VIGNT SEPTIÈME CONGRÈS DE L'UNION DES SPHARMACIENS
ARABES :
"Avenir et perspectives de la profession pharmaceutique"
La ville de Damas a accueilli le 27éme congrès de l’Union des Pharmaciens Arabes (UPA) les 11, 12 et 13 avril 2010. Ce Congrès qui a été organisé conjointement par l’UPA et le Syndicat des Pharmaciens de Syrie, a drainé un millier de participants venus de 14 pays arabes pour suivre les 65 conférences programmées par les organisateurs.

L’inauguration de ce congrès en présence du premier ministre syrien Mohamed Naji Atri et de plusieurs ambassadeurs de pays arabes témoigne de l’intérêt qu’accorde le gouvernement syrien à de telles rencontres. Cet intérêt est dicté, entre autres, par l’évolution que connaît le secteur pharmaceutique à travers toutes les nations arabes.

Plusieurs thèmes d’actualités ont été traités par des responsables de différents organismes professionnels, par des professeurs et par des chercheurs. C’est ainsi que plusieurs orateurs ont passé en revue les dangers de la contrefaçon, l’intérêt de la formation continue des pharmaciens, l’importance de l'éducation thérapeutique du malade et  l'analyse d’ordonnances, de l'évolution du dossier d’enregistrement unifié, de l'utilisation des plantes médicinales dans les pays arabes, etc.…

La forte affluence des pharmaciens conjuguée à l’accueil exceptionnel qui leur a été réservé ont confirmé l’importance qu’accordent les pharmaciens arabes et leurs organismes à de telles rencontres. Malheureusement, et contrairement aux autres pays du Maghreb, la participation du Maroc a été timide et surtout en inadéquation avec le développement que connaît son secteur pharmaceutique.
Un grand bravo aux organisateurs.

 

Quelques recommandations issues du 27e Congrès de l'UPA :
- La nécessité d’une entraide entre les pays arabes et de l’adoption de textes de loi pour lutter efficacement contre la contrefaçon des médicaments.
- La nécessite d’œuvrer pour une collaboration entre ces différents pays dans le domaine de la biotechnologie,
- La nécessité de la mise en place d’une politique commune dans le but de favoriser la production de produits stratégiques tels que les vaccins, les anticancéreux, les dérivés du sang, etc.…
- La nécessité d’œuvrer pour affirmer le rôle du pharmacien d’officine dans l’ETP et dans les campagnes de sensibilisation des citoyens,
- La nécessite d’une collaboration effective entre tous les pharmaciens arabes pour développer l’industrie pharmaceutique de leurs pays respectifs et de faire appel à la ligue arabe pour que cette collaboration puisse être consolidée.  
Pharmacie.ma