|
 |
Pharmacien d’officine : une
profession
à risques |
Braquages, agressions verbales et
physiques, parfois violentes : les
problèmes d’insécurité sont de plus
en plus fréquents dans nos
pharmacies. Il suffit de regarder
les rubriques faits divers des
différents journaux ou de jeter un
coup d’œil sur les forums de
pharmaciens pour avoir froid dans le
dos, tellement les séquelles de
certaines agressions sont graves.
Quelles sont les causes à l’origine
de ces agressions? Si une partie de
ces actes de violence peut être
considérée comme faisant partie
d’actes de pure incivilité, dans la
majorité des cas, ces agressions
sont en rapport avec l’exercice
pharmaceutique lui même. En effet,
dans leur pratique quotidienne,
plusieurs confrères sont victimes de
violences qui peuvent aller de la
simple réprimande jusqu’à
l’agression à l’arme blanche, et ce
pour la pure et simple raison que le
pharmacien refuse la délivrance de
produits psychotropes ou autres
médicaments nécessitant une
prescription médicale. En d’autres
termes, le pharmacien d’officine est
sanctionné parce qu’il veut exercer
son métier de manière
professionnelle, éthique et
responsable. Ces phénomènes sont
évidemment amplifiés pendant les
périodes de garde, vu l’augmentation
du nombre de patients.
C’est vrai que l’insécurité et le
sentiment d’insécurité ne sont pas
l’apanage des pharmaciens d’officine
seuls, car il s’agit bien d’un
phénomène de société. D’ailleurs, le
phénomène de « Tcharmil » qui sévit
ces derniers temps au Maroc, n’est
qu’une des facettes de cette
violence qui devient tellement
ordinaire que les malfrats osent
exhiber leurs photos et les prises
de leurs agressions sur les réseaux
sociaux. Heureusement, face à cette
recrudescence de la violence, les
autorités ont réagi de manière forte
et efficace, et on s’en félicite
tout en espérant l’adoption d’une
approche pérenne de lutte contre
l’insécurité.
En France, dans les quartiers dits
sensibles, les patients désirant
s'adresser à la pharmacie de garde
après 21h doivent d'abord téléphoner
au commissariat de police ou à la
gendarmerie en utilisant un numéro
mis en place spécialement à cet
effet, et communiquer leurs noms et
leurs numéros de téléphone. Les
policiers transmettent ensuite ces
coordonnées au pharmacien qui
rappellera lui-même le détenteur de
l'ordonnance avant de le recevoir.
Aussi, un protocole d’accord a été
signé entre l’ordre des pharmaciens,
le ministère de l’intérieur, le
ministère de la justice et le
ministère de la santé afin
d’améliorer la sécurité des
professionnels de santé et renforcer
la coopération et la coordination
entre ces derniers et les
représentants de l’État, concernés
par les questions d’insécurité.
Bien entendu, les pharmaciens
d’officine marocains sont réalistes
et pragmatiques et n’en attendent
pas autant, surtout en l’absence
d’un conseil de l’ordre, mais ils
osent espérer, ne serait ce qu’une
réflexion sur le sujet, car il en va
de leur sécurité et celle de leurs
collaborateurs. En attendant, les
pharmaciens d’officine ne doivent
compter que sur eux-mêmes pour se
prémunir contre ces agressions, et
ce en adoptant les règles de
précaution de base, notamment en
optant pour l’installation de la
vidéosurveillance, qui bien mise en
évidence, réussit souvent à
refroidir les ardeurs des
délinquants et malfrats.
Enfin, pour tous ceux qui s’amusent
à comparer le pharmacien d’officine
à un simple commerçant et qui se
posent la question quant à la
différence entre les deux, on peut
leur répondre que malgré leurs
difficultés économiques, ces
professionnels de santé n’hésitent
pas un instant à refuser des ventes
au péril de leur vie et ce pour
protéger le patient, son entourage
et la société toute entière. A tous
ces détracteurs, on a tout
simplement envie de leur dire :
c’est cela qui distingue le
pharmacien du simple commerçant !
Zitouni Imounachen
Docteur en
pharmacie
|
 |
Nous nous contentons, dans cette
rubrique, de résumer quelques
articles de presse que nous jugeons
intéressants ou importants. Notre
rédaction n'approuve pas forcement
le contenu de ces articles.
|
 |
Légalisation de l’avortement : La
volte-face de Benkirane (1)
Pas question de légaliser
l’interruption volontaire de
grossesse (IVG). Abdelilah Benkirane,
chef du gouvernement a été on ne
peut plus clair lors des Assises sur
la protection de l’enfance,
organisées récemment à Bouznika.
Cette déclaration est loin de
réjouir les activistes de la société
civile et les féministes qui
déplorent le fait que les lois en la
matière demeurent en totale
inadéquation avec la réalité du
pays.
A cet égard, le professeur Chakib
Chraibi, président de l’Association
marocaine de lutte contre
l’avortement clandestin (AMLAC) ne
mâche pas ses mots. Il est bien
remonté contre un gouvernement qui
«n’assume pas ses
responsabilités», a-t-il confié.
Le Pr Chraibi ne comprend pas ce
revirement dans le discours, qui le
déçoit à plus d’un titre. Le
gouvernement était pourtant bien
disposé face à la problématique de
l’IVG. Et de se rappeler une
rencontre qu’il a eue avec le chef
du gouvernement en janvier 2012 et
lors de la laquelle ce dernier a
manifesté un soutien total à son
combat et demandé à ses ministres de
préparer un projet de loi pour la
légalisation partielle de
l’avortement. Et depuis, silence
radio, aucune nouvelle.
«Pourtant Saâdeddine El Othmani, ex-
ministre pjidiste, était allé même
très loin en autorisant l’IVG non
seulement en cas de viol ou
d’inceste mais pour des situations
sociales, ce qui ouvrait une grande
porte.
Peut-être bien que légaliser
l’avortement est une façon
d’encourager la prostitution, d’où
la réticence du gouvernement ? Un
argument que rejette vigoureusement
Pr Chraibi. « Ce n’est pas parce
qu’il y a un médicament qu’on tombe
malade », précise-t-il. Et
d’ajouter: « En Tunisie où
l’avortement a été légalisé depuis
1971, on enregistre moins 20% d’IVG
qu’au Maroc». Selon lui, on ne peut
indéfiniment ignorer toutes ces
femmes en souffrance, pour la
plupart suicidaires, et ces bébés
abandonnés que la rue recueille à
bras ouverts.
Médicaments : Baisse des prix, à
partir du 8 juin (2)
Lors d'une conférence de presse
organisée jeudi, le ministre de la
santé El Houssaine Louardi a indiqué
que « La baisse des prix de vente
des médicaments n'est pas la
solution à tous les problèmes du
secteur de la santé, qui connaît
plusieurs dysfonctionnements :
absence d'un organe représentatif
des pharmaciens, problèmes de
stockage des médicaments et de
distribution,... Mais la réforme se
fera d'une manière progressive,
parce que le citoyen a besoin de
signes forts. »
Le ministre a rappelé que 320
médicaments, dont les prix ont
baissé, figuraient dans la première
liste publiée. La deuxième liste,
datant du 8 avril, comprend 1.258
nouveaux médicaments. Il n'a pas
manqué de rappeler les principes de
cette réforme, évoquant le benchmark
fait par son département pour la
comparaison des prix des médicaments
vendus au Maroc et dans d'autres
pays. le ministre de la santé a
assuré que pour les nouveaux
médicaments qui arriveront sur le
marché marocain, leur prix sera
aligné sur le prix pratiqué dans les
pays du benchmark, et que les prix
des princeps seront fixés par le
ministère.
“Pour les médicaments génériques,
leurs prix seront homologués par le
ministère de la Santé. On proposera
une marge et c'est aux laboratoires
de trancher par la suite”, a-t-il
affirmé. Et de rappeler que tous les
médicaments qui avaient un prix
hospitalier uniquement, auront
désormais aussi, un prix public de
vente et pourront ainsi être vendus
légalement, au niveau des pharmacies
d’officine.
L'ensemble des représentants des
professionnels du secteur présents
lors de la conférence ont été
unanimes à souligner que la baisse
constitue un “grand sacrifice” sur
la marge, pour une disponibilité des
médicaments. Ils ont également
assuré que la baisse des prix
n'affectera pas la qualité des
médicaments.
Peut-on guérir de l'hypertension
artérielle ?(3)
L'hypertension artérielle (HTA)
n'est pas en soi une maladie ; c'est
un facteur de risque comme le
cholestérol. Les hypertendus ont
statistiquement une plus grande
probabilité de subir des accidents
cardiaques ou cérébraux que les
personnes du même âge et du même
sexe qui n'ont pas de HTA. Ce sont
ces accidents cardiovasculaires qui
sont des maladies.
On sait heureusement les prévenir:
les médicaments qui réduisent la
tension, les antihypertenseurs,
réduisent de façon très importante
leur probabilité. Guérir de la HTA,
c'est se passer de traitement après
avoir été hypertendu sans
compromettre la prévention des
accidents cardiovasculaires. Tout
dépend de la sévérité de la HTA.
Un traitement antihypertenseur ne se
justifie pas quand la probabilité
d'un accident cardiovasculaire est
très faible. Avant de commencer un
traitement, il faut confirmer une
HTA permanente, en mesurant la
tension sur 24 heures par un
moniteur automatique (holter
tensionnel ou mesure ambulatoire de
pression artérielle), ou directement
par le patient, trois fois le matin
et trois fois le soir pendant 3 à 5
jours. Mais, même s'il se sent
«guéri», le patient ne doit surtout
pas arrêter son traitement
antihypertenseur sans une bonne
appréciation par son médecin du
risque cardiovasculaire global.
Une meilleure hygiène de vie peut
éviter un traitement
antihypertenseur dans les cas de HTA
peu sévères. La réduction de la
consommation de sel et de boissons
alcoolisées, la perte de poids chez
les personnes en surpoids et une
dépense physique régulière réduisent
la tension et peuvent «guérir» une
HTA à 150/100 mmHg. Mais ces efforts
et cette motivation ont besoin
d'être soutenus pour durer par une
surveillance constante, voire la
reprise à terme d'un traitement
médicamenteux.
Quand on connaît la cause de la HTA,
on peut la guérir dans 5 à 6 % des
cas avec une prise en charge par des
équipes spécialisées. C'est le cas,
par exemple, dans l'adénome de Conn,
une tumeur bénigne de la surrénale,
une glande située au-dessus du rein,
génératrice d'hypertension par un
dérèglement de production hormonale.
On obtient une guérison complète de
la HTA après l'ablation
chirurgicale, et une large
amélioration dans les autres cas.
Dans certains cas, le rétrécissement
des artères rénales peut aussi
expliquer une HTA secondaire. Il
suffit alors de dilater l'artère par
un ballonnet introduit par voie
artérielle, souvent complétée par
l'introduction d'un stent. Enfin,
bien qu'il ne s'agisse pas à
proprement parler d'une HTA
secondaire, la HTA est très
fréquente en cas d'obésité massive.
Le recours à la chirurgie et la
perte de poids importante qui
s'ensuit permettent une guérison
dans 60 % des cas.
AVC : un robot révolutionnaire pour
retirer les caillots du cerveau
(4)
Des chercheurs américains ont mis au
point un robot révolutionnaire qui
devrait, d'ici quelques années,
permettre aux neurochirurgiens de
retirer plus facilement les caillots
sanguins du cerveau de leurs
patients.
Il s’agit d’une aiguille composée
d’une série de tubes métalliques
incurvés et flexibles, commandée par
ordinateur. Cet outil, dénommé
"Active cannula", devrait permettre
aux neurochirurgiens d’atteindre les
caillots sanguins dans le cerveau de
leur patient et de les retirer sans
abîmer les tissus environnants. Le
traitement des caillots est en effet
l’un des moyens de lutter contre les
AVC (accidents vasculaires
cérébraux) et même d’autres
problèmes de santé comme
l’hypertension et le diabète,
parfois liés aux caillots.
Selon Robert Webster, professeur
assistant en ingénierie et
instigateur du projet, une personne
sur 50 risque de développer un
caillot dans le cerveau au cours de
sa vie, et 40% des personnes ayant
un caillot en meurent ou développent
des lésions cérébrales. Mais
lorsqu’un caillot se développe dans
le cerveau, il est très difficile
pour le chirurgien de le retirer,
car les risques d’endommager les
tissus sains sont importants. "La
chirurgie classique risque
d’occasionner plus de dégâts
qu’autre chose", explique Kyle
Weaver, neurochirurgien travaillant
sur le projet.
Grâce au robot développé par les
chercheurs, le chirurgien n’aurait
plus qu’à scanner le cerveau de son
patient. L’ordinateur établirait
ensuite une carte localisant le
caillot dans le cerveau, et
déterminerait le chemin le plus sûr
vers la zone à traiter afin de
guider l’aiguille. "Le chirurgien
n’aurait qu’à lancer le robot qui
s’occuperait du reste. Il retirerait
toute la matière à l’intérieur des
limites fixées par le médecin, et
rien en dehors de cette frontière",
ajoute Kyle Weaver. Pour le moment,
le robot n’en est encore qu’au stade
expérimental et les chercheurs
s’entraînent en utilisant des moules
de crânes remplis de gelée imitant
la texture du cerveau et des
caillots. Ils explorent également la
possibilité de greffer à l’aiguille
un petit outil permettant de briser
le caillot avant de l’aspirer, ce
qui pourrait aider les
neurochirurgiens à retirer des
tumeurs difficiles à atteindre.
Le robot doit encore passer par de
nombreux tests et procédures
réglementaires avant d’équiper les
salles d’opération, mais ses
inventeurs sont persuadés qu’il
permettra de sauver de nombreuses
vies.
Du sang artificiel bientôt dans nos
veines ?(5)
Pour ne pas dépendre uniquement du
nombre de donneurs, Marc Turner et
ses collaborateurs de l’Université
d’Edinbourg ont mis au point un
procédé industriel pour fabriquer du
sang artificiel à grande échelle.
Financés par la Fondation Wellcome
Trust, les travaux des chercheurs
écossais ont permis d’optimiser les
techniques de culture de globules
rouges à partir de cellules souches
pluripotentes. Pour cela, ils ont
prélevé des cellules humaines,
qu’ils ont transformées, afin
qu’elles deviennent des cellules
souches induites. Puis, ils les ont
mises en culture dans un milieu
recréant les mêmes conditions
biochimiques que dans le corps
humain. Au final, ils ont obtenu un
ensemble de cellules sanguines du
groupe O.
Les premières données ont montré que
les produits sanguins ainsi obtenus
sont suffisamment sûrs pour pouvoir
procéder à une transfusion chez
l’homme dans les années à venir.
Forte de ces résultats
encourageants, l’équipe de Marc
Turner espère mettre en place un
essai clinique, d’ici au début de
l’année 2017, sur trois patients
atteints d'anémie, une maladie qui
nécessite de fréquentes transfusions
sanguines.
Une stratégie simple et inédite pour
réparer des organes (6)
En décembre 2013, dans la revue
Nature, une équipe dirigée par
Ludwik Leibler du CNRS/ESPCI
ParisTech, a présenté un concept
entièrement nouveau de collage des
gels et des tissus biologiques grâce
à des nanoparticules. Le principe
est simple: des nanoparticules
contenues dans une solution étalée
sur des surfaces à coller se lient
au réseau moléculaire du gel (ou du
tissu), phénomène appelé adsorption,
et, dans le même temps, le gel (ou
le tissu) lie les particules entre
elles. Ainsi, se forment
d'innombrables connexions entre les
deux surfaces. Le processus
d'adhésion, qui ne comporte aucune
réaction chimique, ne prend que
quelques secondes. Dans leur
dernière étude qui vient d'être
publiée, les chercheurs, à l'aide
d'expériences réalisées sur les
rats, montrent que cette méthode
appliquée in vivo a le potentiel de
bouleverser la pratique clinique.
Dans une première expérience, les
chercheurs ont procédé à une analyse
comparée de la fermeture d'une plaie
profonde de la peau par la méthode
traditionnelle des points de suture
et par l'application au pinceau de
la solution aqueuse de
nanoparticules. Cette seconde
méthode simple d'utilisation permet
de refermer la peau rapidement
jusqu'à cicatrisation complète, sans
inflammation ni nécrose. La
cicatrice résultante est presque
invisible.
Dans une seconde expérience,
toujours chez des rats, les
chercheurs ont appliqué cette
solution à des organes "mous" qui
tels le foie, le poumon ou la rate
sont difficiles à suturer car ils se
déchirent lors du passage de
l'aiguille. Actuellement aucune
colle n'allie efficacité d'adhésion
et innocuité pour l'organisme.
Confrontés à une entaille profonde
du foie avec forte hémorragie, les
chercheurs ont refermé la blessure
en étalant la solution aqueuse de
nanoparticules et en pressant les
deux bords de la blessure. La perte
de sang s'est alors arrêtée. Pour
réparer un lobe de foie sectionné,
les chercheurs ont également utilisé
des nanoparticules: ils ont collé un
pansement recouvert de
nanoparticules sur la plaie,
arrêtant ainsi l'hémorragie. Dans
les deux situations, le
fonctionnement de l'organe est
préservé et les animaux survivent.
Dans un tout autre domaine, les
chercheurs sont parvenus grâce aux
nanoparticules à fixer une membrane
dégradable utilisée pour la thérapie
cellulaire sur le cœur et ce, malgré
les fortes contraintes mécaniques
liées à ses battements. Ainsi ils
démontrent qu'il serait possible de
fixer des dispositifs médicaux
variés à des fins thérapeutiques ou
de réparation et de renforcement
mécaniques des organes et des
tissus.
Cette méthode d'adhésion est
exceptionnelle de par son potentiel
champ d'applications cliniques. Elle
est simple, facile à mettre en œuvre
et les nanoparticules utilisées
(silice, oxydes de fer) peuvent être
métabolisées par l'organisme. Elle
peut facilement être intégrée dans
les recherches actuelles sur la
cicatrisation et la régénération des
tissus et contribuer au
développement de la médecine
régénératrice.
Zitouni Imounachen, docteur en
pharmacie
|
Sources:
(1)
http://www.libe.ma
(2) http://www.aufaitmaroc.com
(3) http://sante.lefigaro.fr
(4) http://www.maxisciences.com
(5) http://www.informationhospitaliere.com
(6) http://www.techno-science.net |
|
|
|
 |
|
 |
|
 |
|
MISE
EN APPLICATION DU DÉCRET RELATIF A
LA FIXATION DES PRIX DES MEDICAMENTS
|
Synthèse du protocole d'accord
entre les professionnels du
médicament:
lien |
|
Identification d’Herceptin (trastuzumab)
contrefait dans certains pays
européens
ANSM = 16 avril 2014 |
L’ANSM a été informée le 11 avril
2014 de la présence d’un médicament
anticancéreux HERCEPTIN 150 mg
contrefait en Allemagne, au Royaume
Uni et en Finlande. La présence de
ce produit contrefait sur le
territoire français dans le circuit
légal est hautement improbable.
L’ANSM appelle toutefois la
vigilance des professionnels de
santé concernés.
L’ANSM a été informée en date du 11
avril 2014 de la présence d’un
médicament anticancéreux HERCEPTIN
150 mg (trastuzumab) contrefait sur
une partie du territoire européen
(Allemagne, Royaume Uni et
Finlande).
Les contrefacteurs ont utilisé comme
modèle des produits volés dans un
hôpital italien.
De ce fait, le conditionnement
primaire (flacons) de ces produits
est en italien.
Ce produit fait l’objet d’une
distribution parallèle dans certains
pays européens, ce qui n’est pas le
cas en France.
De plus, les numéros de lot utilisés
par les contrefacteurs (H4311B07,
H4329B01, H4284B04, H4319B02,
H4324B03, H4196B01, H4271B01,
H4301B09 et H4303B01) ne
correspondent pas à des lots
distribués sur le territoire
français par le Laboratoire Roche.
En conséquence, la présence de ces
produits contrefaits sur le
territoire national dans le circuit
légal est hautement improbable.
L’ANSM demande toutefois à tous les
praticiens qui pourraient être
confrontés à des produits suspects
(notamment en conditionnement
italien) de l’en informer
immédiatement via cette adresse :
e-mail : dvs.defauts-qualite@ansm.sante.fr
L’ANSM rappelle que l’achat de
médicaments en dehors du circuit
légal pharmaceutique comporte de
nombreux risques pour la santé des
patients. Seul le circuit s’appuyant
sur les pharmacies d’officine ou les
pharmacies à usage intérieur des
établissements de santé est
régulièrement contrôlé par les
autorités sanitaires. |
|
Congres national et maghrébin
les 24, 25 et 26 avril à
Casablanca |
Le quarantième congrès national de
chirurgie et le congrès Maghrébin se
tiendront comme prévu du 24 au 26
avril à Casablanca.
Ces rencontres très attendues par
les chirurgiens seront organisées
sous l’égide de la société marocaine
de chirurgie (SOMACHIR) et de la
société marocaine de chirurgie
digestive(SMCD) et avec la
collaboration du groupe de chirurgie
endoscopique belge (BGES).
Les organisateurs de cette rencontre
qui se déroulera à l'hôtel Sheraton
de Casablanca, ont prévu toute une
batterie de conférences qui seront
animés par des experts de renommée
nationale et internationale. Ces
congrès feront cette année la part
belle à la chirurgie avancée
laparoscopique et à
laparotomie notamment en
cancérologie digestive.
La Société Turque de chirurgie
prendra part à cette manifestation à
forte valeur ajoutée pour la
chirurgie marocaine.
Pr Belkouchi Abdelkader :
président de la société marocaine de
chirurgie
Pr Kafih Mohamed :président
de la SMCD |
|
PROCHAINS RDV |
24 & 26 avril 2014
Événement : Congrès
National et le Congrès Maghrébin de
Chirurgie
Organisateurs : Société
Marocaine de Chirurgie (SMS)
Lieu : Hôtel Sheraton
Ville :
Casablanca
Pays : Maroc
Site web:
www.somachir.com
Appel à soumission: lien
17,18 et 19 avril
2014
Événement : 3èmes
Journée Pharmaceutique du Syndicat
des Pharmaciens des provinces
d'Ouarzazate , Zagora et Tinghir
"La caravane de formation auprès des
dunes"
Thème :
Ultérieurement
Organisateurs : Syndicat
des pharmacien de Ouarzazate,
Zagora et Tinghir
Lieu : Dunes de
Ch'gaga
Ville :
Région d'Ouarzazate
Pays : Maroc
Contact:
M. Amrani 06 61 24 17 71
26 avril 2014
à 14H00
Événement : 1er
Séminaire d'Endocrinologie et de
Diabétologie
Organisateurs :
Le Service d'Endocrinologie du CHU
Mohamed VI Oujda et l'Association
des Médecins Enseignants d'Oujda
Lieu :
Salle des Conférences:
Madame Vacances Maroc
Ville :
Saidia
Pays : Maroc
2,
3 et 4 mai 2014
Événement :
8émes Journées Pharmaceutiques de la
Wilaya d'Agadir"
Thème : "Ultérieurement"
Organisateurs : Syndicat des
pharmaciens d'officine de la Wilaya
d'Agadir
Programme:
lien
Ville : Agadir
Pays : Maroc
15-17 mai 2014
Événement :
Cours Supérieur Francophone de
Sénologie
Thème : "Les cancers du sein triple
négatifs"
Lieu : Faculté de Médecine et de
Pharmacie de Fès
Ville : Fès
Pays : Maroc
Président du cours : Dr. Faouzi
Habib
Contact : faouzihabib@yahoo.fr
16-17 mai 2014
Événement :
11èmes Journées Pharmaceutiques et
Cinquième Édition du Prix SRPOO de
la recherche et des Sciences
Pharmaceutique
Lieu : Faculté de Médecine et de
Pharmacie d'Oujda
Ville : Oujda
Pays : Maroc
Contact : 05 36 68 34 90
Email : dr.fatiha.miri@gmail.com |
|
 |
Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles
spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous
diffusons , sans contre partie, des extraits des
mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces
informations, nous demandons à tous les
laboratoires de nous envoyer les mailings
correspondants à leurs nouveaux produits à
l'email suivant:
info@pharmacies.ma.
CEFUTIL®
500 mg
Laboratoire : SOTHEMA
Composition : Céfuroxime
Indications: Céphalosporine de
2ème génération.
Formes et présentation:
Boite de 10 comprimés dosés à 500 mg.
PPM : 160 DH
CEFUTIL®
250 mg
Laboratoire : SOTHEMA
Composition : Céfuroxime
Indications: Céphalosporine de
2ème génération.
Formes et présentation:
Boite de 10 comprimés dosés à 250 mg.
PPM : 94,40 DH
CEFUTIL®
125 mg
Laboratoire : SOTHEMA
Composition : Céfuroxime
Indications: Céphalosporine de
2ème génération.
Formes et présentation:
Boite de 10 comprimés dosés à 125 mg.
PPM : 55,70 DH
APYROL®
Laboratoire : SYNTHEMEDIC
Composition :
Paracétamol
Indications: Fièvre et douleurs
Formes et présentation:
Flacon de 90ml dosé à 3% de paracétamol.
PPM : 16,60 DH
AFLOX® 750
Mg
Laboratoire :SYNTHEMEDIC
Composition :
Ciprofloxacine
Propriété: Antibiotique
appartenant à la famille des fluoroquinolones.
Formes et présentation:
Boite de 10 comprimés dosé à 750mg.
PPM : 82 DH
AFLOX® 500
Mg
Laboratoire :SYNTHEMEDIC
Composition :
Ciprofloxacine
Propriété: Antibiotique
appartenant à la famille des fluoroquinolones.
Formes et présentation:
Boite de 10 comprimés dosé à 750mg.
PPM : 59 DH
AFLOX® 250
Mg
Laboratoire :SYNTHEMEDIC
Composition :
Ciprofloxacine
Propriété: Antibiotique
appartenant à la famille des fluoroquinolones.
Formes et présentation:
Boite de 10 comprimés dosé à 750mg.
PPM : 36 DH
GLAVUS®
50MG
Laboratoire : NOVARTIS
Composition :
Vildagliptine
Indication:Traitement du
diabète type 2
Formes et présentation:
Boite de 60 comprimés .
PPM : 392 DH
GLAVUS®
50MG/850MG
Laboratoire : NOVARTIS
Composition :
Vildagliptine et metformine
Indication:Traitement
du diabète type 2
Formes et présentation:
Boite de 60 comprimés .
PPM : 392 DH
GLAVUS®
50MG/1000MG
Laboratoire : NOVARTIS
Composition :
Vildagliptine et metformine
Indication:Traitement
du diabète type 2
Formes et présentation:
Boite de 60 comprimés .
PPM : 392 DH
DESENIL®
5mg et DESENIL® 10mg
Laboratoire : COOPER-PHARMA
Composition : Donépézil
Propriété : Inhibiteur de
l’acétylchlinestérase indiqué dans le traitement
symptomatique des formes légères à modérément
sévères de la maladie d’Alzheimer
Présentations :
DESENIL®
5MG
Boite de 30 comprimés
PPM : 298 DH
DESENIL®
10MG
Boite de 30 comprimés
PPM : 498 DH
KLIPAL 300/25MG
Laboratoires : Maphar
Composition :
Paracétamol et codéine
Indication:Traitement
symptomatique des douleurs d'intensité modérée à
intense ne répondant pas à l'utilisation
d'antalgiques périphériques utilisés seuls.
Formes et présentation:
Boite de 10 comprimés .
PPM : 14,05 DH
|
|
Outils Pharmacies.ma:
Il n' y a pas de temps à perdre...
|
Pour vous permettre de gagner un
temps précieux, notre équipe a développé
en partenariat avec les
LABORATOIRES LAPROPHAN plus
d'une vingtaine d'outils de calcul.
Parmi les outils disponibles
actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC,
Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du
poids idéal, Taille et poids du
nourrisson, Constantes biologiques,
Honoraire d'analyse, Calcul du
risque cardiovasculaire, PPM d'une
préparation, Bordereau de CNSS et
AMO, ...etc
D'autres outils sont en
développement et seront mis en ligne
dès leur validation.
Cliquez ici pour utiliser les
différents outils.
Vos remarques et vos suggestions
seront les bienvenues. |
|
BON A SAVOIR |
Anciennes
Pharmanews
Cliquer sur le lien suivant pour consulter
les
anciennes Pharmanews.
Lien
A vos plumes
N'hésitez pas de nous envoyer vos écrits, vos
remarques et vos suggestions à l'adresse:
info@pharmacies.ma
Syndicats
et associations: à vos claviers
Nous vous informons que nous sommes disposés à diffuser toute
information en provenance des syndicats , des conseils ou des
associations.
Pour ce faire, les syndicats et les associations sont priés de
nous envoyer leur écrits à l'adresse électronique :
info@pharmacies.ma
Partagez Pharmanews avec vos amis
Si vous souhaitez qu'un ou
plusieurs de vos amis reçoivent Pharmanews, il vous suffit
d'envoyer leurs adresses électroniques à l'adresse:
info@pharmacies.ma
Mentions légales
Visiter pharmacies.ma
Qui sommes-nous?
|
|
|
|