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SIXIÈMES JOURNÉES PHARMACEUTIQUES D'AGADIR :
DE L'UTILITÉ DE LA MOBILISATION

C'est sous thème « Pour un Acte Pharmaceutique citoyen » que  la capitale du Souss  a abrité le 30 avril et le 1 mai 2010 la 6éme édition de ses Journées pharmaceutiques .

La séance inaugurale de cette manifestation s’est tenue en présence de M. Mohamed Boussaid, Wali d’Agadir et de tous les présidents des organismes professionnels: FNSPM, SPOWA, CRPOS et CRPON. Ces responsables ont permis aux pharmaciens venus nombreux assister à cette rencontre, de profiter des conférences sur l’état des lieux du secteur afin d’élaborer des recommandations dans le but de sortir la pharmacie d’officine de sa crise.

Lors de la première table ronde qui a eu pour thème : « Quelle visibilité à long terme pour l’officine au Maroc ? », le président de la FNSPM, M. Kamal Belhaj a exhorté les pharmaciens à se mobiliser davantage derrière la fédération et leurs syndicats, tandis que M. Ilyass Kabbaj les a plutôt incité au respect strict du code de déontologie et a une pratique officinale conforme aux textes de loi en vigueur, pour que le pharmacien puisse renouer avec le statut qui fut jadis sien.

De son côté, Le professeur Yahya Cherrah a présenté les spécificités de l’enseignement de la pharmacie au Maroc ainsi que le projet de réforme de la faculté de médecine et de pharmacie. Pour finir, M. Bouhmadi, président des laboratoires Zenith-Pharma et past président du COPFR, a fait part à l’assistance de l’état des lieux du secteur de la santé et des différentes opportunités qu’offre l’industrie pharmaceutique aux pharmaciens. 

La deuxième table ronde qui a eu comme thème : « La santé du citoyen et le monopole pharmaceutique » a été conjointement animée par M. Laghdaf Rhaouti et par M. Kamal Belhaj. Après avoir défini le monopole du pharmacien, et après avoir énuméré les différentes atteintes de celui-ci, le président du CRPON a proposé la mise en place d’un observatoire pour que le monopole du pharmacien soit préservé. M. Belhaj a, quant-à lui, pointé du doigt les dérives de certains laboratoires, de certains grossistes-répartiteurs, de la CNOPS et de certaines associations de malades.

Dans ce même exposé, il a également insisté sur la nécessité de la mise en place d’une formation continue mieux structurée et sur l’exploitation de certaines pistes adoptées par les pharmaciens d’autres pays pour améliorer les services rendus aux malades tels que la notion du pharmacien correspondant, les soins pharmaceutiques, l’ETP, etc… 

D’autres conférences et ateliers qui rentrent dans le cadre de la formation continue ont été programmés au sujet de la dépression, le cancer, le merchandising et l’œil rouge. 

Les organisateurs et à leur  tête la dynamique Fadwa Benslimane ont mis les bouchées doubles pour permettre pharmaciens de joindre l'utile à l'agréable et congédier  l'espace d'un weekend, le pessimisme qui hante de plus en plus nos rencontres !…

Un grand bravo à tous les pharmaciens d’Agadir.

Pharmacies.ma 4 mai 2010

Discours inaugural lu par le président du syndicat
des Pharmaciens d'Officine de la Wilaya d'Agadir, Mohamed SAHIBI.

VENDREDI  30 AVRIL  2010

Monsieur  le wali, messieurs  les représentants des autorités locales, messieurs  les présidents  de nos instances ordinales et fédérale, chères consœurs, chers confrères.
C’est pour moi un plaisir et un grand honneur de m’adresser à vous dans cette grande manifestation qui nous réunie aujourd’hui, en ma qualité de président du syndicat des pharmaciens d’officine de la wilaya d’Agadir.

Mes dames, messieurs, avant tout propos je voudrai exprimer mes sincères remerciements, en mon nom propre et au nom de tous les membres du comité organisateur, à nos invités et nos conférenciers qui ont eu l’amabilité d’accepter notre invitation.
Un hommage particulier à nos sponsors ,à leur tête les laboratoires pharmaceutiques ZENITH PHARMA, les laboratoires pharmaceutiques LAPROPHAN ainsi que les autres laboratoires à savoir COOPER MAROC,SOTHEMA,GALENICA,PFEIZER, et tous les laboratoires qui ont répondu favorablement et qui sans leur partenariat , ces journées n’auraient pas lieu, nous remercions aussi nos grossisteries locales SOREMED,COPHAG et SOREPHA pou leur participation et leur présence permanente à nos cotés, comme nous remercions les grossisteries GPM et CPRE.

J’adresse également mes remerciements à toutes nos consœurs et à tous confrères qui sont venus de toutes les villes du royaume, à vous tous je souhaite la bien venue et un agréable séjour à Agadir.

Mesdames, messieurs, le syndicat des pharmaciens d’officine de la wilaya d’Agadir organise ses 6èmes journées pharmaceutiques sous le thème : POUR UN ACTE PHARMACEUTIQUE CITOYEN, oui, le pharmacien, par qualité d’éducateur de santé est un atout majeur pour contribuer à améliorer la santé du citoyen et son bien être, nous avons la profonde conviction que ce rôle social, joué pleinement, peut contribuer au développement.

Encore une je vous souhaite le bien venu.
Merci de votre attention.

 

Discours inaugural pronnoncé par la présidente du comité d'organisation
des 6émes journées pharmaceutiques,
 Mme Fadoua Benslimane

Monsieur le Wali d'Agadir,
Messieurs les responsables des instances ordinales et fédérales, honorables invités,  chères consoeurs, chers confrères;
Le Syndicat des pharmaciens d'Agadir est heureux de vous souhaiter la bienvenue, à l'occasion de la tenue de ses sixièmes journées pharmaceutiques.

Le thème retenu pour cette édition est " Pour un acte pharmaceutique citoyen"
Pourquoi un tel thème et quels sont les raisons de ce choix ?
Vous n'êtes pas sans savoir, honorable assistance que toute politique de santé a pour objectif suprême l'intérêt du citoyen.
Le pharmacien en tant que professionnel de santé a t-il sa place dans cette politique et contribue t-il à cet objectif?

Il est vrai que le pharmacien d'officine est à la fois un professionnel libéral de santé et un professionnel exerçant un acte commercial. Cette dichotomie fait que l'identité même du pharmacien se brouille pour le public, voire, aux yeux même des autorités étatiques  de tutelle.

L'acte pharmaceutique n'est pas répertorié, ni valorisé comme il se doit . La rémunération du pharmacien fondée exclusivement sur la marge commerciale, fait qu'une partie de l'activité de l'officinale est réalisée de façon gratuite, ou non identifiée.

Loin de nous l'idée de vouloir revendiquer une rémunération pour service rendu au citoyen, mais il est important de mettre en exergue la vocation citoyenne de l'officinal.

Est-il nécessaire de le prouver?

La qualité scientifique des études conduisant au diplôme de pharmacien, et la difficulté de ces études donnent incontestablement du poids à l'intervention du pharmacien et à ses conseils. Sa proximité du citoyen est également saluée. C'est le professionnel de santé le plus proche et le plus facile à contacter.

Le réseau officinal,  part sa répartition homogène sur tout le territoire, par ses capacités quantitatives d'accueil, et par les compétences qu'il réunit, représente un gisement important de ressources, à même de contribuer à améliorer la santé du citoyen et son bien être.

Pour toutes ces raisons, la profession pharmaceutique, au delà du serment de Galien que nous avons tous juré de respecter,  reste par essence une profession de santé responsable, reconnue et appréciée comme telle.

Ne l'oublions  pas, la pharmacie d'officine a des atouts sérieux qu'elle  doit continuer à mettre en avant; la qualité, la sécurité, la proximité et le service au patient. Il lui faut approfondir et rationaliser dans cette direction en mettant le citoyen au centre de son action.

Voilà donc les raisons qui nous ont dicté le choix du thème de nos journées.

Partant de là, nos  débats s'articuleront autours de 2 thèmes principaux ;

D'abord la visibilité à long terme pour l'officine au Maroc puis ensuite nous parlerons de la relation liant la santé du citoyen au monopole pharmaceutique. Concernant le 1er thème  Ce n'est un secret pour personne. Les pharmaciens d'officines continuent de vivre une crise économique sévère, et aucun signe ne présage une embellie future. Les raisons de cette situation sont multiples et seront traités en trois volets.

D'abord le volet universitaire qui sera exposé par Pr Cherrah, vice doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat. Il s'agira de nous éclairer sur l'évolution de la formation pharmaceutique marocaine, et les moyens mis à la disposition des lauréats pour faire face aux défis auxquels ils seront confrontés dans l'avenir.

Le 2ème  volet sera traité  par nos responsables de tutelle, qui nous expliqueront le pourquoi et le comment de cette situation. Comme nous attendrons d'eux de nous éclairer sur  les mesures que compte entreprendre la profession pour sauvegarder les acquis.

Le 3ème volet est consacré à l'industrie pharmaceutique que nous considérons comme un allié de taille pour nos revendications.

Il s'agit pour nous de savoir quelle relation lie l'industrie à l'université, jusqu'à quel point l'université répond aux besoins du marché de l'emploi en industrie, et s'il ya lieu, appeler à  renforcer davantage les échanges entre les deux entités.

Quand au 2ème thème, il s'articule sur la relation liant la santé du citoyen au  monopole pharmaceutique.

 Serons nous alarmistes si nous affirmons que la santé du citoyen est en danger?

Jugez en par  vous même!

Il fut un temps où le pharmacien était  le seul spécialiste du médicament car lui seul pouvait dispenser les traitements médicaux et prodiguer les conseils adéquats.

Aujourd'hui  le médicament a quitté son réseau normal et se retrouve un peu partout comme  dans certaines associations de malades que seul l'appât du gain motive.

Sans compter la concurrence déloyale que nous livre les cliniques, certains médecins privés et même des administrations publiques comme la pharmacie de la cnops.

Certes, nous sommes victimes de cette concurrence, mais fait plus grave, nous assistons à des dérapages qui nuisent directement à la santé du citoyen (est prise en otage car ce dernier n'est plus libre de ses choix et risque parfois même le pire.)Nous laisserons Dr laghdaf en sa qualité de pharmacien juriste  nous expliquer les tenants et les aboutissants de ces dérapages.

D'autres sujets préoccupent les officinaux. Les discussions actuellement entamées par le Ministère de la santé sur le prix du médicament, la révision de la marge du pharmacien ,la mise au place du générique,et la politique du mdt de façon générale.

Nous espérons que les avis des uns et des autres saurons nous rassurer et nous éclairer sur cette actualité, et que  nous tous, officinaux, industriels universitaires, et responsables de tutelle, à l'issue de ce congrès, nous trouverons des solutions qui nous permettront de nous adapter à notre environnement professionnel.

 

Enfin, et vue l'importance que nous accordons à la formation continue car essentielle pour actualiser nos connaissances, et pour nous aider dans notre  mission d'éducateur de santé, nous avons consacré la matinée du samedi à des  conférences scientifiques, exposées par des Professeurs émérites.

Un sujet sur le fléau du cancer qui sera traité par  le Pr El Gueddari, président de la société marocaine  de cancérologie.

Quand à Pr. El Kadiri,  professeur de psychiatrie au CHU Ibn Rochd de Casablanca, elle nous exposera le thème de la dépression.

Pour finir, et au nom de tout le comité d'organisation et des responsables de notre Syndicat, je remercie vivement nos honorables invités et tous ceux qui ont fait le déplacement pour assister à cette manifestation. A vous tous je souhaite la bienvenue à Agadir.

Mes sincères vœux pour la réussite de nos journées.

Merci de votre attention. Messieurs les responsables des instances ordinales et fédérale, honorables invités,  chères consoeur, cher confrère;

Le Syndicat des pharmaciens d'Agadir est heureux de vous souhaiter la bienvenue, à l'occasion de la tenue de ses sixièmes journées pharmaceutiques.

Le thème retenu pour cette édition est " Pour un acte pharmaceutique citoyen"

Pourquoi un tel thème et quels sont les raisons de ce choix ?

Vous n'êtes pas sans savoir, honorable assistance que toute politique de santé a pour objectif suprême l'intérêt du citoyen.

Le pharmacien en tant que professionnel de santé a t-il sa place dans cette politique et contribue t-il à cet objectif?

Il est vrai que le pharmacien d'officine est à la fois un professionnel libéral de santé et un professionnel exerçant un acte commercial. Cette dichotomie fait que l'identité même du pharmacien se brouille pour le public, voire, aux yeux même des autorités étatiques  de tutelle.

L'acte pharmaceutique n'est pas répertorié, ni valorisé comme il se doit . La rémunération du pharmacien fondée exclusivement sur la marge commerciale, fait qu'une partie de l'activité de l'officinale est réalisée de façon gratuite, ou non identifiée.

Loin de nous l'idée de vouloir revendiquer une rémunération pour service rendu au citoyen, mais il est important de mettre en exergue la vocation citoyenne de l'officinal.

Est-il nécessaire de le prouver?

La qualité scientifique des études conduisant au diplôme de pharmacien, et la difficulté de ces études donnent incontestablement du poids à l'intervention du pharmacien et à ses conseils. Sa proximité du citoyen est également saluée. C'est le professionnel de santé le plus proche et le plus facile à contacter.

Le réseau officinal,  part sa répartition homogène sur tout le territoire, par ses capacités quantitatives d'accueil, et par les compétences qu'il réunit, représente un gisement important de ressources, à même de contribuer à améliorer la santé du citoyen et son bien être.

Pour toutes ces raisons, la profession pharmaceutique, au delà du serment de Galien que nous avons tous juré de respecter,  reste par essence une profession de santé responsable, reconnue et appréciée comme telle.

Ne l'oublions  pas, la pharmacie d'officine a des atouts sérieux qu'elle  doit continuer à mettre en avant; la qualité, la sécurité, la proximité et le service au patient. Il lui faut approfondir et rationaliser dans cette direction en mettant le citoyen au centre de son action.

Voilà donc les raisons qui nous ont dicté le choix du thème de nos journées.

Partant de là, nos  débats s'articuleront autours de 2 thèmes principaux ;

D'abord la visibilité à long terme pour l'officine au Maroc puis ensuite nous parlerons de la relation liant la santé du citoyen au monopole pharmaceutique. Concernant le 1er thème  Ce n'est un secret pour personne. Les pharmaciens d'officines continuent de vivre une crise économique sévère, et aucun signe ne présage une embellie future. Les raisons de cette situation sont multiples et seront traités en trois volets.

D'abord le volet universitaire qui sera exposé par Pr Cherrah, vice doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat. Il s'agira de nous éclairer sur l'évolution de la formation pharmaceutique marocaine, et les moyens mis à la disposition des lauréats pour faire face aux défis auxquels ils seront confrontés dans l'avenir.

Le 2ème  volet sera traité  par nos responsables de tutelle, qui nous expliqueront le pourquoi et le comment de cette situation. Comme nous attendrons d'eux de nous éclairer sur  les mesures que compte entreprendre la profession pour sauvegarder les acquis.

Le 3ème volet est consacré à l'industrie pharmaceutique que nous considérons comme un allié de taille pour nos revendications.

Il s'agit pour nous de savoir quelle relation lie l'industrie à l'université, jusqu'à quel point l'université répond aux besoins du marché de l'emploi en industrie, et s'il ya lieu, appeler à  renforcer davantage les échanges entre les deux entités.

Quand au 2ème thème, il s'articule sur la relation liant la santé du citoyen au  monopole pharmaceutique.

 Serons nous alarmistes si nous affirmons que la santé du citoyen est en danger?

Jugez en par  vous même!

Il fut un temps où le pharmacien était  le seul spécialiste du médicament car lui seul pouvait dispenser les traitements médicaux et prodiguer les conseils adéquats.

Aujourd'hui  le médicament a quitté son réseau normal et se retrouve un peu partout comme  dans certaines associations de malades que seul l'appât du gain motive.

Sans compter la concurrence déloyale que nous livre les cliniques, certains médecins privés et même des administrations publiques comme la pharmacie de la cnops.

Certes, nous sommes victimes de cette concurrence, mais fait plus grave, nous assistons à des dérapages qui nuisent directement à la santé du citoyen (est prise en otage car ce dernier n'est plus libre de ses choix et risque parfois même le pire.)Nous laisserons Dr laghdaf en sa qualité de pharmacien juriste  nous expliquer les tenants et les aboutissants de ces dérapages.

D'autres sujets préoccupent les officinaux. Les discussions actuellement entamées par le Ministère de la santé sur le prix du médicament, la révision de la marge du pharmacien ,la mise au place du générique,et la politique du mdt de façon générale.

Nous espérons que les avis des uns et des autres saurons nous rassurer et nous éclairer sur cette actualité, et que  nous tous, officinaux, industriels universitaires, et responsables de tutelle, à l'issue de ce congrès, nous trouverons des solutions qui nous permettront de nous adapter à notre environnement professionnel.

Enfin, et vue l'importance que nous accordons à la formation continue car essentielle pour actualiser nos connaissances, et pour nous aider dans notre  mission d'éducateur de santé, nous avons consacré la matinée du samedi à des  conférences scientifiques, exposées par des Professeurs émérites.

Un sujet sur le fléau du cancer qui sera traité par  le Pr El Gueddari, président de la société marocaine  de cancérologie.

Quand à Pr. El Kadiri,  professeur de psychiatrie au CHU Ibn Rochd de Casablanca, elle nous exposera le thème de la dépression.

Pour finir, et au nom de tout le comité d'organisation et des responsables de notre Syndicat, je remercie vivement nos honorables invités et tous ceux qui ont fait le déplacement pour assister à cette manifestation. A vous tous je souhaite la bienvenue à Agadir.

Mes sincères vœux pour la réussite de nos journées.

Merci de votre attention.

 

Présentations
Pr. Y. Cherrah
M. I Kabbaj
M. K. Belhaj
M. L. Rhaouti
- 1ére partie
- 2éme Partie
M. El Bouhmadi