Bilan du ministre de la santé :
des réalisations et des attentes

Le ministre de la santé, El Houssaine Louardi a réuni le mercredi dernier les journalistes à Rabat dans le but de leur présenter le bilan de mi-parcours du plan d'action 2012-2016. Ces derniers ont ainsi pu suivre une allocution au cours de laquelle le ministre a rappelé les grandes réalisations de son département.

Contrairement à ses prédécesseurs, cet ancien doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca qui connaît particulièrement le secteur de la santé et du médicament, n'a pas hésité à s’attaquer simultanément à moult chantiers, ce qui a nourri pas mal d'espoir chez nos concitoyens dont les attentes en matière de santé sont incommensurables.

Mais le ministre a rapidement eu à faire face à une réalité où s'enchevêtrent les intérêts des uns et des autres. Et quand la viabilité d'un intervenant est étroitement tributaire des stratégies adoptées par le département de la santé, il est évident que les négociations peuvent se révéler plus âpres.

Ces difficultés n'ont tout de même pas barré la route aux projets phares de la santé. La mise en place de la politique pharmaceutique nationale par exemple, a permis de réduire le prix des médicaments et d'augmenter le nombre des spécialités pharmaceutiques admises au remboursement. Mais comme l'a précisé le ministre lors de cette conférence de presse, seule l'universalité de la couverture médicale permettrait d'améliorer réellement l'accès aux médicaments et aux autres soins. Malheureusement, en attendant que le Ramed devienne réellement effectif et que la mise en place d'une couverture pour les indépendants voit enfin le jour, deux malades sur trois restent privés de couverture médicale.

En matière d'infrastructures, des hôpitaux de plus au moins grande capacité ont été construits ou sont entrain de l'être, ce qui permettra de doubler leur capacité litière d'ici 2017 et d'augmenter le nombre de professionnels de santé, étant donné que le nombre de CHU va également être revu à la hausse.

Pour mettre toutes les chances de son coté, le ministre de la santé a multiplié les rencontres avec les différents intervenants dans le secteur de la santé et du médicament. Malheureusement, chaque secteur brille par une pléthore de représentants ce qui est de nature à rendre les négociations plus difficiles.
Certains dossiers, telle que la politique pharmaceutique nationale, ont mis en exergue les conséquences de ces divisions sur l'avancement des différents projets du ministère de la santé. Le manque de visibilité, l'étroitesse du marché et l'exploitation politicienne de ce dossier ont également compliqué les choses.

Un autre dossier qui fait couler beaucoup d'encre est l'ouverture du capital des cliniques. Selon certains observateurs, cette ouverture du capital qui sera probablement adoptée, pourrait impacter la viabilité des cliniques. Et l'arrivée des investisseurs "non médecins" fait craindre certains dérapages qui pourraient faire valoir l'intérêt économique de ces établissements sur l'intérêt du malade. Ceci étant dit, certains travers n'ont pas attendu l'ouverture du capital des cliniques pour voir le jour.

Aujourd'hui de nombreux projets sont dans les « pipes ». Ils nécessitent l'implication de tous les acteurs du secteur. Mais l'état de déliquescence dans lequel se trouvent certaines instances professionnelles ne présage rien de bon.
S’il est vrai que la pluralité doit être encouragée, il n’en demeure pas moins qu’elle doit être canalisée pour servir l'intérêt général ! La balkanisation qui sévit dans nos partis politiques et qui a tendance à affecter nos organismes professionnels, finira par nous priver d'interlocuteurs capables de défendre nos intérêts et de faire face à d'autres opérateurs exogènes qui attendent le moindre fléchissement de notre part pour nous rayer définitivement de la carte …
Abderrahim Derraji

Le nombre d'hôpitaux universitaires sera doublé d’ici 2017 (1)
Le ministre de la santé qui a tenu cette semaine à Rabat, un point de presse, affiche sa satisfaction par rapport à son bilan, en dépit des critiques lancés de part et d’autre.
Selon lui, il reste un long chemin à parcourir afin d’atteindre les objectifs escomptés. Mais, «déjà les premiers résultats sont palpables». En témoigne, d’après le ministre, la politique du médicament dont le budget est passé de 675 millions de dirhams à 2,2 MMDH.
Outre la baisse des prix de quelque 1.600 médicaments, la liste des médicaments admis au remboursement par l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM) s’est élargie de 32 nouveaux médicaments. Les dispositifs médicaux seront également bientôt concernés par la baisse des prix. Un décret en la matière sera adopté dans une semaine ou deux. Par ailleurs, le département d’El Hossein Louardi accorde une grande importance au partenariat tant avec le secteur public que privé. Le ministre rappelle, à cet égard, la mise en service du premier SAMU privé ainsi que le projet de loi qui a fait couler beaucoup d’encre portant sur l’ouverture du capital des cliniques au privé. Il s’agit aussi de la délégation de plusieurs décisions qui se prenaient au niveau national aux délégués et directeurs régionaux. Dans cette même lignée, les concours se font désormais au niveau régional afin d’éviter les problèmes habituels relatifs aux affectations des candidats. S’agissant des infrastructures, le nombre des hôpitaux universitaires sera doublé d’ici 2017. Depuis l’Istiqlal, le Maroc ne disposait que de quatre CHU auxquels est venu s’ajouter celui d’Oujda.
Trois autres seront ouverts à Agadir, Tanger et Rabat. Le même intérêt est enregistré pour les hôpitaux régionaux dont certains ont été rénovés et d’autres construits. En ce qui concerne la couverture médicale qui figure également en tête des priorités, le Maroc est arrivé à la troisième phase. Après la mise en place de l’AMO (en 2005) et du RAMED (en 2012), l’heure est de se tourner vers les professions libérales et indépendantes ainsi que les étudiants. Pour ces derniers, leur couverture sera assurée par la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) tandis que la CNSS gérera celle des indépendants. La mise en œuvre sera progressive pour les professionnels. En tout cas, le ministre s’engage à ce que la mesure soit appliquée vers la fin de l’année en cours ou au début de 2015.

Don et greffe d’organes: l’association REINS lance une pétition  (2) 
L’association Reins lance une pétition pour un débat national sur l’essor du don et de la greffe d’organes au Maroc. Une initiative lancée à l’occasion de la dixième journée mondiale du don et de la greffe d’organes prévue le 17 octobre.
Cette pétition s’adresse au gouvernement du Maroc, aux élus, aux responsables sociaux, politiques et éducatifs et les exhorte d’initier un débat national sur le don et la greffe d’organes. Cela dans le but d’informer les citoyens sur ce moyen thérapeutique, les aider à réfléchir à ce geste de solidarité et les encourager à faire don de leur organe pour sauver des vies.

Dépakine et ses génériques : l’EMA restreint l’utilisation(3) 
L’Agence européenne du médicament (EMA) préconise de ne plus prescrire de l’acide valproïque en traitement de l’épilepsie et des troubles bipolaires aux femmes enceintes ou qui pourraient le devenir sauf si les alternatives thérapeutiques sont inefficaces ou non-tolérées. Le médicament n’est pas, non plus, recommandé en prévention de la migraine.
Selon le communiqué de l’agence, les femmes chez qui l’acide valproïque reste la seule option doivent recevoir une contraception efficace et doivent être suivies par un médecin qui a l’expérience de ce type de cas.
L’avis de l’EMA repose sur les résultats d’études récentes qui ont montré que les jeunes enfants exposés à l’acide valproïque pendant la grossesse avaient un sur-risque de 30 à 40% de problèmes développementaux, incluant des retards à la marche et pour parler, des troubles de la mémoire, des difficultés de prononciation et de langage et une baisse des capacités intellectuelles. Les données montrent aussi que les enfants exposés in utero ont un risque de malformations majoré de 11% à la naissance (anomalies du tube neural et fente palatine) comparé à un risque de 2 à 3 % dans la population générale. Le risque de trouble du spectre autistique serait également triplé et celui de l’autisme de la petite enfance quintuplé.
Quelques données suggèrent enfin que les enfants exposés à l’acide valproïque pendant la grossesse auraient plus de risque de développer des symptômes de trouble du déficit d'attention avec hyperactivité.
 
France: les pharmaciens plutôt satisfaits (4)
Les syndicats de pharmaciens d’officine se disent globalement satisfaits après les annonces mercredi du ministre de l’Économie Emmanuel Macron sur la réforme des professions réglementées. « Nous sommes satisfaits de constater que le ministre de l’Économie a perçu le risque sanitaire que représentait la vente des médicaments en grande surface », estime ainsi dans un communiqué l’Union Nationale des Pharmacie de France. « Emmanuel Macron nous a entendus », s’est réjoui de son côté Gilles Bonnefond, secrétaire général de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine qui a salué les « avancées » et pour qui la chose est entendue : « les médicaments resteront en pharmacie ». Pour Gilles Bonnefond, il est par ailleurs « très important que la loi santé soit le support de toute modification de ce qui concerne la santé ».

De son coté, le vice-president de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Besset, a salué « la décision de confier les projets de réforme concernant la pharmacie d’officine à la stratégie nationale de santé ». « C’était notre première demande », a rappelé M. Besset. « Nous sommes satisfaits des annonces d’aujourd’hui (N.D.L.R., hier mercredi) mais vigilants quant à application qui en sera faite dans les textes », a-t-il précisé.
 
Les contrôles sanitaires dans les aéroports offrent une protection imparfaite contre l’Ebola(5)
En France, à partir de samedi, les contrôles sanitaires des passagers en provenance des zones touchées par Ebola en Afrique seront renforcés au terminal 2E de l'aéroport Charles-de-Gaulle. Ces contrôles ne concernent en fait que les vols en provenance de Conakry, la seule capitale où sévit l'épidémie qui est encore desservie par Air France.
La température de tous les passagers sera prise à leur arrivée. Autre nouveauté, la liste précise des passagers, avec leur numéro de siège dans l'avion et leurs coordonnées à leur destination finale, sera enregistrée pendant le vol.
En France, il subsiste de nombreuses limites aux simples contrôles de température aux aéroports. La période d'incubation étant de 2 à 21 jours, une personne pourrait être porteuse du virus mais développer la maladie pendant ou après son voyage en avion. De plus, le questionnaire qui doit être rempli avant l'embarquement d'un pays à risque pourrait ne pas être sincère.

À Paris, au terminal 2E de l'aéroport Charles-de-Gaulle, «les contrôles sont envisagés seulement pour les 7 vols par semaine, dont trois directs, depuis Conakry», explique-t-on à Aéroports de Paris. En cas de doute, le pilote peut prévenir un service médical d'urgence de l'aéroport, via le Samu, pour débarquer éventuellement un cas suspect et «tracer» alors tous les passagers qui se trouvent dans l'appareil. C'est ce qui s'est passé jeudi à Madrid, avec l'immobilisation d'un appareil d'Air France après qu'un passager «ait présenté des symptômes (tremblement) durant le vol», selon la compagnie française.
En revanche, aucun contrôle n'est prévu pour l'arrivée à Orly de passagers en provenance de Casablanca. Royal Air Maroc continue de desservir Conakry (Guinée), Freetown (Sierra Leone) et Monrovia (Liberia). Il en va de même pour Brussels Airlines qui relie Bruxelles à Freetown, Monrovia et Conakry via Dakar. Paris se repose donc beaucoup sur les contrôles de ses voisins européens.
Autre faille de taille : rien n'est prévu, à Paris, pour l'instant, pour les personnes qui pourraient franchir par la route les frontières des trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés et entrer en France via les pays limitrophes, le Sénégal, le Mali, la Côte d'Ivoire ou la Guinée-Bissau.

L’UE octroie 500 MDH au Maroc pour la réforme médicale(6)
Le jeudi 16 octobre, le Maroc et l’Union européenne ont procédé à la signature d’une convention portant sur la réforme de la couverture médicale Parcoum III.
Cette convention de financement concerne un appui financier de 50 millions d’euros, soit l'équivalent de 550 MDH à la réforme de la couverture médicale de base, Parcoum III, du Maroc.
L’accord a été signé à Rabat entre le ministre de l'Économie et des finances, Mohamed Boussaïd, le ministre de la Santé, El Houssaine Louardi et par l'ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne au Maroc, Rupert Joy.
Cette une convention de financement vient ainsi appuyer la politique du gouvernement visant à garantir à l'ensemble de la population l'accès aux prestations de soins de santé.
Le Parcoum III prévoit la mise en œuvre d'un cadre stratégique et de pilotage de la réforme, le renforcement de l'offre de soins et la mise en œuvre de l'Assurance maladie des indépendants.
Zitouni Imounachen, docteur en pharmacie

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Sanofi Pasteur, la division vaccins de Sanofi et Immune Design, société de stade clinique qui développe des produits d’immunothérapie, ont annoncé jeudi le début d’une collaboration étendue pour le développement d’une thérapie immunitaire contre le virus Herpes simplex (HSV).
Dans le cadre de cette collaboration, Sanofi Pasteur et Immune Design, vont apporter chacune des produits candidats : Sanofi Pasteur va fournir HSV-529, candidat vaccin contre le HSV défectif pour la réplication, actuellement au stade clinique de développement, et Immune Design fournira G103, son candidat vaccin trivalent au stade préclinique. Les deux sociétés vont explorer en collaboration le potentiel de diverses combinaisons vaccinales, dont la plateforme GLAASTM d’Immune Design, avec l’objectif de sélectionner la meilleure thérapie immunitaire potentielle pour les patients.
Les deux sociétés vont conjointement développer les produits et les tester dans des essais cliniques de phase II, après quoi Sanofi Pasteur a l’intention de continuer le développement du candidat le plus prometteur et sera responsable de sa commercialisation.

Vendredi 31 octobre2014
Événement : Industrie Pharmaexpo 2014 ( IPEXPO 2014 )
4ème Édition du Forum/Salon de la pharmacie Industrielle et Hospitalière
Lieu : Hôtel Golden Tulip Farah
Ville : Casablanca
Pays : Maroc
Affiche : lien
Organisateur : Easy Com
Site Web : www.ipexpo.ma

Samedi 8 novembre 2014
Événement :  Quatrième Journée de l'Auto-immunité
Thème : " L'inflammation et maladies Auto-immunes et systémiques"
Lieu : Hôtel Royal Mansour
Ville : Casablanca
Pays : Maroc
Programme : lien
Organisateur : Association Marocaine des Maladies Auto-immunes et systémiques "AMMAIS"

FORMATIONS

- Diplôme d'Université de pharmacoépidémiologie et pharmacoéconomie
2014-2015
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- CU de BIOEQUIVALNCE
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- MBA MARKETING-MANAGEMENT DE LA SANTÉ ET DES PRODUITS DE SANTÉ 
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- Certificat universitaire
de pharmacovigilance
lien

- Diplôme interuniversitaire de vaccinologie
Année 2014-2015
Lien

- Diplôme d'Université Supérieur de Pharmacie Clinique : Appel à candidature ( 2014-2015 )
Lien

- Diplôme universitaire de vaccinologie / Rabat
Lien

Pour informer les pharmaciens et les médecins au sujet des nouvelles spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous diffusons, sans contre partie, des extraits des mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces informations, nous demandons à tous les laboratoires de nous envoyer les mailings correspondants à leurs nouveaux médicaments à l'email suivant: info@pharmacies.ma

YODOCEFOL®
Laboratoire : IBERMA
Composition : Acide folique, Iode et
Vitamine B12
Présentation : Boite de 28 Comprimés.
PPV : 71 DH

OVUSITOL®
Laboratoires : IBERMA
Composition : Inositol et Acide folique
Présentation : Boite de 30 sachets
PPV : 165 DH

BICALUTAMIDE COOPER®  
Laboratoire : C00PER-PHARMA
Composition : Bicalutamide
Forme et présentation : 30 comprimés pelliculés dosés à 50mg.
Propriété : Antiandrogène non stéroïdien.
PPV :545 DH
P. Hôp. : 465 Dhs

INROS®  
Laboratoire : COOPER-PHARMA
Composition : Acide Alendronique  
Indication : est un médicament
anti-résorptif qui permet de lutter contre la perte osseuse à l’origine de
l’ostéoporose. Il permet d’éviter la survenue de fractures vertébrales ou non vertébrales que ce soit
pour des femmes avec antécédent de fractures ou sans.
Formes et présentations :
- Boite de 4 comprimés dosés à 70 mg correspondant à un mois de traitement 
PPV : 170 DH

- Boite de 12 comprimés dosés à 70 mg correspondant à trois mois de traitement 
PPV : 455 DH
 

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Parmi les outils disponibles actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC, Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du poids idéal, Taille et poids du nourrisson, Constantes biologiques, Honoraire d'analyse, Calcul du risque cardiovasculaire, PPM d'une préparation, Bordereau de CNSS et AMO, ...etc
D'autres outils sont en développement et seront mis en ligne dès leur validation.
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