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Diabète: le plus difficile est à
venir…
La journée mondiale du diabète,
célébrée le jeudi dernier, a été
lancée en 1991 comme réponse à la
progression inquiétante du diabète à
travers le monde. La date du 14
novembre a été retenue pour rendre
hommage à Frederick Banting et
Charles Best qui sont à l'origine de
la découverte de l'insuline en 1922.
Depuis cette date, l'insuline, sous
toutes ses formes, a révolutionné la
prise en charge du diabète et
particulièrement le diabète de type
I.
Le diabète est l’une des maladies
non transmissibles les plus
fréquentes à travers le monde, sa
prise en charge constitue, de plus
en plus, un des soucis majeurs pour
la communauté internationale. Ceci
est d'autant plus inquiétant que
cette maladie complexe, chronique et
évolutive peut, si elle est mal
soignée, entraîner des lésions
tissulaires qui provoquent les
nombreuses complications du diabète
pouvant dans certains cas
compromettre le pronostic vital.
En raison de sa croissance
exponentielle, cette maladie
s'apparente de plus en plus à une
épidémie. Le nombre de diabétiques
qui ne dépassait guère les 30
millions à travers le monde en 1985,
est estimé aujourd'hui à 371
millions. Et d'après les experts de
la Fédération Internationale du
Diabète (FID), ce nombre devrait
atteindre le demi milliard en 2030.
Au Maroc, le nombre de diabétiques
avoisinerait 1,5 millions et la
prévalence comparative du diabète
serait de 7%. Cette maladie reste
sous diagnostiquée dans notre pays
puisque 50% des diabétiques
s'ignorent.
Le côté sournois de cette maladie
fait d'elle une vraie bombe à
retardement. C'est ce qui a poussé
le ministère de la santé à faire de
la lutte contre le diabète une des
priorités de la Stratégie
Sectorielle de Santé 2012-2016.
Le ministère de la santé alloue un
budget annuel de 63 millions de
Dirhams à l'achat d'insulines et 74
millions de Dirhams à l'achat
d'antidiabétiques oraux. Cette
enveloppe budgétaire permet la prise
en charge de 500000 diabétiques,
dont 220000 insulino-dépendants.
Parmi les actions phares menées par
le ministère de la santé, la mise en
place d'un programme de dépistage du
diabète chez les personnes à haut
risque au niveau des centres de
santé. Ce programme concerne
quelques 500.000 personnes par an,
essentiellement les hypertendus, les
obèses, les femmes enceintes, les
femmes ayant eu un diabète
gestationnel et les personnes ayant
des antécédents familiaux.
Tout en saluant les efforts fournis
par les différents départements du
ministère de la santé dans la lutte
contre ce fléau, on espère que ces
derniers mettront tout en œuvre en
faisant appel aux différents
opérateurs du secteur, pour garantir
une formation spécifique sur le
diabète aux médecins omnipraticiens,
aux pharmaciens et aux autres
professionnels de la santé pour
qu'ils puissent combler le déficit
criant en endocrinologues qui sévit
dans de nombreuses régions du Maroc.
Par ces formations et par l'apport
d'une éducation thérapeutique
efficiente, on devrait pouvoir
réduire les graves complications de
cette maladie telles que la cécité,
la néphropathie, les maladies
cardiovasculaires et les amputations
des membres inférieurs.
Abderrahim Derraji,
Docteur en pharmacie |
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Nous
nous contentons, dans cette
rubrique, de résumer quelques
articles de presse que nous jugeons
intéressants ou importants. Notre
rédaction n'approuve pas forcement
le contenu de ces articles.
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Grossesses précoces :L'UNFPA veut
mieux protéger nos adolescentes (1)
Le phénomène des mères-enfants au
Maroc a été l’honneur, samedi à
Errachidia, lors de la présentation
d'un rapport du Fonds des Nations
Unies pour la Population au Maroc (UNFPA).
Cette rencontre, organisée par l'UNFPA
à la Chambre de Commerce d'Industrie
et de Services d’Errachidia, a connu
la présence des acteurs locaux, des
organisations de la société civile
et de la coopération.
En 2011, 49.696 Marocaines, âgées de
15 à 19 ans, ont donné naissance à
un enfant. D'après les derniers
chiffres consultables, le taux de
fécondité des filles de cette
tranche d’âge est de l’ordre de 32%!
C'est-à-dire six fois plus que les
jeunes Algériennes et Tunisiennes.
La grossesse chez l’adolescente a de
graves incidences sur la santé de
ces jeunes mamans. En effet, le
risque de décès et de morbidité
maternels est plus élevé dans cette
tranche d’âge : les risques de décès
sont deux fois plus importants
pendant la grossesse et
l’accouchement chez les adolescentes
âgées entre 15 et 19 ans que chez
des femmes plus âgées. Plus grave
encore, ce risque est multiplié par
quatre ou cinq pour les filles de
moins de 15 ans.
Au Maroc, 12% des filles entre 15 et
24 ans, qui ont eu des rapports
sexuels, ont eu une grossesse non
désirée. Ces chiffres élevés de
mères-enfants montrent clairement un
manque d'information concernant la
vie sexuelle et des carences dans
notre système éducatif.
Pour lutter contre ce phénomène, l'UNFPA
préconise d’ouvrir la voie à
l’enseignement et à la formation, de
promouvoir l’éducation sexuelle chez
les jeunes, mais aussi de limiter ou
interdire les exceptions accordées
par les juges pour le mariage avant
18 ans.
Le rapport souligne également les
actions et mesures à entreprendre
pour infléchir la tendance et
protéger les droits fondamentaux et
le bien-être des adolescentes.
Louardi veut accélérer la lutte
contre la mortalité maternelle et
infantile (2)
A deux ans de la date d’échéance des
Objectifs du millénaire pour le
développement (OMD 2015), El
Houssaine Louardi veut accélérer la
réduction de la mortalité maternelle
et infantile. Pour y parvenir, le
ministre de la Santé a concocté un
plan d’action portant sur la période
2013-2015. Cette nouvelle feuille de
route vise à renforcer l’accès aux
soins et à réduire les disparités
entre les milieux urbain et rural»,
a-t-il souligné. Le budget alloué à
cette opération s’élève à près de
2,8 milliards de DH, sachant que le
Maroc apporte 97% des fonds. Le
reste est financé par les organismes
de l’ONU.
Ainsi, avec ce nouveau plan
d’action, le Maroc ambitionne de
réduire la mortalité maternelle à 60
pour 100.000 naissances vivantes
contre 112 en 2011. Le but est
également de porter la mortalité des
enfants de moins de 5 ans à 23 pour
1.000 naissances vivantes contre 30
en 2011, soit une diminution de 30%.
Globalement, la mortalité néonatale
devrait s’établir à 14 pour 1.000
naissances vivantes contre 19 en
2011.
Concrètement, une série de mesures
ont été définies afin d’atteindre
ces objectifs. Pour réduire la
mortalité maternelle, le département
de la Santé s’engage à améliorer la
qualité des soins fournis aux femmes
enceintes, à élargir l’offre de
soins obstétricaux néonatals
d’urgence et à renforcer la
disponibilité des médicaments. Le
ministère s’est d’ailleurs fixé
plusieurs objectifs dans ce sens.
L’augmentation de la couverture en
consultation prénatale pour
atteindre un taux de 85% à l’horizon
2015 contre 77% actuellement en fait
partie.
Le Maroc appelé à renforcer la
protection contre le tabagisme (3)
Une conférence nationale a été
organisée mercredi dernier à Rabat à
l’initiative du ministère de la
Santé, avec la participation de la
Fondation Lalla Salma pour la
prévention et le traitement des
cancers et l’appui de l’Organisation
mondiale de la santé.
Cette rencontre, organisée dans le
cadre des efforts consentis pour
accélérer le processus de
ratification de la Convention-cadre
pour la lutte antitabac (CCLAT) par
notre pays, a constitué une occasion
propice pour souligner l'importance
de la ratification de la CCLAT et
sensibiliser aux dangers que
représente le tabagisme qui tue plus
de 6 millions de personnes dans le
monde, dont 600 000 sont des fumeurs
involontaires (exposés au tabagisme
passif).
D’après les statistiques du
ministère de la Santé, la prévalence
des fumeurs dans la population
marocaine âgée de plus de 15 ans est
estimée à 18 % (31,6 % chez les
hommes et 3,3 % chez les femmes),
alors que la population exposée au
tabagisme passif représente 41 %. La
prévalence du tabagisme chez les
jeunes âgés de 13 à 15 ans demeure
pour sa part également élevée. Plus
de 9,5 % des jeunes issues du milieu
scolaire utilisent tous les produits
du tabac.
Afin de pouvoir combattre ce fléau
qui ne cesse de se développer au
Maroc, un programme national de
lutte contre le tabagisme a été
élaboré par la Fondation Lalla Salma
en collaboration avec le ministère
de la Santé. Ce plan d’action est
une composante essentielle du
programme national de prévention et
du contrôle du cancer. Il se décline
en 78 mesures, dont 8 consacrées à
la lutte contre le tabagisme.
Mais si le Maroc déploie des efforts
considérables pour lutter contre le
tabagisme, il tarde toujours à
ratifier la Convention-cadre de
l’OMS pour la lutte antitabac au
Maroc, malgré la signature de cette
convention en 2004.
Brossage : n’usez plus vos dents (4)
De nouvelles recommandations en
matière d’hygiène dentaire viennent
d’être édictées par : l’Union
française pour la santé
bucco-dentaire (UFSBD) : il suffit
de se brosser les dents deux fois
par jour, au lieu de trois
auparavant. « Les dentifrices
contiennent davantage
d’antiseptiques et protègent les
dents durant plus de douze heures
après chaque brossage, soit la durée
moyenne qu’il faut à la plaque
dentaire pour se transformer en
tartre », explique le docteur
Christophe Lequart, porte-parole de
l’UFSBD. Pour lui, deux bons
brossages valent mieux que trois
superficiels.
Cet allègement de la règle tombe
d’autant mieux que les Français ne
sont plus que 16% à se plier au
rituel des trois brossages par jour
(53% d’entre eux faisant l’impasse
sur celui du midi), selon une étude
Ifop réalisée cette année.
« Je vois de plus en plus de
patients qui ont des usures au
niveau du collet des dents, constate
Pascale Lauffenburger, dentiste à
Paris. Ce sont des érosions
chimiques, dues à l’alimentation
(comme les excès de sodas), et
mécaniques, en raison de brossages
trop fréquents et trop énergiques.
Ce qui est important, c’est la
méthode : tenir sa brosse
horizontalement pour ne pas lui
donner trop de force, et nettoyer
ses dents verticalement. Et mieux
vaut choisir des brosses aux poils
souples ou médium. Un brossage
n’enlève que les deux tiers de la
plaque dentaire. Il faut donc aussi
utiliser un fil dentaire ou des
brossettes pour éliminer la plaque
interdentaire. » Aujourd’hui, c’est
la qualité du brossage qui prime :
le minimum requis est de deux
minutes, alors qu’on n’y
consacrerait que quarante-trois à
cinquante-sept secondes.
L’utilisation de la brosse
électrique est privilégiée. « Elle
permet d’éliminer jusqu’à 6 fois
plus de plaque dentaire que la
brosse manuelle », assure le docteur
Lequart. Le chewing-gum (sans sucre)
aussi a les faveurs des dentistes
parce qu’il ralentit la formation de
la plaque dentaire.
Le cancer de la rétine dépisté sur
les photos (5)
Le rétinoblastome, c'est le nom de
ce cancer de la rétine, frappe
surtout les enfants de moins de 5
ans. Le diagnostic est souvent fait
avec retard, en moyenne à l'âge d'un
an lorsque les deux yeux sont
atteints et vers l'âge de deux ans
si un seul œil est touché. Pourtant,
un diagnostic précoce augmente les
chances de préserver l'œil de
l'enfant, voire sa vie dans les pays
dont le système de santé est peu
développé. En France, comme dans les
pays industrialisés, la survie est
supérieure à 95% mais c'est deux
fois moins en Inde ou en Namibie par
exemple. C'est alors plus souvent un
autre signe, par exemple une baisse
de vision, le fait que l'enfant
louche ou que ses pupilles divergent
qui attire l'attention, mais cela
n'est pas du tout spécifique du
rétinoblastome.
Brian Shaw et ses collègues de
l'Université de Harvard et des
centres de cancérologie américains
réputés de Boston (Dana-Farber
center) et de New York (Memorial
Sloan-Kettering) viennent d'analyser
dans un article de la revue
scientifique internationale en
ligne, PlosOne, plus de 7000 photos
prises par les proches de neuf
enfants ayant un rétinoblastome.
«Les résultats suggèrent que la
leucocorie (la pupille de l’œil
apparait blanche) survient dès les
stades les plus précoces du
rétinoblastome, mais à une fréquence
tout d'abord faible et se trouve
donc probablement négligée par les
parents», écrivent les auteurs.
La photoleucocorie est inconstante
car tout dépend en effet de l'angle
de prise de vue. Elle ne se produit
que lorsque la lumière du flash
vient se refléter précisément sur la
zone de la rétine où se trouve le
cancer, mais pas quand elle se
réfléchit sur la rétine. C'est
pourquoi elle n'apparaît pas sur
toutes les photos mais seulement
sous certains angles, variables
selon les enfants en fonction de la
localisation de la tumeur. De
nombreux exemples ainsi que des
conseils de prise de vue figurent
sur le site de la société canadienne
du rétinoblastome. Il faut aussi se
trouver en lumière tamisée et
désamorcer la fonction «anti-yeux
rouges» de l'appareil photo, car
elle repose sur une série de deux
flashs rapprochées, le premier
conduisant à une rétraction de la
pupille qui risque de masquer le
fond de l'œil. Une fonction utile
pour éviter le reflet rouge du flash
sur la rétine mais contre-productif
lorsqu'on l'on souhaite précisément
visualiser celle-ci.
Shaw et ses collègues notent que la
leucocorie reste parfois visible, en
dépit de l'activation de la fonction
anti-yeux rouges. Ils insistent
également sur le caractère d'alerte,
et non de diagnostic, du phénomène
et signalent que des appareils comme
l'iPhone et d'autres smartphones
créent beaucoup de fausses pupilles
blanches, sans que l'on sache très
bien pourquoi. En France
l'association Rétinostop fournit
informations et soutien aux familles
touchées par la maladie.
Cigarette électronique : une
centaine de médecins la soutiennent
(6)
L’« appel » initié par le Dr
Philippe Presles, tabacologue, et
relayée le 15 novembre dans Le
Parisien, vient d’être signé par une
centaine de médecins pour dénoncer
les « idées fausses (qui) se font
jour » autour de la cigarette
électronique. Leur constat : l’e-cigarette
serait toujours moins dangereuse que
les produits issus de la combustion
du tabac.
Ces signataires estiment en effet
que trop peu de médecins conseillent
la cigarette électronique à leurs
patients qui souhaitent arrêter le
tabac.
Pour eux, le potentiel des
e-cigarettes « en terme de santé
publique est réel ». Ils rappellent
que c’est « la combustion du tabac
qui est dangereuse pour la santé des
fumeurs, pas la nicotine ». « Il est
ainsi bien établi que les substituts
nicotiniques ne sont pas dangereux
pour la santé des fumeurs désireux
de quitter le tabac. Il en est de
même pour la nicotine contenue dans
les e-cigarettes », soulignent-ils.
De même, ils estiment que « les
dangers des cigarettes électroniques
sont infiniment moindres que ceux du
tabac, dès lors que leur vapeur ne
contient ni CO, ni goudrons, ni
particules fines ». Enfin, ils
estiment qu’elle serait « moins
addictive que la cigarette
conventionnelle et participe ainsi à
un sevrage rapide ou progressif du
tabac ».
Des raisons qui poussent ces
médecins à affirmer que « la
cigarette électronique peut être
conseillée à tout fumeur désireux
d’arrêter de fumer » et qu’elle peut
« peut tout à fait faire l’objet
d’une association avec des patchs,
voire avec d’autres traitements du
sevrage tabagique.
Louardi se soucie de la santé en
milieu scolaire (7)
Le ministre de la santé, Lhoussaine
Louardi, vient de lancer une
campagne nationale de consultation
en milieu scolaire. Celle-ci a
débuté le 11 novembre et se poursuit
jusqu’au 28 décembre. Cette campagne
cible les écoliers du préscolaire,
ceux de la première année du
primaire et les élèves de la
première année de l’enseignement
secondaire collégial. Les
enseignants de ces niveaux pourront
également bénéficier de cette
opération. Pour cela, il a été
procédé à la mise en place de plans
régionaux et provinciaux qui portent
sur des actions de sensibilisation à
l’importance de ces visites
médicales en milieu scolaire. A
noter que cette opération est
coordonnée par la commission
nationale sectorielle de la santé
scolaire universitaire et la santé
des jeunes.
Zitouni
Imounachen, docteur en pharmacie
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Sources:
(1)
http://www.aufaitmaroc.com
(2) http://www.leconomiste.com
(3) http://www.lematin.ma
(4) http://www.leparisien.fr
(5) http://sante.lefigaro.fr
(6)
http://www.mypharma-editions.com
(7) http://www.aujourdhui.ma
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Le métier de pharmacien a-t-il
perdu ses lettres de noblesse? |
Interview de M. A.
Derraji
LA NOUVELLE TRIBUNE
Lien |
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NOUVEAU |
Décret n° 2-13-852 relatif aux
conditions et aux modalités de
fixation des prix publics de vente
des médicaments fabriqués localement
ou importés.
Version Ar.:
lien
Version Fr.:
lien
Source site web du SGG |
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Les maladies auto-immunes en
question à Casablanca |
L’Association marocaine des maladies
auto-immunes et systémiques (AMMAIS),
présidée par le Dr Khadija Moussayer,
organise le samedi 23 novembre 2013
à l’hôtel Palace d’Anfa à Casablanca
sa troisième journée de
l’auto-immunité.
Les maladies auto-immunes touchent
entre 7 et 10 % de la population
mondiale et représente la 3ème
morbidité dans le monde après les
affections cardiovasculaires et les
cancers. Il occupe également le
deuxième ou troisième poste des
dépenses de santé dans la plupart
des pays.
Et pourtant, peu de personnes
peuvent citer une seule de ces
affections quand on parle de «
maladie auto-immune ». C’est en
effet un concept scientifique
relativement récent et encore peu
médiatisé au Maroc, même si ces
phénomènes immunitaires constituent
aujourd’hui un des trois axes
principaux de la recherche
scientifique avec les neurosciences
et la cancérologie.
La polyarthrite rhumatoïde, la
spondylarthrite, la maladie cœliaque
ou intolérance au gluten, le
psoriasis, le lupus, la sclérose en
plaques, la myasthénie, le diabète
juvénile…sans compter une partie
significative des maladies
thyroïdiennes, du sang, du système
digestif … etc, font partie de ce
type de pathologie. Elles
constituent une même famille ayant
en commun des mécanismes semblables,
même si les organes touchés peuvent
être différents.
Ces pathologies progressent
rapidement à la façon d’une «
épidémie silencieuse ». Les femmes
sont beaucoup plus touchées que les
hommes, et ceci serait du au rôle
joué par certaines hormones (les
œstrogènes), les chromosomes
féminins ainsi que la grossesse.
Leurs premières manifestations sont
souvent sournoises et peu
perceptibles (fatigue,
étourdissements, douleurs diffuses
venant et disparaissant…), ce qui
fait que beaucoup ne sont
diagnostiqués que plusieurs années
après.
Même si elles sont incurables, des
traitements (les immunosuppresseurs
notamment) existent pour contenir
leurs atteintes et restaurer une
certaine qualité de vie.
De nouvelles thérapeutiques appelées
biothérapies, issus d'organismes
vivants, ouvrent depuis quelques
années de grands espoirs dans la
résolution de ce fléau. Elles sont
encore malheureusement d’un coût
très élevé. Un seul traitement peut
coûter en effet autour de 60 000
dirhams!
Source: PMA |
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PROCHAINS RDV |
22 novembre 2013
Événement: Table
ronde
Thème: "Traitements
spécifiques et non spécifiques de la
maladie cancéreuse"
Conférencier: Pr.
Tahiri Joutei Hassani Ali
Lieu: Hôtel
Royal Mirage Deluxe Marrakech
Ville: Marrakech
Pays: Maroc
Organisateur: Syndicat des
Pharmaciens Unis de Marrakech
Contact: 05
24 44 83 17
Email:
contact.spum@gmail.com
22 novembre 2013
Événement: 64es
JPIP ( Journées Pharmaceutiques
Internationales de Paris )
Lieu: Faculté
de pharmacie - Paris - Descartes
Ville: Paris
Pays: France
Programme: Lien
Contact: Tél.
+33 1 72 33 91 05 - Fax: +33
1 49 10 00 56
Email:
contact@congres-jpip.com |
23 novembre 2013
Événement: Troisième
Journée de l'auto-immunité
Thème: «les
maladies auto-immunes et
systémiques entre organes cibles et
zones sanctuaires».
Présentation: lien
Programme: Lien
Organisateur: Association
marocaine des maladies auto-immunes
et systémiques (AMMAIS)
Lieu: Hôtel
Palace d'Anfa
Ville: Casablanca
Pays: Maroc
Contact: moussayerkhadija@gmail.com
30 novembre 2013
Événement: 17ème
Journée du Conseil de l'Ordre des
Pharmaciens Fabricants Répartiteurs
Thème: "ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIE EN
INDUSTRIE ET RÉPARTITION
PHARMACEUTIQUE"
Lieu: Hôtel
Sofitel
Ville: Casablanca
Pays: Maroc
Contact: COPFR
Programme:
lien
Bulletin d'inscription:
lien
Accès réservé aux inscrits .
28 au 30 novembre et 1er décembre
2013
Événement: Congrès
International des Pharmaciens
Lieu: Hôtel
Sofitel Impérial Ile Maurice
Pays: Ile
Maurice
En savoir plus: Lien |
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Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles
spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous
diffusons , sans contre partie, des extraits des
mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces
informations, nous demandons à tous les
laboratoires de nous envoyer les mailings
correspondants à leurs nouveaux produits à
l'email suivant:
info@pharmacies.ma.
FERPLEX
®
40 MG
Laboratoires: IBERMA
Composition:
Fer proteinsuccinylate (FPS)
Indications: prévention et
traitement des anémies férriprives.
Formes et présentations:
Boite de
10 flacons prêt à l'emploi.
PPM: 60 Dhs
EUPATANOL ®
20 MG
Laboratoires: COOPER PHARMA
( TAKEDA)
Composition:
pantoprazole
Propriété: Inhibiteurs de la
pompe à protons
Formes et présentations:
Boite de
28
comprimés
PPM: 198 Dhs
EUPATANOL ®
40 MG
Laboratoires: COOPER PHARMA
(TAKEDA)
Composition:
pantoprazole
Propriété:
Inhibiteurs de la pompe à protons
Formes et présentations:
Boite de
30
comprimés
PPM: 198 Dhs
VISOPHINE®
Laboratoires:
PHARMACEUTICAL INSTITUT
Composition:
lutéine, vitamine (A,C,E) zinc, chrome et
sélénium
Propriété:
complément alimentaire
Formes et présentations:
Boite de
28
comprimés
PPM: non communiqué
ARTROVIAL®
Laboratoires: SOTHEMA
Composition:
Hyaluronate de sodium
Indication: Traitement de l'arthrose par
injection intra=articulaire d'acide hyaluronique
Formes et présentations:
-
Boite
renfermant une seringue stérile pré remplie de 2
ml et une aiguille
PPM: 295 Dhs
-
Boite
renfermant 3 seringues stériles pré remplies de
2 ml et 3 aiguilles
PPM: 840 Dhs
LOVANIC®
500Mg
Laboratoires: SOTHEMA
Composition:
Levofloxacine
Propriété: antibiotique
appartenant à la famille des fluoroquinolones
Formes et présentations:
-
Boite de 5
comprimés
PPM: 80 Dhs
-
Boite de
10 comprimés
PPM: 140,80 Dhs
DIFAL®
Gel 2%
Laboratoires:Galenica
Composition:
Diclofénac sodique
Propriété: AINS
Formes et présentations:
-
Tube 20 g 19,00 Dhs
-
Tube 50 g 38,20 Dhs
GLYCEMAT®
30mg LM
Laboratoires: PROMOPHARM
Composition:
Gliclazide
Propriété: agent hypoglycémiant apparenté aux
sulfonylurées
Formes et présentations:
-
Boite de
30 comprimés à Libération Modifiée
PPM: 38,90 Dhs
- Boite de 60 comprimés à
Libération Modifiée
PPM: 68,50 Dhs
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Outils Pharmacies.ma:
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temps précieux, notre équipe a développé
en partenariat avec les
LABORATOIRES LAPROPHAN plus
d'une vingtaine d'outils de calcul.
Parmi les outils disponibles
actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC,
Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du
poids idéal, Taille et poids du
nourrisson, Constantes biologiques,
Honoraire d'analyse, Calcul du
risque cardiovasculaire, PPM d'une
préparation, Bordereau de CNSS et
AMO, ...etc
D'autres outils sont en
développement et seront mis en ligne
dès leur validation.
Cliquez ici pour utiliser les
différents outils.
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seront les bienvenues. |
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