JOURNÉE DE L'ALLIANCE DES PHARMACIENS
DU PARTI DE L'ISTIQLAL
La ville de Fès a abrité le vendredi 27 juin 2008 la 2ème conférence organisée par l’alliance des pharmaciens du parti de l’Istiqlal. L’objectif des organisateurs de cette rencontre est de réunir plusieurs intervenants du secteur de la santé afin d’évaluer l’impact de la loi 17-04 et de mettre sur pied une feuille de route pour que le pharmacien puisse accompagner les mutations que connaît le secteur de la santé.
Les séminaires programmés la matinée ont permis aux participants de mieux cerner la politique du médicament en général et celle du médicament générique en particulier.
L’intervention de M. Karim Aït Ahmed a mis en exergue les craintes des pharmaciens d’officine qui ont le devoir de participer à la réussite des différents chantiers du secteur de la santé mais qui ont également le souci de préserver leurs intérêts au même titre que les autres acteurs de ce secteur.
Par leurs interventions, les représentants de la CNOPS et de la CNNS ont rappelé à l’assistance le chemin parcouru pour la concrétisation de cet acquis indéniable que constitue l’AMO. Ils ont également rappelé les compromis nécessaires pour une meilleure prise en charge des maladies longues et couteuses.
Dans son allocution, le président de l’Alliance des pharmaciens du parti de l’Istiqlal, M. Bourkadi a insisté sur la revalorisation du rôle du pharmacien à l’image des pharmaciens prescripteurs des pays anglo-saxons et des pharmaciens des pays voisins qui jouissent à juste titre du droit de substitution.
Le séminaire de l’après midi a été consacré aux psychotropes, et pour la première fois, des députés, un procureur du Roi, une inspectrice du ministère de la santé, un psychiatre, des pharmaciens d’officine, et d’autres experts se sont retrouvés pour échanger leurs expériences et tenter de trouver des solutions à la problématique des psychotropes. Ces médicaments indispensables pour le traitement des maladies psychiatriques, sont détournés de leur utilisation et constituent un danger pour les jeunes qui en deviennent dépendants. Malheureusement, le maintient du dahir des substances vénéneuses constitue par son anachronisme, un frein pour l’application des nouvelles exigences techniques qui devraient caractériser la pratique officinale au Maroc.
D’autres réunions seront prévues prochainement afin de préparer des projets de texte en se basant sur les recommandations des participants à cette journée de travail.
Nous félicitons vivement les organisateurs pour la réussite de leur journée.
Pharmacie.ma