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Numéro: 117  

9 Janvier  2012

10136 destinataires

 
 

Dispositifs médicaux:
la "confiance" n'exclut pas le contrôle... 
Pas une journée ne passe sans que des révélations supplémentaires ne viennent confirmer les manquements de Poly Implant Prothèse (PIP), société varoise qui a écoulé plus de 300000 implants mammaires non conformes à travers le monde.
Ce scandale sanitaire sans précédent, a révélé au grand jour la porosité des systèmes de contrôle des dispositifs médicaux (DM) commercialisés en Europe.
Selon Pierre Faure, chef du service de pharmacie à l'hôpital Saint-Louis (Paris) et président du comité des dispositifs médicaux pour l'Assistance publique-hôpitaux de Paris :
« Environ 20% des dispositifs médicaux implantables actuellement en circulation n'ont pas bénéficié d'essais cliniques prouvant leur innocuité à trois, quatre ou cinq ans* ».
En effet, contrairement aux médicaments, les DM échappent à l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Seule une certification CE basée sur un
«référentiel documentaire» fourni par le fabricant suffit généralement pour leur mise sur le marché Européen. Cette labellisation est octroyée par l'un des 70 organismes de contrôle accrédités par les agences gouvernementales européennes type Afssaps.
Dans le cas des prothèses mammaires PIP, TÜV Rheinland, organisme allemand qui a certifié ces DM, a affirmé qu’il a été trompé par la société varoise qui lui a fourni des informations falsifiées.

Xavier Bertrand, ministre de la santé français qui sort à peine de la crise Médiator a déclaré jeudi dernier sur la chaîne LCI :
« Sur les dispositifs médicaux, il nous faut d'autres règles » avant d’ajouter : « Le simple label ne me suffit pas ». Il a par ailleurs, préconisé qu’une réglementation européenne devrait imposer une AMM pour les DM qui présentent le plus de risques pour la santé. Cette AMM ne devrait pas exclure les contrôles inopinés, y compris dans les établissements de santé qui utilisent ces DM.

Pour éviter de telle catastrophe au Maroc, l’administration n'a d'autre choix que d'accélérer la promulgation du décret d’application de la loi 17-04 concernant les DM et de mettre en place tous les garde-fous nécessaires pour protéger nos malades de la cupidité de certains fabricants et importateurs de ces produits de santé hautement sensibles.

Abderrahim Derraji

 
* Le Figaro 4 janvier 2012 
 

OUTILS PRATIQUES

 

Malgré l'ouverture d'autres CHU, celui de Casablanca croule sous la demande (1)
Le ministère de la santé espérait que l’ouverture des centres hospitaliers universitaires de Marrakech et de Fès, il y a 4 ans, allait permettre de décongestionner le CHU Ibn Rochd de Casablanca. Pourtant, celui-ci ne désemplit toujours pas. Au contraire, il demeure incontournable dans la carte sanitaire du pays. Et pour preuve, le CHU a reçu et a traité 98000 malades en 2011 contre 60000 dix ans auparavant. Sur la même période, le nombre d’actes effectués est passé de 18000 à 34000. Il s’agit essentiellement d’actes opératoires de chirurgie lourde, notamment la neurochirurgie, la cardiologie vasculaire et le traitement des grands brûlés. Il faut dire que pour ces actes, le CHU de Casablanca, qui regroupe trois structures (l’Hôpital du 20 Août spécialisé dans l’ORL et l’hématologie, l’Hôpital des enfants et l’Hôpital Ibn Rochd) traite les patients venus des neufs hôpitaux casablancais ainsi que des autres villes parce que ces structures ne disposent pas de toutes les spécialités comme le traitement des grands brûlés (voir encadré).
Cette forte concentration sur le CHU nécessite, d’une part, selon sa direction générale, une reconsidération de la répartition de l’offre sanitaire sur Casablanca et globalement sur tout le pays et, d’autre part, une réorganisation des autres hôpitaux.
 
Les pilules de dernière génération vraiment sans risque ? (2)
Deux études publiées à quelques semaines d’intervalles seulement, l'une par la revue British Medical Journal et l'autre par la Food and Drug Administration, ont montré que la pilule contraceptive de dernière génération présenterait un danger pour la santé des femmes. Plus précisément, ce sont les risques des pilules de troisième génération que pointent du doigt ces travaux.
En effet, la première enquête menée par des médecins danois auprès de 7 millions de femmes entre 2001 et 2009 a montré que la prise de cette pilule pourrait provoquer la formation de caillots dans le sang. Concrètement, il y aurait en fait deux fois plus de risques de développer une thrombose veineuse qu'avec la pilule de deuxième génération et près de quatre fois plus de risque que sans prise de contraceptif. Des résultats préoccupants confirmés par l'agence américaine du médicament.
D'après la HAS, encore trop de gynécologues vantent les mérites des pilules de troisième génération, notamment l'absence de prise de poids ou l'amélioration des problèmes de peaux, sans évoquer les risques potentiels. L'autorité estime qu'elles ne devraient être prescrites qu’en seconde intention lorsque les autres pilules ont trop d'effets secondaires. Toutefois, les spécialistes ont tenu à le préciser : inutile de paniquer si l'on se trouve sous pilule de troisième génération. Les cas de thrombose restent rares et n'apparaissent que chez 20 à 40 femmes par an sur une population de 100.000, d'après l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

La perte de mémoire pourrait être due à des AVC silencieux
(3)
Selon une étude américaine, des accidents vasculaires cérébraux (AVC) non détectés semblent être l'une des causes du déficit de mémoire. Cela apporte une explication supplémentaire au déclin de certaines capacités cognitives. Et peut-être à la maladie d'Alzheimer...
L’étude menée par des chercheurs de l’université Columbia de New-York (États-Unis) et publiée dans Neurology démontre leurs impacts sur la mémoire.
Lors de cette étude, 658 sujets sains âgés de 79 ans en moyenne ont passé l’IRM et ont subi des tests de mémoire, de langage, de vitesse de traitement de l’information et de perception visuelle. Parmi ces participants, 174 (soit 26 %) avaient des AVC silencieux.
Ces sujets se sont révélés moins performants dans les différents tests intellectuels, y compris ceux portant sur la mémoire, que leurs camarades, indépendamment de la taille de leur hippocampe. Cela démontre donc que le volume de l'hippocampe n'est pas la seule donnée servant à estimer le déclin des capacités cognitives, mais que ces infarctus cérébraux jouent bel et bien un rôle.
Les facteurs de risques de ces AVC sont l’obésité accompagnée de son lot de maladies cardiovasculaires, ainsi que l’hypertension ou encore le cholestérol. Les dégâts qu’ils causent, même à petite échelle, sont irréversibles.

L'isotrétinoïne en traitement de l'acné : gare à la dépression (4)
L’isotrétinoïne, la seule molécule permettant de traiter l’acné sévère, est susceptible de provoquer des risques de dépression et de suicide, c’est ce qui a poussé l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) à renforcer les conditions de sa prescription. Cette dernière devrait ainsi être bientôt précédée d’un test de détection des troubles dépressifs.
Brigitte Dréno, dermatologue à Paris, insiste sur l’importance d’un suivi régulier en consultation. Une approche qui, observée régulièrement, « permettrait de se rendre compte de tout changement d’humeur ». Actuellement, les jeunes filles sont reçues tous les mois pour renouveler leur prescription, délivrée exclusivement en l’absence de grossesse. En effet, l'isotrétinoïne est susceptible de provoquer des malformations graves chez le fœtus. Elles doivent donc présenter un test de grossesse négatif tous les mois pour poursuivre leur traitement. Quant aux garçons, ils font l’objet d’un contrôle psychologique « tous les deux mois ».

45 ans, le début du déclin des capacités cognitives ? (5)
Selon une étude menée par l'Inserm et l'University College de Londres, et publiée dans le British Medical Journal (BMJ), la dégradation des capacités cognitives de l'homme commenceraient à décliner dès l'âge de 45 ans.
Pas moins de 5.198 hommes et 2.192 femmes âgés de 45 à 70 ans ont participé à cette étude qui s’appuyait sur les résultats des tests de mémoire, de vocabulaire, de raisonnement et d'expression orale. Suivis médicalement sur dix années et basée sur des tests individuels, les personnes étudiées "montrent que les performances cognitives (sauf pour les tests de vocabulaire) déclinent avec l'âge et ce d'autant plus rapidement que les gens sont plus âgés" écrit l'Inserm.
En 10 ans, les performances en termes de raisonnement ont décliné de 3,6% pour les hommes de 45 à 49 ans, et de 9,6% pour ceux âgés de 65 à 70 ans. Chez les femmes, la baisse est identique (-3,6%) pour la première tranche d'âge mais moins marquée (-7,4%) pour la seconde.

Zitouni Imounachen


 

Sources:
(1) La Vie Eco;
(2) maxisciences.com; 
(3) futura-sciences.com; 
(4) futura-sciences.com;
(5) maxisciences.com; 
 
 
 
 

Pharmacovigilance: Notifiez, notifiez 
(L'Officinal n° 89)
En savoir plus 

 

INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

L’EMA lance une réévaluation d’Aliskiren
L’Agence Européenne du Médicament lance une investigation sur les bénéfices et les risque associés à l’antihypertenseur aliskiren. Après la communication des résultats d’une étude de phase 3 dénommée Altitude sur l’antihypertenseur aliskiren commercialisé sous le nom Rasilez et Tektuma par le groupe pharmaceutique Suisse Novartis et les raisons de l’arrêt de l’étude pour sécurité thérapeutique par un comité d’experts indépendants, l’Agence Européenne du Médicament a lancé une réévaluation des bénéfices et des risques de l’antihypertenseur.
Au vu des résultats cliniques ayant motivé l’arrêt de l’essai clinique à savoir une augmentation significative par rapport au placébo d’accidents cardiovasculaires sous aliskiren chez des patients souffrant d’insuffisance rénale et de diabète de type2, l’Agence Européenne du Médicament pourrait émettre des restrictions d’utilisation sur la prise concomitante d’antihypertenseurs comprenant aliskiren et un inhibiteur de l’angiotensine ou un inhibiteur ACE chez certains type de patients à risque.
La croissance sur le marché du dernier antihypertenseur Rasitrio, une association comprenant de l’aliskiren de l’amolodipine et de l’hydrochlorothiazide approuvé en novembre 2011 en Europe pourrait se révéler plus difficile que prévue si des contre indications sont imposées sur le produit.
 Source: pharmactua.com

 
Prochains rendez-vous

 CASABLANCA
13ème Edition du Salon Médical Expo

Date: 12-15 janvier 2012
Lieu: Foire de Casablanca
Programme:
www.medicalexpo-maroc.com
Contact: Rue d'Agadir 20000 Casablanca
Tél.: 05 22 49 01 98
Fax: 05 22 49 01 31
E-mail:
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 CASABLANCA
Congrès annuel de pédiatrie

Date: 13 au 15 janvier 2012
Lieu: Hôtel Royal Mansour-Casablanca
Organisateurs: L'Association Casablancaise des Pédiatres Privés
Contact:
ACCP 14, Rue Lavoisier Résidence Shem's Casablanca
Tél.: 06 61 32 72 51

 CASABLANCA 
Les XVIIIèmes Echanges Internationaux en Dermatologie
Thème:
" Le vieillissement cutané chez l'homme et chez la femme"
Date: 20 et 21 janvier 2012
Lieu: Casablanca
Contact: 
Tél.: 05 22 22 10 86
E-mail: dermastic.asso@hotmail.com
drbourra@hotmail.com

Site web: www.dermastic.asso.ma

 MARRAKECH
Colloque National de Marrakech
 
Date: 27 au 28 janvier 2012
Lieu: Marrakech
Organisateurs: Syndicat des Pharmaciens de Marrakech
Contact:

Email: spmmerk@yahoo.fr
Tél: 05 24 44 75 20 et 05 24 43 72 28

 

OUJDA: APPEL A CANDIDATURE  

PRIX DU SRPOO
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CU de pharmacovigilance 2012

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QUESTIONNAIRE 
"FORMATION CONTINUE
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NOUVEAUX AU MAROC

Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous diffusons , sans contre partie, des extraits des mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces informations, nous demandons à tous les laboratoires de nous envoyer les mailings correspondants à leurs nouveaux produits à l'email suivant: info@pharmacies.ma.

CELEBREX® 200 mg
Laboratoires:
Pfizer 
Composition:
Celecoxib
Présentation:
10 gélules
 
Nouveau PPM:
89,00 Dhs

FEBREX®
Laboratoires:
Pharmed 
Composition:
Paracetamol, phéniramine et acide ascorbique.

Présentations:
Boite 8 sachets Adulte
 
PPM:
21,00 Dhs

Boite 8 sachets Adulte sans sucre
 
PPM:
20,00 Dhs

Boite 8 sachets Adulte Enfants  
PPM:
19,00 Dhs

GEL-LARMES®
Laboratoires:
Théa/ Cooper Pharma
Composition:
carbomère
Présentation:
Tube de 10g
 
PPM:
41,00 Dhs

SOLIAN® 200 mg
Laboratoires:
Sanofi-Aventis
Composition:
Amisulpride
Présentation:
B
oite de 60 cp
PPM:
590,00 Dhs

AMLODIPINE WIN® 5 mg
Laboratoires:
Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine
Présentation:
Boite de 14 cp
PPM:
19,00 Dhs

AMLODIPINE WIN
® 5 mg
Laboratoires: Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine

Présentation: Boite de 28 cp
PPM:
36,20 Dhs

AMLODIPINE WIN
® 10 mg
Laboratoires: Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine

Présentation: Boite de 14 cp
PPM:
33,60 Dhs

AMLODIPINE WIN® 10 mg
Laboratoires: Maphar-Winthrop
Composition:
Amlodipine

Présentation: Boite de 28 cp
PPM:
64,00 Dhs

 
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Outils Pharmacies.ma:
Il n' y a pas de temps à perdre...

Pour vous permettre de gagner un temps précieux, notre équipe a développé en partenariat avec les LABORATOIRES LAPROPHAN plus d'une vingtaine d'outils de calcul.
Parmi les outils disponibles actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC, Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du poids idéal, Taille et poids du nourrisson, Constantes biologiques, Honoraire d'analyse, Calcul du risque cardiovasculaire, PPM d'une préparation, Bordereau de CNSS et AMO, ...etc
D'autres outils sont en développement et seront mis en ligne dès leur validation.
Cliquez ici pour utiliser les différents outils.
 
Vos remarques et vos suggestions seront les bienvenues.

 
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