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Conflits
d'intérêt: l’Afssaps entre le marteau et l’enclume… |
Pour éviter d’essuyer une
invalidation du conseil d’état
Français en raison de conflits
d’intérêt avérés avec certains
laboratoires pharmaceutiques,
l’Agence française de sécurité
sanitaire des produits de santé
(Afssaps) a refusé jeudi dernier de
publier les recommandations d’un
groupe de travail sur les
anti-infectieux concernant les
infections respiratoires hautes.
En réponse à cette décision, la
quasi-totalité des experts :
infectiologues, microbiologistes,
hématologues, pédiatres et
animateurs membres du groupe de
travail ont présenté leur démission.
En prenant une telle décision,
Dominique Maraninchi, directeur
général de l’Afssaps, a anticipé sur
la mise en application des
dispositions prévues dans le projet
de loi visant à maîtriser les
conflits d’intérêt des experts.
Cette loi qui est actuellement en
discussion, prévoit de récuser tout
expert ayant un lien d’intérêt avec
une firme pharmaceutique.
Les experts démissionnaires estiment
dans leur majorité qu’ils ne peuvent
accepter que les règles appliquées
pour évaluer les conflits d’intérêt
aient été changées entre le début de
l’élaboration de leurs
recommandations et la fin.
On peut se poser la question : est
ce que l’Afssaps peut se passer
aujourd'hui des experts qui ont
souvent des liens d’intérêt avec
l’industrie pharmaceutique ?
Probablement non, comme l’a confirmé
Jean Pierre Door*, dans le dernier
bulletin du Conseil de l’ordre des
médecins de France: « si nous
voulons avoir des experts de
qualité, il faut qu’ils se trouvent
sur le terrain. Ils ne doivent pas
abandonner leurs recherches ».
Le Pr Michel Detilleux, du service
de médecine interne de l’hôpital
Cochin à Paris a , à son tour,
affirmé sans équivoque que: « Les
liens sont inévitables, mais il faut
éviter le conflit »
En conclusion, l’affaire Médiator® a
marqué la mémoire collective, la
suspicion continuera à planer
longtemps sur l’Afssaps et ses
différentes commissions, à moins que
la promulgation de la loi sur la
sécurité du médicament permette
réellement la maîtrise des conflits
d’intérêt. |
Abderrahim Derraji |
Courrier du DG de l’Afssaps :
Cliquer ici
Courrier du groupe de travail :
Cliquer ici
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*
Député UMP du Loiret et secrétaire
de la Commission des Affaires
sociales et rapporteur de la mission
de l’Assemblée nationale sur le
Médiator et la pharmacovigilance |
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Sécurité transfusionnelle préoccupante (1)
À l’occasion de la journée nationale du sang
célébrée le 5 décembre, le Dr Mohammed Benajiba,
directeur du Centre National de Transfusion
Sanguine (CNTS) a attiré l’attention sur
l’insuffisance des stocks.
Dans une déclaration à la MAP (Agence marocaine
de presse), celui ci a souligné que le nombre de
donneurs estimé à 0,75 % de la population ne
permet pas de garantir la sécurité
transfusionnelle minimum recommandée par l’OMS.
En vue d’atteindre les stocks capables de faire
face aux urgences, le Maroc se fixe un
pourcentage de 2 % comme objectif pour 2011 et
2012.
Des médecins s'initient à la recherche
clinique (2)
Un séminaire dédié
aux professionnels de la santé intervenants dans
les essais cliniques a été organisé, les 2 et 3
décembre à Skhirat, par le groupe Roche Maroc.
Cette manifestation a été animée par Isabelle
Parain, fondatrice de For Drug Consulting, le
centre de formation spécialisé dans la recherche
clinique et la pharmacovigilance. cette
formation de 16 heures a pour objectif la
promotion de la recherche clinique en dotant le
pays de ressources humaines qualifiées et aptes
à mener à bien ce type de travaux scientifiques
selon les normes internationales.
Selon Isabelle Parain, la recherche biomédicale
est en nette progression ces dernières années,
et le Maroc possède un potentiel considérable
dans ce domaine. Le but de cette formation était
de permettre aux professionnels de la santé
bénéficiaires de ce programme d'acquérir
l'ensemble de la méthodologie de la recherche
clinique, de devenir autonome dans la mise en
place et la gestion de ce type d'essai, tout en
s'appropriant la règlementation nécessaire à la
protection des patients.
Trisomie 21 : un traitement possible du déficit
intellectuel ?
(3)
Les désordres intellectuels dont souffrent les
malades atteints de trisomie 21 (T21) se
manifestent notamment par des difficultés
d’apprentissage, de mémorisation et de langage.
Afin de corriger ces déficiences, le Dr Henri
Bléhaut, directeur de la recherche de la
Fondation Jérôme Lejeune, affirme que les
chercheurs travaillent principalement selon deux
axes : agir sur les gènes pour essayer de
freiner leur expression, c’est-à-dire inhiber
les protéines pour lesquelles ils codent. Ou
agir directement dans le cerveau pour remédier
aux défauts de câblage ou de transmission
induits par la T21.
Ce sont justement les travaux du Professeur
William Mobley (de l’université de Californie et
de la faculté de médecine de San Diego) pour la
recherche d’un traitement capable de corriger la
déficience intellectuelle dans la T21 qui
viennent d’être récompensés aujourd’hui par le
Prix International Sisley - Jérôme Lejeune.
"C’est l’un des premiers chercheurs à avoir cru
qu’un traitement médicamenteux agissant sur ces
troubles était possible dans la trisomie 21"
souligne le Dr Bléhaut.
Le Professeur William Mobley a cherché à
travailler directement sur les
neurotransmetteurs du cerveau. En 2009, il
obtenait de premiers résultats prometteurs grâce
à la noradrénaline après avoir, en 2006,
démontré l’intérêt d’inhiber la voie des
récepteurs GABA. Aujourd’hui cette stratégie
semble si prometteuse que le laboratoire Roche a
annoncé en septembre, le lancement d’un premier
essai clinique avec une molécule agoniste
inverse GABA-A (qui inhibe la voie GABA). Le
laboratoire Merck travaille lui aussi sur une
molécule inhibitrice.
Prothèses mammaires :
faut-il craindre les tumeurs ?(4)
Depuis l'annonce d'un premier décès à la suite
d'un cancer d'une patiente ayant porté des
prothèses mammaires non-conformes de la marque
PIP, les femmes se posent des questions quant au
risques encourues par celles qui portent des
implants mammaires.
Le premier décès rapporté a été causé par un
lymphome, une tumeur rare qui ne représente que
0,5% des tumeurs du sein. Les statistiques
internationales disponibles montrent qu’il y a
quasiment la même proportion de développer un
cancer chez les porteuses de prothèses mammaires
que pour les femmes ne portant pas de prothèses,
précise la Confédération internationale des
Sociétés de chirurgie plastique reconstructrice
et esthétique. Il est donc «difficile de savoir
s'il s'agit d'une coïncidence ou d'une
association», expliquent les spécialistes.
«Ce qui a pu paraître suspect ici, c'est qu'on
avait trouvé des cellules malignes localisées au
contact de la prothèse», explique le Dr Sydney
Ohana, président d'honneur de la Société
française de chirurgie esthétique. Toutefois,
aucun lien n’a pour l’instant été établi entre
l’implant et la tumeur.
Quant au nouveau cas de cancer chez une porteuse
de prothèses PIP signalé jeudi par l'Afssaps, il
relève d'un type différent de cancer,
l'adénocarcinome. Or celui-ci est très fréquent.
Selon le Dr Ohana, une femme sur 10, avec ou
sans prothèse, développera un adénocarcinome et
des études internationales montrent qu'il n'y a
pas plus de cancers chez les porteuses de
prothèses que chez les non-porteuses, quelle que
soit la marque.
Le Dr Sydney Ohana conseille toutefois aux
porteuses d'implants PIP, selon les
recommandations de l'Afssaps, de consulter leur
chirurgien et de passer une échographie tous les
six mois. D'une façon générale, il invite toutes
les femmes ayant des prothèses mammaires, quelle
qu'en soit la marque, à à se soumettre à cet
examen chaque année.
Truvada : inégal devant le VIH(5)
Selon une étude américaine, dont les résultats
ont été publiés dans le journal Science
Translational Medicine, Truvada, le traitement
de prévention contre l'infection au VIH/sida,
n'offre pas une pénétration égale dans tous les
tissus génitaux potentiellement exposés au VIH,
L'année dernière, une étude avait même démontré
que la prise quotidienne d'une pilule combinant
deux antirétroviraux permettait de réduire
jusqu'à 73 % l'infection au VIH. Or, une
nouvelle recherche laisse penser que les
séronégatifs, les femmes particulièrement,
doivent utiliser différentes doses du médicament
pour être certains d'être protégés du virus.
C'est en analysant un groupe de 15 individus que
la Dr Kristine Patterson et ses collègues de
l'École de médecine de l'Université de la
Caroline du Nord ont observé que les
antirétroviraux se retrouvent à différentes
concentrations dans certaines muqueuses et les
sécrétions cervicales, vaginales et rectales.
Sur les deux antiviraux composant le Truvada, le
ténofovir et l'emtricitabine, l'un était plutôt
concentré et restait plus longtemps dans le
tissu rectal, alors que l'autre se retrouvait
plus dans les tissus cervicaux et vaginaux.
Cette nouvelle donnée pourra être prise en
compte pour les prochains essais destinés à
prévenir l'infection par le VIH, estiment les
chercheurs.
Métastases : une protéine ouvre des perspectives(6)
Dans un article paru jeudi dans Nature, les
chercheurs suisses de l'Institut suisse de
recherche expérimentale sur le cancer (Isrec) et
de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)
ont identifié une protéine jouant un rôle-clé
dans le développement de métastases : la
périostine.
«Sa présence dans les tissus agit comme un
panneau indiquant aux cellules cancéreuses
qu'elles peuvent s'installer ici pour se
reproduire», explique Patrick Mehlen, directeur
de laboratoire au Centre de lutte contre le
cancer Léon Bérard à Lyon.
On savait depuis longtemps que les cellules
cancéreuses sont nombreuses à migrer dans le
sang mais que très peu parviennent à
s'implanter.
Les chercheurs suisses ont travaillé sur des
souris atteintes d'une forme virulente de cancer
du sein humain qui métastase rapidement vers les
poumons. Ils ont démontré que le nombre de
métastases est grandement limité - jusqu'à cinq
fois moins de tumeurs - chez les souris
présentant une déficience en périostine. Les
chercheurs ont par ailleurs trouvé un anticorps
qui s'attache à la protéine et en inhibe les
propriétés. En présence de cette molécule, les
cellules-souches cancéreuses ne parviennent plus
à se reproduire efficacement in vitro. L'équipe
suisse cherche maintenant à prouver l'efficacité
et l'absence de toxicité de la molécule chez
l'animal.
Mettre au point une thérapie préventive capable
d'empêcher l'apparition de métastases chez
l'homme serait une avancée fondamentale. Si la
théorie est belle, la mise en pratique pourrait
malheureusement s'avérer compliquée. |
Zitouni
Imounachen |
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CAS DE COMPTOIR: LES POUX
(L'Officinal n° 88 )
Cliquer
ici |
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Analyse d'Ordonnance
Par Dr Han Dupont
Présidente d'Adapco
Cliquez ici |
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INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE |
Genopharm menacé d'une interdiction
d'exercice en France
Les laboratoires Genopharm et
Alkopharma, qui appartiennent au
même holding, viennent d’être
sanctionnés en Suisse, où
l'autorisation d'exploitation de
l'entreprise Alkopharma a été
suspendue à compter du 30 novembre.
Cette sanction a fait suite à
l’accusation du laboratoire d’avoir
falsifié les dates de péremption de
lots de Thiotepa, un traitement du
cancer. De plus, Genopharm et
Alkopharma sont depuis trois
semaines sous le coup d'une
information judiciaire du parquet de
Paris. En France, l'Agence française
du médicament doit suspendre
l'autorisation de l'activité
d'exploitant de Genopharm, après
s'être assurée qu'il existait
suffisamment de traitements adéquats
en circulation pour que les patients
ne soient pas lésés.
Source:
pharmacies.ma
BioMérieux revoit à la baisse ses
prévisions de croissance pour 2011
BioMérieux a revu à la baisse cette
semaine ses prévisions de croissance
sur 2011. En cause, « la dégradation
de l’environnement de marché » qui «
impacte l’accélération de l’activité
attendue en cette fin d’année ».
Le groupe, qui réalise près de la
moitié de ses ventes en Europe de
l’Ouest, doit faire face dans cette
région au ralentissement de
l’économie et à la mise en place de
plans d’austérité en Europe du Sud.
A l’inverse, l’activité en Amérique
du Nord reste solide et la
croissance est dynamique dans les «
Emerging 7 ». Par ailleurs, la
microbiologie clinique, qui
représente plus de 50 % du chiffre
d’affaires du groupe, continue de
croître plus rapidement que son
marché et de gagner ainsi des parts
de marché.
Selon Jean-Luc Bélingard, Président
Directeur Général, BioMérieux fait
face à une accélération de la
dégradation de l’environnement
économique en Europe de l’Ouest qui
pénalise la croissance de son
activité. Toutefois, les différentes
équipes sont plus que jamais
mobilisées pour atteindre nos
objectifs et notre large
diversification géographique ainsi
que le succès confirmé de notre
coeur de métier – la microbiologie
clinique constituent des atouts
majeurs. »
Source: Mypharma |
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Prochains
RDV |
5e Congrès National de
Pharmacovigilance
Date: 15 décembre 2011
Lieu: CMPV Rabat
Programme:
Cliquer ici
Forum
International du Cancer
- Session d’Hiver -
La 4ème Edition du Cours Supérieur
Francophone de Cancérologie
Digestive
Date: 17 décembre 2011
Lieu: Sofitel Jardin
des Roses, Rabat.
Préprogramme:
Cliquez ici
13ème Edition du Salon Médical Expo
Date: 12-15 janvier 2012
Lieu: Foire de Casablanca
Programme:
www.medicalexpo-maroc.com
Contact: Rue d'Agadir 20000
Casablanca
Tél.: 05 22 49 01 98
Fax: 05 22 49 01 31
E-mail:
info@medicalexpo-maroc.com
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NOUVEAUX AU MAROC |
Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles
spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous
diffusons , sans contre partie, des extraits des
mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces
informations, nous demandons à tous les
laboratoires de nous envoyer les mailings
correspondants à leurs nouveaux produits à
l'email suivant:
info@pharmacies.ma.
SOLIAN® 200 mg
Laboratoires:
Sanofi-Aventis
Composition:
Amisulpride
Présentation:
Boite
de 60 cp
PPM:
590,00 Dhs
AMLODIPINE WIN® 5
mg
Laboratoires:
Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine
Présentation:
Boite
de 14 cp
PPM:
19,00 Dhs
AMLODIPINE WIN® 5
mg
Laboratoires:
Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine
Présentation:
Boite
de 28 cp
PPM:
36,20
Dhs
AMLODIPINE WIN® 10
mg
Laboratoires:
Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine
Présentation:
Boite
de 14 cp
PPM:
33,60
Dhs
AMLODIPINE WIN® 10
mg
Laboratoires:
Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine
Présentation:
Boite
de 28 cp
PPM:
64,00
Dhs
ISTACYNE®
Laboratoires: Synthemedic
Composition: doxycycline
Présentations:
Boite de 10 comprimés dosés à 100mg
PPM: 22,00 Dhs
Boite de 10 comprimés dosés à 200mg
PPM: 33,00 Dhs
LANPROL®
Laboratoires: PHI
Composition: Lansoprazole
Présentations:
- Boite de 7 gélules
PPM: 30 Dhs
- Boite de 28 gélules
PPM: 80 Dhs
ZYRDOL®
Laboratoires: Laprophan
Composition: Métronidazole
Présentations:
- Boite de 20 Cps pelliculés
dosés à 500 mg
PPM: 29 Dhs
- Boite de 20 Cps pelliculés
dosés à 250 mg
PPM: 17 Dhs
- Suspension buvable dosée à 125 mg/5ml en
flacon de 120 ml
PPM: 22 Dhs
- Solution injectable pour perfusion dosée à
500mg / 100ml en boite de 1 flacon de 100ml
PPM: 50 Dhs
ZYRDOL GYN®
Laboratoires: Laprophan
Composition: Métronidazole
Présentation:
Boite de 10 ovules gynécologiques
dosés à 500 mg
PPM: 25 Dhs |
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BON A
SAVOIR |
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A vos plumes
N'hésitez pas de nous envoyer vos écrits, vos
remarques et vos suggestions à l'adresse:
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Syndicats
et associations: à vos claviers
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information en provenance des syndicats , des conseils ou des
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Pour ce faire, les syndicats et les associations sont priés de
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