Pharmacien d’officine : une profession à risques

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Numéro: 236

21 avril  2014  

14293  destinataires

 
Pharmacien d’officine : une profession
à risques

Braquages, agressions verbales et physiques, parfois violentes : les problèmes d’insécurité sont de plus en plus fréquents dans nos pharmacies. Il suffit de regarder les rubriques faits divers des différents journaux ou de jeter un coup d’œil sur les forums de pharmaciens pour avoir froid dans le dos, tellement les séquelles de certaines agressions sont graves.

Quelles sont les causes à l’origine de ces agressions? Si une partie de ces actes de violence peut être considérée comme faisant partie d’actes de pure incivilité, dans la majorité des cas, ces agressions sont en rapport avec l’exercice pharmaceutique lui même. En effet, dans leur pratique quotidienne, plusieurs confrères sont victimes de violences qui peuvent aller de la simple réprimande jusqu’à l’agression à l’arme blanche, et ce pour la pure et simple raison que le pharmacien refuse la délivrance de produits psychotropes ou autres médicaments nécessitant une prescription médicale. En d’autres termes, le pharmacien d’officine est sanctionné parce qu’il veut exercer son métier de manière professionnelle, éthique et responsable. Ces phénomènes sont évidemment amplifiés pendant les périodes de garde, vu l’augmentation du nombre de patients.

C’est vrai que l’insécurité et le sentiment d’insécurité ne sont pas l’apanage des pharmaciens d’officine seuls, car il s’agit bien d’un phénomène de société. D’ailleurs, le phénomène de « Tcharmil » qui sévit ces derniers temps au Maroc, n’est qu’une des facettes de cette violence qui devient tellement ordinaire que les malfrats osent exhiber leurs photos et les prises de leurs agressions sur les réseaux sociaux. Heureusement, face à cette recrudescence de la violence, les autorités ont réagi de manière forte et efficace, et on s’en félicite tout en espérant l’adoption d’une approche pérenne de lutte contre l’insécurité.

En France, dans les quartiers dits sensibles, les patients désirant s'adresser à la pharmacie de garde après 21h doivent d'abord téléphoner au commissariat de police ou à la gendarmerie en utilisant un numéro mis en place spécialement à cet effet, et communiquer leurs noms et leurs numéros de téléphone. Les policiers transmettent ensuite ces coordonnées au pharmacien qui rappellera lui-même le détenteur de l'ordonnance avant de le recevoir. Aussi, un protocole d’accord a été signé entre l’ordre des pharmaciens, le ministère de l’intérieur, le ministère de la justice et le ministère de la santé afin d’améliorer la sécurité des professionnels de santé et renforcer la coopération et la coordination entre ces derniers et les représentants de l’État, concernés par les questions d’insécurité.

Bien entendu, les pharmaciens d’officine marocains sont réalistes et pragmatiques et n’en attendent pas autant, surtout en l’absence d’un conseil de l’ordre, mais ils osent espérer, ne serait ce qu’une réflexion sur le sujet, car il en va de leur sécurité et celle de leurs collaborateurs. En attendant, les pharmaciens d’officine ne doivent compter que sur eux-mêmes pour se prémunir contre ces agressions, et ce en adoptant les règles de précaution de base, notamment en optant pour l’installation de la vidéosurveillance, qui bien mise en évidence, réussit souvent à refroidir les ardeurs des délinquants et malfrats.

Enfin, pour tous ceux qui s’amusent à comparer le pharmacien d’officine à un simple commerçant et qui se posent la question quant à la différence entre les deux, on peut leur répondre que malgré leurs difficultés économiques, ces professionnels de santé n’hésitent pas un instant à refuser des ventes au péril de leur vie et ce pour protéger le patient, son entourage et la société toute entière. A tous ces détracteurs, on a tout simplement envie de leur dire : c’est cela qui distingue le pharmacien du simple commerçant !
Zitouni Imounachen
Docteur en pharmacie

Nous nous contentons, dans cette rubrique, de résumer quelques articles de presse que nous jugeons intéressants ou importants. Notre rédaction n'approuve pas forcement le contenu de ces articles.


Légalisation de l’avortement : La volte-face de Benkirane (1)
Pas question de légaliser l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement a été on ne peut plus clair lors des Assises sur la protection de l’enfance, organisées récemment à Bouznika.
Cette déclaration est loin de réjouir les activistes de la société civile et les féministes qui déplorent le fait que les lois en la matière demeurent en totale inadéquation avec la réalité du pays.
A cet égard, le professeur Chakib Chraibi, président de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC) ne mâche pas ses mots. Il est bien remonté contre un gouvernement qui «n’assume pas ses responsabilités», a-t-il confié.
Le Pr Chraibi ne comprend pas ce revirement dans le discours, qui le déçoit à plus d’un titre. Le gouvernement était pourtant bien disposé face à la problématique de l’IVG. Et de se rappeler une rencontre qu’il a eue avec le chef du gouvernement en janvier 2012 et lors de la laquelle ce dernier a manifesté un soutien total à son combat et demandé à ses ministres de préparer un projet de loi pour la légalisation partielle de l’avortement. Et depuis, silence radio, aucune nouvelle.
«Pourtant Saâdeddine El Othmani, ex- ministre pjidiste, était allé même très loin en autorisant l’IVG non seulement en cas de viol ou d’inceste mais pour des situations sociales, ce qui ouvrait une grande porte.
Peut-être bien que légaliser l’avortement est une façon d’encourager la prostitution, d’où la réticence du gouvernement ? Un argument que rejette vigoureusement Pr Chraibi. « Ce n’est pas parce qu’il y a un médicament qu’on tombe malade », précise-t-il. Et d’ajouter: « En Tunisie où l’avortement a été légalisé depuis 1971, on enregistre moins 20% d’IVG qu’au Maroc». Selon lui, on ne peut indéfiniment ignorer toutes ces femmes en souffrance, pour la plupart suicidaires, et ces bébés abandonnés que la rue recueille à bras ouverts.

Médicaments : Baisse des prix, à partir du 8 juin (2)
Lors d'une conférence de presse organisée jeudi, le ministre de la santé El Houssaine Louardi a indiqué que « La baisse des prix de vente des médicaments n'est pas la solution à tous les problèmes du secteur de la santé, qui connaît plusieurs dysfonctionnements : absence d'un organe représentatif des pharmaciens, problèmes de stockage des médicaments et de distribution,... Mais la réforme se fera d'une manière progressive, parce que le citoyen a besoin de signes forts. »
Le ministre a rappelé que 320 médicaments, dont les prix ont baissé, figuraient dans la première liste publiée. La deuxième liste, datant du 8 avril, comprend 1.258 nouveaux médicaments. Il n'a pas manqué de rappeler les principes de cette réforme, évoquant le benchmark fait par son département pour la comparaison des prix des médicaments vendus au Maroc et dans d'autres pays. le ministre de la santé a assuré que pour les nouveaux médicaments qui arriveront sur le marché marocain, leur prix sera aligné sur le prix pratiqué dans les pays du benchmark, et que les prix des princeps seront fixés par le ministère.
“Pour les médicaments génériques, leurs prix seront homologués par le ministère de la Santé. On proposera une marge et c'est aux laboratoires de trancher par la suite”, a-t-il affirmé. Et de rappeler que tous les médicaments qui avaient un prix hospitalier uniquement, auront désormais aussi, un prix public de vente et pourront ainsi être vendus légalement, au niveau des pharmacies d’officine.
L'ensemble des représentants des professionnels du secteur présents lors de la conférence ont été unanimes à souligner que la baisse constitue un “grand sacrifice” sur la marge, pour une disponibilité des médicaments. Ils ont également assuré que la baisse des prix n'affectera pas la qualité des médicaments.

Peut-on guérir de l'hypertension artérielle ?(3)
L'hypertension artérielle (HTA) n'est pas en soi une maladie ; c'est un facteur de risque comme le cholestérol. Les hypertendus ont statistiquement une plus grande probabilité de subir des accidents cardiaques ou cérébraux que les personnes du même âge et du même sexe qui n'ont pas de HTA. Ce sont ces accidents cardiovasculaires qui sont des maladies.
On sait heureusement les prévenir: les médicaments qui réduisent la tension, les antihypertenseurs, réduisent de façon très importante leur probabilité. Guérir de la HTA, c'est se passer de traitement après avoir été hypertendu sans compromettre la prévention des accidents cardiovasculaires. Tout dépend de la sévérité de la HTA.
Un traitement antihypertenseur ne se justifie pas quand la probabilité d'un accident cardiovasculaire est très faible. Avant de commencer un traitement, il faut confirmer une HTA permanente, en mesurant la tension sur 24 heures par un moniteur automatique (holter tensionnel ou mesure ambulatoire de pression artérielle), ou directement par le patient, trois fois le matin et trois fois le soir pendant 3 à 5 jours. Mais, même s'il se sent «guéri», le patient ne doit surtout pas arrêter son traitement antihypertenseur sans une bonne appréciation par son médecin du risque cardiovasculaire global.
Une meilleure hygiène de vie peut éviter un traitement antihypertenseur dans les cas de HTA peu sévères. La réduction de la consommation de sel et de boissons alcoolisées, la perte de poids chez les personnes en surpoids et une dépense physique régulière réduisent la tension et peuvent «guérir» une HTA à 150/100 mmHg. Mais ces efforts et cette motivation ont besoin d'être soutenus pour durer par une surveillance constante, voire la reprise à terme d'un traitement médicamenteux.
Quand on connaît la cause de la HTA, on peut la guérir dans 5 à 6 % des cas avec une prise en charge par des équipes spécialisées. C'est le cas, par exemple, dans l'adénome de Conn, une tumeur bénigne de la surrénale, une glande située au-dessus du rein, génératrice d'hypertension par un dérèglement de production hormonale. On obtient une guérison complète de la HTA après l'ablation chirurgicale, et une large amélioration dans les autres cas. Dans certains cas, le rétrécissement des artères rénales peut aussi expliquer une HTA secondaire. Il suffit alors de dilater l'artère par un ballonnet introduit par voie artérielle, souvent complétée par l'introduction d'un stent. Enfin, bien qu'il ne s'agisse pas à proprement parler d'une HTA secondaire, la HTA est très fréquente en cas d'obésité massive. Le recours à la chirurgie et la perte de poids importante qui s'ensuit permettent une guérison dans 60 % des cas.
 

AVC : un robot révolutionnaire pour retirer les caillots du cerveau   (4)
Des chercheurs américains ont mis au point un robot révolutionnaire qui devrait, d'ici quelques années, permettre aux neurochirurgiens de retirer plus facilement les caillots sanguins du cerveau de leurs patients.
Il s’agit d’une aiguille composée d’une série de tubes métalliques incurvés et flexibles, commandée par ordinateur. Cet outil, dénommé "Active cannula", devrait permettre aux neurochirurgiens d’atteindre les caillots sanguins dans le cerveau de leur patient et de les retirer sans abîmer les tissus environnants. Le traitement des caillots est en effet l’un des moyens de lutter contre les AVC (accidents vasculaires cérébraux) et même d’autres problèmes de santé comme l’hypertension et le diabète, parfois liés aux caillots.
Selon Robert Webster, professeur assistant en ingénierie et instigateur du projet, une personne sur 50 risque de développer un caillot dans le cerveau au cours de sa vie, et 40% des personnes ayant un caillot en meurent ou développent des lésions cérébrales. Mais lorsqu’un caillot se développe dans le cerveau, il est très difficile pour le chirurgien de le retirer, car les risques d’endommager les tissus sains sont importants. "La chirurgie classique risque d’occasionner plus de dégâts qu’autre chose", explique Kyle Weaver, neurochirurgien travaillant sur le projet.
Grâce au robot développé par les chercheurs, le chirurgien n’aurait plus qu’à scanner le cerveau de son patient. L’ordinateur établirait ensuite une carte localisant le caillot dans le cerveau, et déterminerait le chemin le plus sûr vers la zone à traiter afin de guider l’aiguille. "Le chirurgien n’aurait qu’à lancer le robot qui s’occuperait du reste. Il retirerait toute la matière à l’intérieur des limites fixées par le médecin, et rien en dehors de cette frontière", ajoute Kyle Weaver. Pour le moment, le robot n’en est encore qu’au stade expérimental et les chercheurs s’entraînent en utilisant des moules de crânes remplis de gelée imitant la texture du cerveau et des caillots. Ils explorent également la possibilité de greffer à l’aiguille un petit outil permettant de briser le caillot avant de l’aspirer, ce qui pourrait aider les neurochirurgiens à retirer des tumeurs difficiles à atteindre.
Le robot doit encore passer par de nombreux tests et procédures réglementaires avant d’équiper les salles d’opération, mais ses inventeurs sont persuadés qu’il permettra de sauver de nombreuses vies.
 
Du sang artificiel bientôt dans nos veines ?(5)
Pour ne pas dépendre uniquement du nombre de donneurs, Marc Turner et ses collaborateurs de l’Université d’Edinbourg ont mis au point un procédé industriel pour fabriquer du sang artificiel à grande échelle. Financés par la Fondation Wellcome Trust, les travaux des chercheurs écossais ont permis d’optimiser les techniques de culture de globules rouges à partir de cellules souches pluripotentes. Pour cela, ils ont prélevé des cellules humaines, qu’ils ont transformées, afin qu’elles deviennent des cellules souches induites. Puis, ils les ont mises en culture dans un milieu recréant les mêmes conditions biochimiques que dans le corps humain. Au final, ils ont obtenu un ensemble de cellules sanguines du groupe O.

Les premières données ont montré que les produits sanguins ainsi obtenus sont suffisamment sûrs pour pouvoir procéder à une transfusion chez l’homme dans les années à venir.
Forte de ces résultats encourageants, l’équipe de Marc Turner espère mettre en place un essai clinique, d’ici au début de l’année 2017, sur trois patients atteints d'anémie, une maladie qui nécessite de fréquentes transfusions sanguines.

Une stratégie simple et inédite pour réparer des organes (6)
En décembre 2013, dans la revue Nature, une équipe dirigée par Ludwik Leibler du CNRS/ESPCI ParisTech, a présenté un concept entièrement nouveau de collage des gels et des tissus biologiques grâce à des nanoparticules. Le principe est simple: des nanoparticules contenues dans une solution étalée sur des surfaces à coller se lient au réseau moléculaire du gel (ou du tissu), phénomène appelé adsorption, et, dans le même temps, le gel (ou le tissu) lie les particules entre elles. Ainsi, se forment d'innombrables connexions entre les deux surfaces. Le processus d'adhésion, qui ne comporte aucune réaction chimique, ne prend que quelques secondes. Dans leur dernière étude qui vient d'être publiée, les chercheurs, à l'aide d'expériences réalisées sur les rats, montrent que cette méthode appliquée in vivo a le potentiel de bouleverser la pratique clinique.

Dans une première expérience, les chercheurs ont procédé à une analyse comparée de la fermeture d'une plaie profonde de la peau par la méthode traditionnelle des points de suture et par l'application au pinceau de la solution aqueuse de nanoparticules. Cette seconde méthode simple d'utilisation permet de refermer la peau rapidement jusqu'à cicatrisation complète, sans inflammation ni nécrose. La cicatrice résultante est presque invisible.

Dans une seconde expérience, toujours chez des rats, les chercheurs ont appliqué cette solution à des organes "mous" qui tels le foie, le poumon ou la rate sont difficiles à suturer car ils se déchirent lors du passage de l'aiguille. Actuellement aucune colle n'allie efficacité d'adhésion et innocuité pour l'organisme. Confrontés à une entaille profonde du foie avec forte hémorragie, les chercheurs ont refermé la blessure en étalant la solution aqueuse de nanoparticules et en pressant les deux bords de la blessure. La perte de sang s'est alors arrêtée. Pour réparer un lobe de foie sectionné, les chercheurs ont également utilisé des nanoparticules: ils ont collé un pansement recouvert de nanoparticules sur la plaie, arrêtant ainsi l'hémorragie. Dans les deux situations, le fonctionnement de l'organe est préservé et les animaux survivent.

Dans un tout autre domaine, les chercheurs sont parvenus grâce aux nanoparticules à fixer une membrane dégradable utilisée pour la thérapie cellulaire sur le cœur et ce, malgré les fortes contraintes mécaniques liées à ses battements. Ainsi ils démontrent qu'il serait possible de fixer des dispositifs médicaux variés à des fins thérapeutiques ou de réparation et de renforcement mécaniques des organes et des tissus.

Cette méthode d'adhésion est exceptionnelle de par son potentiel champ d'applications cliniques. Elle est simple, facile à mettre en œuvre et les nanoparticules utilisées (silice, oxydes de fer) peuvent être métabolisées par l'organisme. Elle peut facilement être intégrée dans les recherches actuelles sur la cicatrisation et la régénération des tissus et contribuer au développement de la médecine régénératrice.
Zitouni Imounachen, docteur en pharmacie


Sources:
(1) http://www.libe.ma
(2) http://www.aufaitmaroc.com
(3) http://sante.lefigaro.fr
(4) http://www.maxisciences.com
(5) http://www.informationhospitaliere.com
(6) http://www.techno-science.net
 
 

 

 

 

MISE EN APPLICATION DU DÉCRET RELATIF A LA FIXATION DES PRIX DES MEDICAMENTS

Synthèse du protocole d'accord entre les professionnels du médicament: lien
 

Identification d’Herceptin (trastuzumab) contrefait dans certains pays européens
ANSM = 16 avril 2014

L’ANSM a été informée le 11 avril 2014 de la présence d’un médicament anticancéreux HERCEPTIN 150 mg contrefait en Allemagne, au Royaume Uni et en Finlande. La présence de ce produit contrefait sur le territoire français dans le circuit légal est hautement improbable.

L’ANSM appelle toutefois la vigilance des professionnels de santé concernés.

L’ANSM a été informée en date du 11 avril 2014 de la présence d’un médicament anticancéreux HERCEPTIN 150 mg (trastuzumab) contrefait sur une partie du territoire européen (Allemagne, Royaume Uni et Finlande).

Les contrefacteurs ont utilisé comme modèle des produits volés dans un hôpital italien.

De ce fait, le conditionnement primaire (flacons) de ces produits est en italien.

Ce produit fait l’objet d’une distribution parallèle dans certains pays européens, ce qui n’est pas le cas en France.

De plus, les numéros de lot utilisés par les contrefacteurs (H4311B07, H4329B01, H4284B04, H4319B02, H4324B03, H4196B01, H4271B01, H4301B09 et H4303B01) ne correspondent pas à des lots distribués sur le territoire français par le Laboratoire Roche.

En conséquence, la présence de ces produits contrefaits sur le territoire national dans le circuit légal est hautement improbable.

L’ANSM demande toutefois à tous les praticiens qui pourraient être confrontés à des produits suspects (notamment en conditionnement italien) de l’en informer immédiatement via cette adresse : e-mail : dvs.defauts-qualite@ansm.sante.fr

L’ANSM rappelle que l’achat de médicaments en dehors du circuit légal pharmaceutique comporte de nombreux risques pour la santé des patients. Seul le circuit s’appuyant sur les pharmacies d’officine ou les pharmacies à usage intérieur des établissements de santé est régulièrement contrôlé par les autorités sanitaires.

 

Congres national et maghrébin les 24, 25 et 26 avril à Casablanca

Le quarantième congrès national de chirurgie et le congrès Maghrébin se tiendront comme prévu du 24 au 26 avril à Casablanca.
Ces rencontres très attendues par les chirurgiens seront organisées sous l’égide de la société marocaine de chirurgie (SOMACHIR) et de la société marocaine de chirurgie digestive(SMCD) et avec la collaboration du groupe de chirurgie endoscopique belge (BGES).
Les organisateurs de cette rencontre qui se déroulera à l'hôtel Sheraton de Casablanca, ont prévu toute une batterie de conférences qui seront animés par des experts de renommée nationale et internationale. Ces congrès feront cette année la part belle à la chirurgie avancée laparoscopique et à  laparotomie notamment en cancérologie digestive.
La Société Turque de chirurgie prendra part à cette manifestation à forte valeur ajoutée pour la chirurgie marocaine. 
Pr Belkouchi Abdelkader : président de la société marocaine de chirurgie
Pr Kafih Mohamed :président de la SMCD

 
PROCHAINS RDV
24 & 26 avril 2014 
Événement : Congrès National et le Congrès Maghrébin de Chirurgie  
Organisateurs : Société Marocaine de Chirurgie (SMS) 
Lieu : Hôtel Sheraton
Ville :  Casablanca
Pays : Maroc
Site web: www.somachir.com 
Appel à soumission: 
lien


17,18 et 19 avril  2014 
Événement : 3èmes Journée Pharmaceutique du Syndicat des Pharmaciens des provinces d'Ouarzazate , Zagora et Tinghir
"La caravane de formation auprès des dunes"
Thème : Ultérieurement
Organisateurs : Syndicat des pharmacien  de Ouarzazate, Zagora et Tinghir 
Lieu : Dunes de Ch'gaga
Ville :  Région d'Ouarzazate
Pays : Maroc
Contact:
M. Amrani 06 61 24 17 71

 26 avril 2014  à 14H00
Événement : 1er Séminaire d'Endocrinologie et de Diabétologie
Organisateurs : Le Service d'Endocrinologie du CHU Mohamed VI Oujda et l'Association des Médecins Enseignants d'Oujda
Lieu : Salle des Conférences:
Madame Vacances Maroc

Ville :  Saidia
Pays : Maroc

 2, 3 et 4 mai 2014
Événement : 8émes Journées Pharmaceutiques de la Wilaya d'Agadir"
Thème : "Ultérieurement"
Organisateurs : Syndicat des pharmaciens d'officine de la Wilaya d'Agadir
Programme: lien
Ville : Agadir
Pays : Maroc

15-17 mai 2014
Événement : Cours Supérieur Francophone de Sénologie
Thème : "Les cancers du sein triple négatifs"
Lieu : Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès
Ville : Fès
Pays : Maroc
Président du cours : Dr. Faouzi Habib
Contact : faouzihabib@yahoo.fr

16-17 mai 2014
Événement : 11èmes Journées Pharmaceutiques et Cinquième Édition du Prix SRPOO de la recherche et des Sciences Pharmaceutique
Lieu : Faculté de Médecine et de Pharmacie d'Oujda
Ville : Oujda
Pays : Maroc
Contact : 05 36 68 34 90
Email : dr.fatiha.miri@gmail.com

 

Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous diffusons , sans contre partie, des extraits des mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces informations, nous demandons à tous les laboratoires de nous envoyer les mailings correspondants à leurs nouveaux produits à l'email suivant:
info@pharmacies.ma.

CEFUTIL® 500 mg          
Laboratoire : SOTHEMA
Composition : Céfuroxime

Indications: Céphalosporine de 2ème génération.
Formes et présentation: Boite de 10 comprimés dosés à 500 mg
.
PPM : 160 DH

CEFUTIL® 250 mg          
Laboratoire : SOTHEMA
Composition : Céfuroxime

Indications: Céphalosporine de 2ème génération.
Formes et présentation: Boite de 10 comprimés dosés à 250 mg
.
PPM : 94,40 DH

CEFUTIL® 125 mg          
Laboratoire : SOTHEMA
Composition : Céfuroxime

Indications: Céphalosporine de 2ème génération.
Formes et présentation: Boite de 10 comprimés dosés à 125 mg
.
PPM : 55,70 DH

APYROL®          
Laboratoire : SYNTHEMEDIC
Composition :
Paracétamol 
Indications: Fièvre et douleurs
Formes et présentation: Flacon de 90ml dosé à 3% de paracétamol
.
PPM : 16,60 DH

AFLOX® 750 Mg         
Laboratoire :SYNTHEMEDIC
Composition :
Ciprofloxacine
Propriété: Antibiotique appartenant à la famille des fluoroquinolones.
Formes et présentation:
Boite de 10 comprimés dosé à 750mg.
PPM : 82 DH

AFLOX® 500 Mg         
Laboratoire :SYNTHEMEDIC
Composition :
Ciprofloxacine
Propriété: Antibiotique appartenant à la famille des fluoroquinolones.
Formes et présentation:
Boite de 10 comprimés dosé à 750mg.
PPM : 59 DH

AFLOX® 250 Mg         
Laboratoire :SYNTHEMEDIC
Composition :
Ciprofloxacine
Propriété: Antibiotique appartenant à la famille des fluoroquinolones.
Formes et présentation:
Boite de 10 comprimés dosé à 750mg.
PPM : 36 DH

GLAVUS®  50MG         
Laboratoire : NOVARTIS
Composition :
Vildagliptine    
Indication:Traitement  du diabète type 2
Formes et présentation: Boite de 60 comprimés
.
PPM : 392 DH

GLAVUS®  50MG/850MG         
Laboratoire : NOVARTIS
Composition :
Vildagliptine et metformine   Indication:Traitement  du diabète type 2
Formes et présentation: Boite de 60 comprimés
.
PPM : 392 DH

GLAVUS®  50MG/1000MG         
Laboratoire : NOVARTIS
Composition :
Vildagliptine et metformine   Indication:Traitement  du diabète type 2
Formes et présentation: Boite de 60 comprimés
.
PPM : 392 DH

DESENIL® 5mg et DESENIL® 10mg
Laboratoire : COOPER-PHARMA
Composition : Donépézil
Propriété : Inhibiteur de
l’acétylchlinestérase indiqué dans le traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères de la maladie d’Alzheimer
Présentations :  
DESENIL
® 5MG
Boite de 30 comprimés
PPM : 298 DH

DESENIL
® 10MG
Boite de 30 comprimés
PPM : 498 DH

KLIPAL 300/25MG         
Laboratoires : Maphar
Composition :
Paracétamol et codéine    
Indication:Traitement symptomatique des douleurs d'intensité modérée à intense ne répondant pas à l'utilisation d'antalgiques périphériques utilisés seuls.
Formes et présentation: Boite de 10 comprimés
.
PPM : 14,05 DH

 

Outils Pharmacies.ma:
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Pour vous permettre de gagner un temps précieux, notre équipe a développé en partenariat avec les LABORATOIRES LAPROPHAN plus d'une vingtaine d'outils de calcul.
Parmi les outils disponibles actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC, Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du poids idéal, Taille et poids du nourrisson, Constantes biologiques, Honoraire d'analyse, Calcul du risque cardiovasculaire, PPM d'une préparation, Bordereau de CNSS et AMO, ...etc
D'autres outils sont en développement et seront mis en ligne dès leur validation.
Cliquez ici pour utiliser les différents outils.
Vos remarques et vos suggestions seront les bienvenues.

 
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