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Numéro: 113

12 décembre 2011

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Conflits d'intérêt: l’Afssaps entre le marteau et l’enclume…

Pour éviter d’essuyer une invalidation du conseil d’état Français en raison de conflits d’intérêt avérés avec certains laboratoires pharmaceutiques, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a refusé jeudi dernier de publier les recommandations d’un groupe de travail sur les anti-infectieux concernant les infections respiratoires hautes.
En réponse à cette décision, la quasi-totalité des experts : infectiologues, microbiologistes, hématologues, pédiatres et animateurs membres du groupe de travail ont présenté leur démission.

En prenant une telle décision, Dominique Maraninchi, directeur général de l’Afssaps, a anticipé sur la mise en application des dispositions prévues dans le projet de loi visant à maîtriser les conflits d’intérêt des experts.
Cette loi qui est actuellement en discussion, prévoit de récuser tout expert ayant un lien d’intérêt avec une firme pharmaceutique.

Les experts démissionnaires estiment dans leur majorité qu’ils ne peuvent accepter que les règles appliquées pour évaluer les conflits d’intérêt aient été changées entre le début de l’élaboration de leurs recommandations et la fin.

On peut se poser la question : est ce que l’Afssaps peut se passer aujourd'hui des experts qui ont souvent des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique ?
Probablement non, comme l’a confirmé Jean Pierre Door*, dans le dernier bulletin du Conseil de l’ordre des médecins de France: « si nous voulons avoir des experts de qualité, il faut qu’ils se trouvent sur le terrain. Ils ne doivent pas abandonner leurs recherches ».
Le Pr Michel Detilleux, du service de médecine interne de l’hôpital Cochin à Paris a , à son tour, affirmé sans équivoque que: « Les liens sont inévitables, mais il faut éviter le conflit »

En conclusion, l’affaire Médiator® a marqué la mémoire collective, la suspicion continuera à planer longtemps sur l’Afssaps et ses différentes commissions, à moins que la promulgation de la loi sur la sécurité du médicament permette réellement la maîtrise des conflits d’intérêt.

Abderrahim Derraji


Courrier du DG de l’Afssaps : Cliquer ici  
Courrier du groupe de travail : Cliquer ici

 

* Député UMP du Loiret et secrétaire de la Commission des Affaires sociales et rapporteur de la mission de l’Assemblée nationale sur le Médiator et la pharmacovigilance

 
 

Sécurité transfusionnelle préoccupante (1)
À l’occasion de la journée nationale du sang célébrée le 5 décembre, le Dr Mohammed Benajiba, directeur du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a attiré l’attention sur l’insuffisance des stocks.
Dans une déclaration à la MAP (Agence marocaine de presse), celui ci a souligné que le nombre de donneurs estimé à 0,75 % de la population ne permet pas de garantir la sécurité transfusionnelle minimum recommandée par l’OMS. En vue d’atteindre les stocks capables de faire face aux urgences, le Maroc se fixe un pourcentage de 2 % comme objectif pour 2011 et 2012.

Des médecins s'initient à la recherche clinique (2)
Un séminaire dédié aux professionnels de la santé intervenants dans les essais cliniques a été organisé, les 2 et 3 décembre à Skhirat, par le groupe Roche Maroc.
Cette manifestation a été animée par Isabelle Parain, fondatrice de For Drug Consulting, le centre de formation spécialisé dans la recherche clinique et la pharmacovigilance. cette formation de 16 heures a pour objectif la promotion de la recherche clinique en dotant le pays de ressources humaines qualifiées et aptes à mener à bien ce type de travaux scientifiques selon les normes internationales.
Selon Isabelle Parain, la recherche biomédicale est en nette progression ces dernières années, et le Maroc possède un potentiel considérable dans ce domaine. Le but de cette formation était de permettre aux professionnels de la santé bénéficiaires de ce programme d'acquérir l'ensemble de la méthodologie de la recherche clinique, de devenir autonome dans la mise en place et la gestion de ce type d'essai, tout en s'appropriant la règlementation nécessaire à la protection des patients.

Trisomie 21 : un traitement possible du déficit intellectuel ?
(3)
Les désordres intellectuels dont souffrent les malades atteints de trisomie 21 (T21) se manifestent notamment par des difficultés d’apprentissage, de mémorisation et de langage. Afin de corriger ces déficiences, le Dr Henri Bléhaut, directeur de la recherche de la Fondation Jérôme Lejeune, affirme que les chercheurs travaillent principalement selon deux axes : agir sur les gènes pour essayer de freiner leur expression, c’est-à-dire inhiber les protéines pour lesquelles ils codent. Ou agir directement dans le cerveau pour remédier aux défauts de câblage ou de transmission induits par la T21.
Ce sont justement les travaux du Professeur William Mobley (de l’université de Californie et de la faculté de médecine de San Diego) pour la recherche d’un traitement capable de corriger la déficience intellectuelle dans la T21 qui viennent d’être récompensés aujourd’hui par le Prix International Sisley - Jérôme Lejeune. "C’est l’un des premiers chercheurs à avoir cru qu’un traitement médicamenteux agissant sur ces troubles était possible dans la trisomie 21" souligne le Dr Bléhaut.
Le Professeur William Mobley a cherché à travailler directement sur les neurotransmetteurs du cerveau. En 2009, il obtenait de premiers résultats prometteurs grâce à la noradrénaline après avoir, en 2006, démontré l’intérêt d’inhiber la voie des récepteurs GABA. Aujourd’hui cette stratégie semble si prometteuse que le laboratoire Roche a annoncé en septembre, le lancement d’un premier essai clinique avec une molécule agoniste inverse GABA-A (qui inhibe la voie GABA). Le laboratoire Merck travaille lui aussi sur une molécule inhibitrice.
 
Prothèses mammaires : faut-il craindre les tumeurs ?(4)
Depuis l'annonce d'un premier décès à la suite d'un cancer d'une patiente ayant porté des prothèses mammaires non-conformes de la marque PIP, les femmes se posent des questions quant au risques encourues par celles qui portent des implants mammaires.
Le premier décès rapporté a été causé par un lymphome, une tumeur rare qui ne représente que 0,5% des tumeurs du sein. Les statistiques internationales disponibles montrent qu’il y a quasiment la même proportion de développer un cancer chez les porteuses de prothèses mammaires que pour les femmes ne portant pas de prothèses, précise la Confédération internationale des Sociétés de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique. Il est donc «difficile de savoir s'il s'agit d'une coïncidence ou d'une association», expliquent les spécialistes.
«Ce qui a pu paraître suspect ici, c'est qu'on avait trouvé des cellules malignes localisées au contact de la prothèse», explique le Dr Sydney Ohana, président d'honneur de la Société française de chirurgie esthétique. Toutefois, aucun lien n’a pour l’instant été établi entre l’implant et la tumeur.
Quant au nouveau cas de cancer chez une porteuse de prothèses PIP signalé jeudi par l'Afssaps, il relève d'un type différent de cancer, l'adénocarcinome. Or celui-ci est très fréquent. Selon le Dr Ohana, une femme sur 10, avec ou sans prothèse, développera un adénocarcinome et des études internationales montrent qu'il n'y a pas plus de cancers chez les porteuses de prothèses que chez les non-porteuses, quelle que soit la marque.
Le Dr Sydney Ohana conseille toutefois aux porteuses d'implants PIP, selon les recommandations de l'Afssaps, de consulter leur chirurgien et de passer une échographie tous les six mois. D'une façon générale, il invite toutes les femmes ayant des prothèses mammaires, quelle qu'en soit la marque, à à se soumettre à cet examen chaque année.

Truvada : inégal devant le VIH
(5)
Selon une étude américaine, dont les résultats ont été publiés dans le journal Science Translational Medicine, Truvada, le traitement de prévention contre l'infection au VIH/sida, n'offre pas une pénétration égale dans tous les tissus génitaux potentiellement exposés au VIH,
L'année dernière, une étude avait même démontré que la prise quotidienne d'une pilule combinant deux antirétroviraux permettait de réduire jusqu'à 73 % l'infection au VIH. Or, une nouvelle recherche laisse penser que les séronégatifs, les femmes particulièrement, doivent utiliser différentes doses du médicament pour être certains d'être protégés du virus.
C'est en analysant un groupe de 15 individus que la Dr Kristine Patterson et ses collègues de l'École de médecine de l'Université de la Caroline du Nord ont observé que les antirétroviraux se retrouvent à différentes concentrations dans certaines muqueuses et les sécrétions cervicales, vaginales et rectales.
Sur les deux antiviraux composant le Truvada, le ténofovir et l'emtricitabine, l'un était plutôt concentré et restait plus longtemps dans le tissu rectal, alors que l'autre se retrouvait plus dans les tissus cervicaux et vaginaux. Cette nouvelle donnée pourra être prise en compte pour les prochains essais destinés à prévenir l'infection par le VIH, estiment les chercheurs.

Métastases : une protéine ouvre des perspectives
(6)
Dans un article paru jeudi dans Nature, les chercheurs suisses de l'Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (Isrec) et de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont identifié une protéine jouant un rôle-clé dans le développement de métastases : la périostine.
«Sa présence dans les tissus agit comme un panneau indiquant aux cellules cancéreuses qu'elles peuvent s'installer ici pour se reproduire», explique Patrick Mehlen, directeur de laboratoire au Centre de lutte contre le cancer Léon Bérard à Lyon.
On savait depuis longtemps que les cellules cancéreuses sont nombreuses à migrer dans le sang mais que très peu parviennent à s'implanter.
Les chercheurs suisses ont travaillé sur des souris atteintes d'une forme virulente de cancer du sein humain qui métastase rapidement vers les poumons. Ils ont démontré que le nombre de métastases est grandement limité - jusqu'à cinq fois moins de tumeurs - chez les souris présentant une déficience en périostine. Les chercheurs ont par ailleurs trouvé un anticorps qui s'attache à la protéine et en inhibe les propriétés. En présence de cette molécule, les cellules-souches cancéreuses ne parviennent plus à se reproduire efficacement in vitro. L'équipe suisse cherche maintenant à prouver l'efficacité et l'absence de toxicité de la molécule chez l'animal.
Mettre au point une thérapie préventive capable d'empêcher l'apparition de métastases chez l'homme serait une avancée fondamentale. Si la théorie est belle, la mise en pratique pourrait malheureusement s'avérer compliquée.

Zitouni Imounachen

 
 
 
 

CAS DE COMPTOIR: LES POUX
(L'Officinal n° 88 )
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Analyse d'Ordonnance
Par Dr Han Dupont
Présidente d'Adapco
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INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

Genopharm menacé d'une interdiction d'exercice en France
Les laboratoires Genopharm et Alkopharma, qui appartiennent au même holding, viennent d’être sanctionnés en Suisse, où l'autorisation d'exploitation de l'entreprise Alkopharma a été suspendue à compter du 30 novembre. Cette sanction a fait suite à l’accusation du laboratoire d’avoir falsifié les dates de péremption de lots de Thiotepa, un traitement du cancer. De plus, Genopharm et Alkopharma sont depuis trois semaines sous le coup d'une information judiciaire du parquet de Paris. En France, l'Agence française du médicament doit suspendre l'autorisation de l'activité d'exploitant de Genopharm, après s'être assurée qu'il existait suffisamment de traitements adéquats en circulation pour que les patients ne soient pas lésés.

Source: pharmacies.ma

BioMérieux revoit à la baisse ses prévisions de croissance pour 2011
BioMérieux a revu à la baisse cette semaine ses prévisions de croissance sur 2011. En cause, « la dégradation de l’environnement de marché » qui « impacte l’accélération de l’activité attendue en cette fin d’année ».
Le groupe, qui réalise près de la moitié de ses ventes en Europe de l’Ouest, doit faire face dans cette région au ralentissement de l’économie et à la mise en place de plans d’austérité en Europe du Sud. A l’inverse, l’activité en Amérique du Nord reste solide et la croissance est dynamique dans les « Emerging 7 ». Par ailleurs, la microbiologie clinique, qui représente plus de 50 % du chiffre d’affaires du groupe, continue de croître plus rapidement que son marché et de gagner ainsi des parts de marché.
Selon Jean-Luc Bélingard, Président Directeur Général, BioMérieux fait face à une accélération de la dégradation de l’environnement économique en Europe de l’Ouest qui pénalise la croissance de son activité. Toutefois, les différentes équipes sont plus que jamais mobilisées pour atteindre nos objectifs et notre large diversification géographique ainsi que le succès confirmé de notre coeur de métier – la microbiologie clinique constituent des atouts majeurs. »
Source: Mypharma

 
Prochains RDV
5e Congrès National de Pharmacovigilance
Date: 15 décembre 2011
Lieu: CMPV Rabat
Programme: Cliquer ici


Forum International du Cancer
- Session d’Hiver -

La 4ème Edition du Cours Supérieur Francophone de Cancérologie Digestive
Date:
17 décembre 2011
Lieu:  Sofitel Jardin des Roses, Rabat.
Préprogramme: Cliquez ici

13ème Edition du Salon Médical Expo
Date: 12-15 janvier 2012
Lieu: Foire de Casablanca
Programme:
www.medicalexpo-maroc.com
Contact: Rue d'Agadir 20000 Casablanca
Tél.: 05 22 49 01 98
Fax: 05 22 49 01 31
E-mail: info@medicalexpo-maroc.com

 

NOUVEAUX AU MAROC

Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous diffusons , sans contre partie, des extraits des mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces informations, nous demandons à tous les laboratoires de nous envoyer les mailings correspondants à leurs nouveaux produits à l'email suivant: info@pharmacies.ma.

SOLIAN® 200 mg
Laboratoires:
Sanofi-Aventis
Composition:
Amisulpride
Présentation:
B
oite de 60 cp
PPM:
590,00 Dhs

AMLODIPINE WIN® 5 mg
Laboratoires:
Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine
Présentation:
Boite de 14 cp
PPM:
19,00 Dhs

AMLODIPINE WIN
® 5 mg
Laboratoires: Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine

Présentation: Boite de 28 cp
PPM:
36,20 Dhs

AMLODIPINE WIN
® 10 mg
Laboratoires: Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine

Présentation: Boite de 14 cp
PPM:
33,60 Dhs

AMLODIPINE WIN® 10 mg
Laboratoires: Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine

Présentation: Boite de 28 cp
PPM:
64,00 Dhs

ISTACYNE®  

Laboratoires: Synthemedic
Composition: doxycycline
Présentations:
Boite de 10 comprimés dosés à 100mg
PPM: 22,00 Dhs

Boite de 10 comprimés dosés à 200mg
PPM: 33,00 Dhs

LANPROL®  
Laboratoires: PHI
Composition: Lansoprazole
Présentations:
- Boite de 7  gélules
PPM: 30 Dhs

- Boite de 28 gélules
PPM: 80 Dhs

ZYRDOL®

Laboratoires: Laprophan
Composition: Métronidazole
Présentations:
- Boite de 20 Cps pelliculés
dosés à 500 mg
PPM: 29 Dhs

- Boite de 20 Cps pelliculés
dosés à 250 mg
PPM: 17 Dhs

- Suspension buvable dosée à 125 mg/5ml en flacon de 120 ml
PPM: 22 Dhs

- Solution injectable pour perfusion dosée à 500mg / 100ml en boite de 1 flacon de 100ml 
PPM: 50 Dhs

ZYRDOL GYN®  

Laboratoires: Laprophan
Composition: Métronidazole
Présentation:
Boite de 10 ovules gynécologiques  
dosés à 500 mg
PPM: 25 Dhs

 
BON A SAVOIR

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Email: info@pharmacies.ma

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Sources:


(1) MAP;
(2) lematin.ma; 
(3) maxisciences.com; 
(4) lefigaro.fr;
(5) radio-canada.ca;
(6) lefigaro.fr;
 
 
   

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