? (5)
Selon une étude menée par l'Inserm et l'University
College de Londres, et publiée dans le British
Medical Journal (BMJ), la dégradation des
capacités cognitives de l'homme commenceraient à
décliner dès l'âge de 45 ans.
Pas moins de 5.198 hommes et 2.192 femmes âgés
de 45 à 70 ans ont participé à cette étude qui
s’appuyait sur les résultats des tests de
mémoire, de vocabulaire, de raisonnement et
d'expression orale. Suivis médicalement sur dix
années et basée sur des tests individuels, les
personnes étudiées "montrent que les
performances cognitives (sauf pour les tests de
vocabulaire) déclinent avec l'âge et ce d'autant
plus rapidement que les gens sont plus âgés"
écrit l'Inserm.
En 10 ans, les performances en termes de
raisonnement ont décliné de 3,6% pour les hommes
de 45 à 49 ans, et de 9,6% pour ceux âgés de 65
à 70 ans. Chez les femmes, la baisse est
identique (-3,6%) pour la première tranche d'âge
mais moins marquée (-7,4%) pour la seconde. |
Zitouni
Imounachen
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Sources:
(1) La Vie
Eco;
(2)
maxisciences.com;
(3)
futura-sciences.com;
(4) futura-sciences.com;
(5) maxisciences.com; |
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Pharmacovigilance:
Notifiez, notifiez
(L'Officinal n° 89)
En savoir plus |
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INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE |
L’EMA
lance une réévaluation d’Aliskiren
L’Agence Européenne du Médicament
lance une investigation sur les
bénéfices et les risque associés à
l’antihypertenseur aliskiren. Après
la communication des résultats d’une
étude de phase 3 dénommée Altitude
sur l’antihypertenseur aliskiren
commercialisé sous le nom Rasilez et
Tektuma par le groupe pharmaceutique
Suisse Novartis et les raisons de
l’arrêt de l’étude pour sécurité
thérapeutique par un comité
d’experts indépendants, l’Agence
Européenne du Médicament a lancé une
réévaluation des bénéfices et des
risques de l’antihypertenseur.
Au vu des résultats cliniques ayant
motivé l’arrêt de l’essai clinique à
savoir une augmentation
significative par rapport au placébo
d’accidents cardiovasculaires sous
aliskiren chez des patients
souffrant d’insuffisance rénale et
de diabète de type2, l’Agence
Européenne du Médicament pourrait
émettre des restrictions
d’utilisation sur la prise
concomitante d’antihypertenseurs
comprenant aliskiren et un
inhibiteur de l’angiotensine ou un
inhibiteur ACE chez certains type de
patients à risque.
La croissance sur le marché du
dernier antihypertenseur Rasitrio,
une association comprenant de l’aliskiren
de l’amolodipine et de l’hydrochlorothiazide
approuvé en novembre 2011 en Europe
pourrait se révéler plus difficile
que prévue si des contre indications
sont imposées sur le produit.
Source: pharmactua.com |
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Prochains
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CASABLANCA
13ème Edition du Salon Médical Expo
Date: 12-15 janvier 2012
Lieu: Foire de Casablanca
Programme:
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CASABLANCA
Congrès annuel de pédiatrie
Date: 13 au 15 janvier 2012
Lieu: Hôtel Royal
Mansour-Casablanca
Organisateurs: L'Association
Casablancaise des Pédiatres Privés
Contact: ACCP 14, Rue Lavoisier
Résidence Shem's Casablanca
Tél.: 06 61 32 72 51
CASABLANCA
Les XVIIIèmes Echanges Internationaux
en Dermatologie
Thème: " Le
vieillissement cutané chez l'homme
et chez la femme"
Date: 20 et 21 janvier 2012
Lieu: Casablanca
Contact:
Tél.: 05 22 22 10 86
E-mail:
dermastic.asso@hotmail.com
drbourra@hotmail.com
Site web:
www.dermastic.asso.ma
MARRAKECH
Colloque National de Marrakech
Date: 27 au 28 janvier 2012
Lieu: Marrakech
Organisateurs: Syndicat des
Pharmaciens de Marrakech
Contact:
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NOUVEAUX AU MAROC |
Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles
spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous
diffusons , sans contre partie, des extraits des
mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces
informations, nous demandons à tous les
laboratoires de nous envoyer les mailings
correspondants à leurs nouveaux produits à
l'email suivant:
info@pharmacies.ma.
CELEBREX®
200 mg
Laboratoires:
Pfizer
Composition:
Celecoxib
Présentation:
10 gélules
Nouveau
PPM:
89,00 Dhs
FEBREX®
Laboratoires:
Pharmed
Composition:
Paracetamol, phéniramine et acide ascorbique.
Présentations:
Boite 8 sachets Adulte
PPM:
21,00 Dhs
Boite 8 sachets Adulte sans sucre
PPM:
20,00 Dhs
Boite 8 sachets Adulte Enfants
PPM:
19,00 Dhs
GEL-LARMES®
Laboratoires:
Théa/ Cooper Pharma
Composition:
carbomère
Présentation:
Tube de 10g
PPM:
41,00 Dhs
SOLIAN® 200 mg
Laboratoires:
Sanofi-Aventis
Composition:
Amisulpride
Présentation:
Boite
de 60 cp
PPM:
590,00 Dhs
AMLODIPINE WIN® 5
mg
Laboratoires:
Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine
Présentation:
Boite
de 14 cp
PPM:
19,00 Dhs
AMLODIPINE WIN® 5
mg
Laboratoires:
Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine
Présentation:
Boite
de 28 cp
PPM:
36,20
Dhs
AMLODIPINE WIN® 10
mg
Laboratoires:
Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine
Présentation:
Boite
de 14 cp
PPM:
33,60
Dhs
AMLODIPINE WIN® 10
mg
Laboratoires:
Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine
Présentation:
Boite
de 28 cp
PPM:
64,00
Dhs |
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Parmi les outils disponibles
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Doses maximales, Calcul de l'IMC,
Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du
poids idéal, Taille et poids du
nourrisson, Constantes biologiques,
Honoraire d'analyse, Calcul du
risque cardiovasculaire, PPM d'une
préparation, Bordereau de CNSS et
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