Article N° 7282

VACCINATION COVID-19

Covid-19 : les vaccins à ARNm n’augmentent pas le risque d’infarctus du myocarde, d'accident vasculaire cérébral ou d’embolie pulmonaire

Abderrahim DERRAJI - 19 janvier 2022 17:36

Dans un communiqué daté du 18 janvier 2022, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM-France) vient de rendre publique une nouvelle étude de pharmaco-épidémiologie menée dans le but de cerner le risque d’évènement cardiovasculaire grave (hors myocardite et péricardite) qui serait lié à l’administration des vaccins à ARNm (Comirnaty® et Spikevax®) et les vaccins à vecteur adénoviral (Vaxzevria® et CovidJanssen®) chez les sujets âgés de 18 à 74 ans en France.

Cette nouvelle étude, qui fera bientôt l’objet de publication dans des revues scientifiques internationales, a exploité les données du Système national des données de santé (SNDS-France) avec comme finalité de mesurer le risque de survenue des événements cardiovasculaires graves les plus fréquents (infarctus aigu du myocarde, accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique ou hémorragique et embolie pulmonaire) dans les trois semaines suivant l’injection d’un vaccin à ARNm ou à adénovirus chez les personnes âgées de 18 à 74 ans.

La sécurité des vaccins à ARNm (Comirnaty et Spikevax) a été confirmée par cette étude qui a également révélé que le risque d'infarctus aigu du myocarde et d'embolie pulmonaire apparait cependant légèrement augmenté au cours de la deuxième semaine suivant l'injection de la première dose de Vaxzevria®, de même que le risque d'infarctus aigu du myocarde au cours de la première et de la deuxième semaine suivant l'injection d’une dose de vaccin Janssen. Ces vaccins à adénovirus sont peu utilisés en France.

Les résultats révélés par cette nouvelle étude sont en phase avec les résultats d'études menées en Israël, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.  

Source : ANSM