PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°644 19 septembre 2022
28109 Destinataires
ESSENTIALE 10 OCTOBRE 2023
[ ÉDITORIAL ]
Faut-il «sucrer» les édulcorants ?

Par Abderrahim DERRAJI, Docteur en pharmacie
 

Une étude de cohorte prospective à grande échelle dont les résultats ont été publiés dans la revue «The British Medical Journal» suggère une association directe potentielle entre une consommation accrue d'édulcorants artificiels, en particulier l'aspartame l'acésulfame potassique et le sucralose et un risque accru de maladie cardiovasculaire.

Cette étude, menée par une équipe de chercheurs français, a été conduite chez 103.400 adultes qui ont été suivis entre 2009 et 2021 afin d’évaluer l’impact des édulcorants sur la santé de ceux qui en consomment.

Le sorbitol et sirop de sorbitol E420, le mannitol E421 ou l’aspartame E951 font partie des nombreux sucres de substitution utilisés dans l’industrie alimentaire. Ces édulcorants sont présents dans de nombreux aliments. Paradoxalement, les consommateurs utilisent de plus en plus d’aliments dits «allégés» pour réduire leur consommation en sucre qui est associée aux maladies chroniques. Mais cette étude pourrait tout remettre en question !

Le plus inquiétant, c’est que les édulcorants artificiels qui sont souvent contestés sont présents dans des milliers de marques d'aliments et de boissons à travers le monde.

On ose espérer que les résultats des réévaluations qui sont actuellement menées par l'Autorité européenne de sécurité des aliments et par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et d'autres agences de santé à travers le monde pourront nous permettre d’y voir plus clair au sujet des édulcorants censés réduire la prévalence de l’obésité et des maladies métaboliques…
Source : lien  

 

Revue de presse
Étude Secure : Une pilule associant un antiagrégant plaquettaire, une statine et un IEC réduit la fréquence des événements cardiovasculaires majeurs Étude Secure : Une pilule associant un antiagrégant plaquettaire, une statine et un IEC réduit la fréquence des événements cardiovasculaires majeurs

Une étude clinique de phase 3 randomisée et contrôlée a été menée dans 113 centres européens. Les patients qui ont pris part à cette étude devaient avoir eu un infarctus du myocarde dans les 6 mois précédant l’inclusion. Ils devaient également être âgés de plus de 75 ans ou d’au moins 65 ans avec un facteur de risque supplémentaire (diabète, insuffisance rénale, antécédent d’IDM, de revascularisation coronaire ou d'accident vasculaire cérébral).

Les auteurs de cette étude suggèrent que l’administration d’une polypilule associant l'aspirine (100 mg), ramipril (2,5, 5 ou 10 mg) et atorvastatine (20 ou 40 mg) permet de baisser la fréquence des événements cardiovasculaires majeurs parmi une population âgée ayant eu un infarctus du myocarde (IDM) au cours des six derniers mois (plus de 75 ans ou plus de 65 ans avec un facteur de risque supplémentaire).

D’après les auteurs de cette étude, ces résultats sont transposables à ce qui peut être attendu en population générale, car les analyses montrent des résultats comparables lorsqu’elles sont conduites selon l’âge, le sexe, l’existence d’une comorbidité (diabète, maladie rénale chronique…) ou le pays d’appartenance.

Les polypilules, ou associations fixes, permettent une meilleure observance aux traitements et d’autres études avaient déjà montré l’apport d’associations fixes en prévention primaire.  

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Une firme sud-africaine a réussi à produire en petite quantité un vaccin anti-Covid à ARN messager  Une firme sud-africaine a réussi à produire en petite quantité un vaccin anti-Covid à ARN messager

Le laboratoire pharmaceutique sud-africain Afrigen a pu produire, en petite quantité, une copie du vaccin Spikevax® mis au point par la firme américaine Moderna.

Depuis, Afrigen cherche à développer et à produire à grande échelle des formulations moins onéreuses et plus thermostables pour permettre une large utilisation de ce vaccin en Afrique.

Le problème d’accessibilité au vaccin anti-Covid-19 qui s’est posé en Afrique est à l’origine d’un projet international de transfert de technologie.

Concrètement, dès 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en place un centre de transfert de technologie dont l’objectif est de diffuser la production de vaccins anti-Covid-19 à ARN messager dans les pays à bas ou moyens revenus.

Ce projet est soutenu par plusieurs organismes internationaux, des gouvernements, et par de nombreux chercheurs à travers le monde.

Le vaccin mis au point par Afrigen utilise la séquence d'ARN messager publiée par l'Université Stanford. La firme sud-africaine espérait conclure un accord avec Moderna, d’autant plus que cette firme a déclaré renoncer à ses droits de propriété industrielle le temps de la pandémie.

Mais comme Moderna et Pfizer-BioNTech ont refusé d'aider Afrigen au plan technique, le délai de mise au point d'une production de masse du vaccin passera de 1 à 3 ans.

La technologie des vaccins à ARN messager a montré son intérêt dans la Covid-19 comme elle pourrait avoir des applications pour d’autres pathologies. C’est sans doute ce qui explique la bataille des droits de propriété industrielle sur cette technologie. L’exemple sud-africain peut être considéré par certains opérateurs économiques comme un précédent dangereux pour leurs intérêts particuliers.
Source : Prescrire

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L'OMS ne recommande plus l’utilisation de Xevudy et de Ronapreve contre la Covid-19 L'OMS ne recommande plus l’utilisation de Xevudy et de Ronapreve contre la Covid-19

Dans la dernière version de leur guide des traitements anti-Covid, publié le vendredi dernier dans le «British Medical Journal», les experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) «recommandent fortement» de ne pas utiliser le Xevudy (sotrovimab) et le Ronapreve (casirivimab-imdevimab) dans la prise en charge des cas de Covid-19.

Ces anticorps monoclonaux étaient jusqu'ici préconisés avec prudence par l'OMS dans la prise en charge des malades atteints d'une forme légère de la Covid-19 et présentant un risque d'évolution vers une forme plus grave.

La circulation du variant Omicron qui a démarré fin 2021 a remis en cause l'intérêt de ces traitements. Sur la base de plusieurs études in vitro, les experts de l'OMS estiment désormais que ces traitements sont probablement inefficaces face aux souches Omicron en circulation.

Les experts de l’OMS ont aussi procédé à l’actualisation des recommandations sur d'autres traitements comme le remdesivir de Gilead. Ce traitement qui était initialement recommandé uniquement pour la prise en charge des formes légères de la Covid-19, des études ont révélé que ce traitement peut même être envisagé dans certaines formes graves.

Toutefois, dans les cas les plus graves, dits «critiques», les études n’ont pas révélé un bénéfice du remdesivir. Les experts déconseillent donc son usage dans ces cas-ci. Ils indiquent également que même dans les cas où il peut être utilisé, ce traitement n'a qu'un intérêt «modeste» avec un degré de certitude qui n'est que «modéré»
Source : https://www.rts.ch/

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