|
 |
Pharmacie,
espace en voie de disparition
Le nombre des
pharmaciens en difficultés
économiques ne cesse de croître. Un
grand nombre d'entre eux souffre
aujourd'hui en silence sans
qu'aucune lueur d'espoir ne se
profile à l'horizon. Le recouvrement
chez les grossistes répartiteurs se
complique de jour en jour. Ces
derniers, ont beaucoup de mal à
trouver des solutions et dans bien
des cas, le pharmacien se voit,
après plusieurs reports d'échéances,
obligé de se séparer de ses biens
avant de sacrifier sa pharmacie.
Devant un tel constat, on peut se
poser la question suivante: comment
nous en sommes arriver là?
Cette situation était en réalité
prévisible et les présidents qui se
sont succédés à la tête des
instances professionnelles avaient
attiré, chacun à son époque,
l'attention de l'administration sur
les conséquences du défaut de
régulation des installations des
pharmaciens. Malheureusement, leurs
requêtes sont restées lettre morte.
La mise en place du numerus clausus,
par exemple, a longtemps figuré
parmi les recommandations d'un grand
nombre de journées et de congrès.
Aujourd'hui,
la stagnation du pouvoir d'achat des
marocains, la faiblesse de la
couverture médicale et l'effritement
du monopole ne peuvent permettre au
nombre trop important de pharmacies
créées d'être rentables. Qu'on le
veuille ou pas, une "sélection
naturelle" et injuste va éliminer un
grand nombre de pharmacies non
rentables ou en difficultés sans
qu'on ne puisse faire quoi que ce
soit. Pire, cette situation
dramatique risque de se
compliquer davantage si l'impact du
décret de fixation des prix des
médicaments n'est pas maîtrisé.
Pour conclure, espérant que le
ministre de la santé, qui connaît
parfaitement la situation des
pharmaciens d'officine, ne se
focalise pas sur la baisse des prix
des médicaments en oubliant que
l'accessibilité aux soins ne peut
être assurée que grâce à toutes ces
petites pharmacies du milieu rural
et des zones péri urbaines...
Abderrahim Derraji,
Docteur en pharmacie |
|
 |

Nous
nous contentons, dans cette
rubrique, de résumer quelques
articles de presse que nous jugeons
intéressants ou importants. Notre
rédaction n'approuve pas forcement
le contenu de ces articles.
|
 |
Un riz OGM pour lutter contre la
diarrhée (1)
Des chercheurs japonais ont mis au
point une nouvelle approche qui
pourrait s'avérer aussi efficace que
le vaccin dans la lutte contre les
diarrhées à rotavirus.
L'équipe de l'université de Tokyo a
réussi à faire produire par un riz
transgénique de grandes quantités
d'un anticorps qui reconnaît une
partie commune à tous les rotavirus.
Ce riz est stable à la chaleur,
soluble, et résistant au milieu
acide de l'estomac. L'eau de cuisson
de ce riz contient des quantités
suffisantes d'anticorps pour réduire
l'ampleur des diarrhées lorsqu'elle
est donnée à des souris avant ou
pendant la gastro-entérite,
indiquent les chercheurs dans un
travail publié dans la revue Journal
of Clinical Investigation.
Comparé au vaccin, ce nouveau moyen
de lutte permet de s'affranchir de
la chaîne du froid nécessaire aux
vaccins, l'anticorps pouvant se
conserver indéfiniment sous forme de
riz. De plus, il est très facile à
utiliser et ne nécessite aucun
personnel médical. La production de
l'anticorps par la simple culture du
riz transgénique est aisée,
illimitée et très bon marché. Enfin,
si son efficacité se confirme chez
les malades, il agira sur les
nombreuses souches virales circulant
dans le monde. Un premier test de la
protéine purifiée effectué par une
autre équipe de chercheur auprès
d'enfants au Bangladesh vient d'être
publié dans la revue
Gastroenterology, il montre déjà
qu'elle réduit nettement la sévérité
des diarrhées sans présenter d'effet
indésirable.
AVC : les symptômes d’alerte (2)
Une équipe de recherche dirigée par
le professeur Valery Feigin
(Université d'Auckland,
Nouvelle-Zélande) explique que le
nombre d'AVC au niveau mondial chez
les personnes âgées de 20 à 64 ans a
augmenté de 25 % en vingt ans
(1990-2010). Les AVC dans ce groupe
d'âge représentent aujourd'hui 31%
du total de ces accidents contre 25%
avant 1990. «L'ampleur de cette
augmentation est une vraie
surprise», souligne Mathieu Zuber,
chef du service de neurologie du
groupe hospitalier Paris
Saint-Joseph.
«On a l'impression qu'il y a de plus
en plus de jeunes porteurs de
risques vasculaires en raison d'une
mauvaise hygiène de vie: obésité,
sédentarité, alimentation de
mauvaise qualité…», précise le
médecin.
A cause de la gravité des séquelles
de l’AVC, les médecins militent pour
faire connaître les symptômes et
permettre ainsi la prise en charge
la plus rapide possible. Les
techniques actuelles permettent
aujourd'hui d'agir jusqu'à quatre
heures et demie après l'accident.
Mais chaque minute passée après le
début des symptômes, c'est deux
millions de neurones détruits.
Les symptômes les plus fréquents
d’un AVC sont l'hémiplégie,
l'aphasie (des troubles du langage
tels qu'un jargon incompréhensible)
ou à l'inverse des troubles de
compréhension «alors que l'on est en
pleine conscience», insiste Mathieu
Zuber. Cela peut également se
traduire par des troubles de la vue
- un œil dont la vision s'obscurcit
sur les côtés - ou encore des
vertiges et des maux de tête.
«Ces symptômes apparaissent très
brutalement, durent quelques minutes
et disparaissent aussi rapidement,
ce qui rassure faussement les
personnes d'autant qu'ils ne
s'accompagnent pas de douleur»,
explique Mathieu Zuber. «D'ailleurs,
environ 20% des personnes qui font
un AVC ont eu ces symptômes dans les
jours qui ont précédé leur
accident», regrette-t-il.
Selon le professeur Thierry Moulin,
président de la Société française
neuro-vasculaire (SFNV). En cas de
problème, la priorité est d'appeler
les secours. «Même si la personne
peut marcher, il ne faut pas la
bouger ni même l'emmener aux
urgences mais au contraire la
laisser allongée et attendre les
secours», insiste le professeur de
l'hôpital Saint-Joseph. Il ne faut
pas non plus faire boire ou manger
la personne, car cela peut
s'accompagner de problème de
déglutition.
Découverte d'un anticorps impliqué
dans l’obésité (3)
Des chercheurs français de
l’Institut de la Santé et de la
Recherche médicale (Inserm) viennent
de découvrir comment le sentiment de
satiété est retardé chez certaines
personnes souffrant d'obésité. Ces
personnes sont pour la plupart
victimes d’une hyperphagie,
c'est-à-dire qu'ils ont une prise
alimentaire trop importante. En
principe, c’est l’hypothalamus qui
adapte la quantité de nourriture
nécessaire en fonction des réserves
du corps et de ses besoins. Chez les
personnes obèses, ce mécanisme est
déréglé, ce qui les pousse à manger
en excès par rapport à leurs
besoins.
Des chercheurs de l’Inserm semblent
avoir trouvé le responsable de cette
hyperphagie : un anticorps qui
retarderait le sentiment de satiété.
En s’y intéressant de près, l’unité
de recherche "Nutrition,
inflammation et dysfonction de l’axe
intestin-cerveau" a découvert que
l’immunoglobuline impliquée dans ce
phénomène ralentit l’hormone de la
faim : la ghréline. Chez les obèses,
le taux de ghréline reste normal,
voire bas.
Dans l’étude publiée par la revue
Nature Communications, les
scientifiques expliquent : "les
immunoglobulines, dirigées contre la
ghréline, ont des propriétés
particulières dans le cadre de
l’obésité". Concrètement,
l'anticorps agirait en se fixant sur
les molécules, ce qui aurait pour
effet de bloquer la dégradation dont
elle est normalement victime. Les
quantités d'hormone seraient donc
plus importantes. Le professeur
Pierre Déchelotte, directeur de
l’unité de l’Inserm, explique : ces
immunoglobulines "permettent de
capter plus de molécules de ghréline
et de la protéger contre la
dégradation rapide qui a lieu
habituellement. De ce fait, la
quantité d’hormones qui va pouvoir
être libérée au niveau de son
récepteur dans le cerveau va être
plus importante". Comme la sensation
de faim perdure, les anticorps
retardent également la sensation de
satiété, alors même que les besoins
réels sont déjà comblés. Les
personnes continuent donc de manger,
ce qui se traduit naturellement par
une prise de poids.
Suite à leur découverte, les
chercheurs espèrent pouvoir parvenir
à contrôler et réguler les anticorps
identifiés. Cela permettrait
d’influencer les taux de ghréline et
d’aider les personnes obèses à
perdre du poids en diminuant la
prise alimentaire.
Les attentes du patient
prédéterminent l'efficacité du
traitement (4)
Bien qu'universelle, la douleur est
une expérience fondamentalement
subjective : deux personnes exposées
à la même douleur ne la ressentiront
pas avec la même intensité.
Plusieurs facteurs, dont les
attentes par rapport à un
traitement, contribuent à la
variabilité du ressenti de la
douleur et sont susceptibles
d'influer sur l'efficacité des
traitements destinés au soulagement
de la douleur.
C'est ce qu'a démontré la
psychologue Stéphanie Cormier dans
deux études qu'elle a menées sous la
supervision du spécialiste de la
douleur Pierre Rainville, professeur
à la Faculté de médecine dentaire de
l'Université de Montréal.
La première étude expérimentale a
été réalisée auprès de 60
volontaires en santé âgés de 24 ans
en moyenne et séparés en quatre
groupes, dont l'un servait de groupe
témoin.
"L'expérience a permis de montrer
que les attentes altèrent
l'efficacité des mécanismes
physiologiques de régulation de la
douleur, explique Stéphanie Cormier.
D'un point de vue clinique, ces
résultats sont intéressants, puisque
ces mécanismes seraient
vraisemblablement en cause dans la
manifestation de certains syndromes
de douleur persistante."
La seconde étude de Mme Cormier a
été faite à partir de données tirées
du Registre Québec Douleur,
recueillies auprès d'individus
souffrant de douleurs chroniques.
Dans cette étude, les données
relatives à 2272 patients âgés de 18
à 94 ans ont été analysées, à partir
de questionnaires sur l'évaluation
des attentes de chaque patient avant
le début du programme de traitement.
Ces questionnaires portaient sur la
baisse (ou la hausse) attendue de
l'intensité de la douleur et
l'amélioration (ou la détérioration)
de la qualité de vie.
Les résultats, qui devraient
paraître bientôt dans une revue
scientifique, soulignent l'étroite
relation entre les attentes des
patients et les résultats
enregistrés lors de leur suivi six
mois plus tard. Plus encore, ils
indiquent que les sujets qui ont des
attentes élevées obtiennent de
meilleurs résultats.
"Certains patients anticipaient que
leur douleur allait diminuer de plus
de 90 %, ce qui est souvent jugé
cliniquement excessif, voire
irréaliste, dit Stéphanie Cormier.
Or, ces personnes ont obtenu des
résultats thérapeutiques
généralement supérieurs à ceux des
personnes qui entretenaient des
attentes plus faibles."
Selon Mme Cormier, la variabilité de
l'efficacité d'un traitement dépend
beaucoup de la qualité de la
relation entre la personne qui
soigne et celle qui est traitée.
Les recherches entreprises par Mme
Cormier font ressortir la pertinence
de considérer la perspective du
patient et de favoriser le maintien
d'attentes positives élevées.
Tuberculose : moins de deux heures
pour poser un diagnostic (5)
Une étude publiée dans la dernière
édition de la revue The Lancet,
révèle que des chercheurs
sud-africains auraient mis au point
un test capable de le faire en moins
de deux heures.
Afin de limiter la propagation de
cette maladie, il est nécessaire de
la diagnostiquer rapidement. Or,
actuellement, il faut plusieurs
semaines pour la dépister. C’est
dans ce contexte, que Keertan Dheda
et ses collaborateurs, de
l'Université du Cap (Afrique du Sud)
ont mené des travaux pour affiner
les tests de dépistage et surtout
réduire le temps de traitement des
échantillons corporels. Après
plusieurs expériences, ils ont
réussi à mettre au point un nouveau
type d’examen, capable de révéler
dans différents prélèvements de
personnes malades la présence du
bacille de Koch, en moins de deux
heures. Afin d’examiner son
efficacité, le test, baptisé Xpert
MTB/RIF, a été utilisé sur 700
personnes suspectées d'avoir la
tuberculose. Il a permis de
diagnostiquer correctement 83 % des
patients. Par ailleurs, ce nouveau
test permettrait aussi de détecter
si le bacille est résistant à la
rifampicine, le principal traitement
antituberculeux actuel. Alors qu’il
est de plus en plus difficile de
traiter cette maladie en raison de
la multirésistance des bactéries, ce
petit plus de Xpert MTB/RIF devrait
être particulièrement apprécié des
médecins.
Point noir, le test, qui nécessite
une certaine installation robotique,
reste encore trop coûteux pour être
utilisé dans les pays les plus à
risques qui sont souvent en voie de
développement....
Ce que dit la science des
guérisseurs (6)
Prenant le contre-pied d'un certain
engouement populaire, la médecine
garde ses distances avec les
guérisseurs. Elle entretient avec
eux une relation ambiguë, mélange de
défiance et de collaboration.
Officiellement, les deux pratiques
s'opposent. L'une, savante, apprise
dans les écoles, est en constante
évolution. L'autre, empirique, est
transmise par les anciens et exercée
selon les dons de chacun, mais reste
immuable à travers les époques.
Aujourd'hui, le regard des médecins
se fait plus distant et
circonstancié, depuis que s'impose
une médecine moderne, rationnelle et
surtout de plus en plus efficace. De
nos jours, les guérisseurs,
magnétiseurs et autres «rebouteux»
sont non seulement ignorés des
instances officielles et dépourvus
de statut, mais aussi passibles
d'amendes et de peines
d'emprisonnement pour exercice
illégal de la médecine.
Nombreux sont les médecins qui
estiment que ces concurrents de
l'ombre abusent une clientèle que la
médecine conventionnelle ne parvient
pas à soulager, voire qui rejette
les soins par médication ou
opération. Ils y voient un vrai
risque pour la santé des patients.
Pour Serge Blisko, médecin et
président de la Mission
interministérielle de vigilance et
de lutte contre les dérives
sectaires (Miviludes), le temps des
guérisseurs traditionnels, qui
exerçaient en milieu rural et
disposaient d'un véritable savoir en
pharmacopée, est pratiquement
révolu. Il n'en subsiste
pratiquement plus. De nos jours, en
revanche, les villes abritent un
grand nombre de charlatans. «Nous
recevons beaucoup de témoignages de
personnes abusées par des soi-disant
guérisseurs. Ces personnes,
fragilisées par la maladie et la
souffrance, sont prêtes à croire que
n'importe quelles manipulations ou
potions pourront les soulager. Et
les traitements proposés sont
d'autant plus attractifs qu'ils sont
aisés à supporter et présentés comme
sans effets secondaires… Elles sont
des proies faciles pour de dangereux
“gourous” qui peuvent les inciter à
arrêter leurs traitements et leur
faire perdre des chances de
guérison.»
La médecine conventionnelle a ses
limites, les praticiens sont les
premiers à l'admettre et à faire
preuve d'humilité. Ils peuvent se
faire plus tolérants pour autant que
l'on ne vienne pas remettre en cause
les traitements à l'efficacité
prouvée.
Reste à expliquer les ressorts de
ces pratiques. Beaucoup s'en
tiennent à l'effet placebo. Les
guérisseurs auraient une forte
capacité à déclencher chez le malade
des mécanismes d'autoguérison.
L'explication ne fait pas
l'unanimité, y compris chez les plus
cartésiens. «Des scientifiques se
sont intéressés à cette question,
explique Audrey Mouge, auteur du
Mystère des guérisseurs (Editions de
la Martinière), et font valoir que
si tous les êtres vivants émettent
des ondes électromagnétiques, les
mains des
C’est
prouvé, les hommes regardent le
corps des femmes plus que leur
visage? (7)
Une expérience réalisée par des
spécialistes de psychosociologie de
l'Université du Nebraska à Lincoln
confirme que les hommes ont tendance
à regarder les femmes en détaillant
leurs atouts plus que leur visage,
mais elle précise que les femmes en
font autant lorsqu’elles se
regardent les unes les autres.
Pour en arriver là, les chercheurs
ont équipé le visage de 36
volontaires masculins de capteurs
permettant de suivre et de
chronométrer (en millisecondes)
leurs regards ("eye-tracking"). Puis
ils leur ont montré les photos de 10
femmes dont certaines étaient
rondes, d’autres minces, d’autres
encore de corpulence moyenne. Les
résultats montrent que ces hommes
passaient plus de temps à regarder
le corps des femmes que leur visage.
Le regard était même encore plus
insistant lorsque ces femmes
arboraient une forte poitrine, une
taille fine et des hanches
généreuses. Peut-être un héritage
évolutif, les ‘mâles’ évaluant ainsi
de potentielles partenaires de
procréation, suggèrent les
chercheurs. Les femmes en font
autant. Mais le Pr Sarah Gervais,
auteur principal de l’étude, propose
une autre explication : "nous vivons
dans une culture où l'on voit
constamment des femmes réduites à
l’état d’objets […] à la télévision
et dans les médias. [Du coup,]
lorsqu’on braque son propre
‘objectif’ sur les femmes au
quotidien, on se concentre également
sur ces parties [du corps]",
dit-elle.
Toutefois, ne crions pas au sexisme
trop vite envers ces messieurs. En
effet, la même expérience a été
réalisée une seconde fois, cette
fois-ci sur 29 femmes. Et les
résultats révèlent un comportement
tout à fait identique chez ces dames
: les femmes porteraient également
leur regard vers les formes
féminines plutôt que vers le visage.
Une façon de jauger leurs
‘concurrentes’ potentielles…
Zitouni
Imounachen, docteur en pharmacie
|
Sources:
(1) www.sante.lefigaro.fr
(2)
www.sante.lefigaro.fr
(3)
www.maxisciences.com
(4)
www.techno-science.net
(5)
www.informationhospitaliere.com
(6)
http://sante.lefigaro.fr
(7)
http://www.maxisciences.com |
|
|
|
 |
|
 |
|
 |
|
 |
|
Tuberculose : moins de deux heures
pour poser un diagnostic |
Une étude publiée dans la dernière
édition de la revue The Lancet,
révéle que des chercheurs
sud-africains auraient mis au point
un test capable de le faire en moins
de deux heures.
Afin de limiter la propagation de
cette maladie, il est nécessaire de
la diagnostiquer rapidement. Or,
actuellement, il faut plusieurs
semaines pour la dépister. C’est
dans ce contexte, que Keertan Dheda
et ses collaborateurs, de
l'Université du Cap (Afrique du Sud)
ont mené des travaux pour affiner
les tests de dépistage et surtout
réduire le temps de traitement des
échantillons corporels. Après
plusieurs expériences, ils ont
réussi à mettre au point un nouveau
type d’examen, capable de révéler
dans différents prélèvements de
personnes malades la présence du
bacille de Koch, en moins de deux
heures. Afin d’examiner son
efficacité, le test, baptisé Xpert
MTB/RIF, a été utilisé sur 700
personnes suspectées d'avoir la
tuberculose. Il a permis de
diagnostiquer correctement 83 % des
patients. Par ailleurs, ce nouveau
test permettrait aussi de détecter
si le bacille est résistant à la
rifampicine, le principal traitement
antituberculeux actuel. Alors qu’il
est de plus en plus difficile de
traiter cette maladie en raison de
la multi résistance des bactéries,
ce petit plus de Xpert MTB/RIF
devrait être particulièrement
apprécié des médecins.
Point noir, le test, qui nécessite
une certaine installation robotique,
reste encore trop coûteux pour être
utilisé dans les pays les plus à
risques qui sont souvent en voie de
développement....
Lire la suite: Lien |
|
PROCHAINS RDV |
13-14-15 novembre 2013
Événement: JIB
Lieu: CNIT
Paris La Défense
Ville: Paris
Pays: France
En savoir plus: Lien
13 & 14 novembre 2013
Événement: 3ème
FORUM INDUSTRIE PHARMA EXPO
Lieu: Hôtel
Sheraton
Ville: Casablanca
Pays: Maroc
Programme: ultérieurement
Site Internet: lien
Inscription:Les
inscriptions pour les formations
thématiques production, qualité,
assurance qualité, réglementaires et
nouvelle technologies seront
ouverrtes dés septembre 2013.
22 novembre 2013
Événement: Table
ronde
Thème: "Traitements
spécifiques et non spécifiques de la
maladie cancéreuse"
Conférencier: Pr.
Tahiri Joutei Hassani Ali
Lieu: Hôtel
Royal Mirage Deluxe Marrakech
Ville: Marrakech
Pays: Maroc
Organisateur: Syndicat des
Pharmaciens Unis de Marrakech
Contact: 05
24 44 83 17
Email:
contact.spum@gmail.com
22 novembre 2013
Événement: 64es
JPIP ( Journées Pharmaceutiques
Internationales de Paris )
Lieu: Faculté
de pharmacie - Paris - Descartes
Ville: Paris
Pays: France
Programme: Lien
Contact: Tél.
+33 1 72 33 91 05 - Fax: +33
1 49 10 00 56
Email:
contact@congres-jpip.com |
 |
23 novembre 2013
Événement: Troisième
Journée de l'auto-immunité
Thème: «les
maladies auto-immunes et
systémiques entre organes cibles et
zones sanctuaires».
Présentation: lien
Programme: Lien
Organisateur: Association
marocaine des maladies auto-immunes
et systémiques (AMMAIS)
Lieu: Hôtel
Palace d'Anfa
Ville: Casablanca
Pays: Maroc
Contact: moussayerkhadija@gmail.com
30 novembre 2013
Événement: 17ème
Journée du Conseil de l'Ordre des
Pharmaciens Fabricants Répartiteurs
Thème: "ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIE EN
INDUSTRIE ET RÉPARTITION
PHARMACEUTIQUE"
Lieu: Hôtel
Sofitel
Ville: Casablanca
Pays: Maroc
Programme: Ultérieurement
Contact: COPFR
Accès réservé aux inscrits .
28 au 30 novembre et 1er décembre
2013
Événement: Congrès
International des Pharmaciens
Lieu: Hôtel
Sofitel Impérial Ile Maurice
Pays: Ile
Maurice
En savoir plus: Lien |
|
FORMATIONS
|
Formation Continue - Cycle Formes
sèches
Dossier Galénique du
Générique : 13 NOV
Granulation : 14-15
NOV
Mélange / Compression
/ Pelliculage : 11-12-13 DEC
Animés par des :
Experts : Prs Hatem
FESSI, Yahya BENSOUDA
Industriels : Serge
STEINMESSE, Renée de CHALMAISON,
Chercheur : Dr
Youness KARROUT
Inscriptions ouvertes |
|
 |
Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles
spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous
diffusons , sans contre partie, des extraits des
mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces
informations, nous demandons à tous les
laboratoires de nous envoyer les mailings
correspondants à leurs nouveaux produits à
l'email suivant:
info@pharmacies.ma.
ARTROVIAL®
Laboratoires: SOTHEMA
Composition:
Hyaluronate de sodium
Indication: Traitement de l'arthrose par
injection intra=articulaire d'acide hyaluronique
Formes et présentations:
-
Boite
renfermant une seringue stérile pré remplie de 2
ml et une aiguille
PPM: 295 Dhs
-
Boite
renfermant 3 seringues stériles pré remplies de
2 ml et 3 aiguilles
PPM: 840 Dhs
LOVANIC®
500Mg
Laboratoires: SOTHEMA
Composition:
Levofloxacine
Propriété: antibiotique
appartenant à la famille des fluoroquinolones
Formes et présentations:
-
Boite de 5
comprimés
PPM: 80 Dhs
-
Boite de
10 comprimés
PPM: 140,80 Dhs
DIFAL®
Gel 2%
Laboratoires:Galenica
Composition:
Diclofénac sodique
Propriété: AINS
Formes et présentations:
-
Tube 20 g 19,00 Dhs
-
Tube 50 g 38,20 Dhs
GLYCEMAT®
30mg LM
Laboratoires: PROMOPHARM
Composition:
Gliclazide
Propriété: agent hypoglycémiant apparenté aux
sulfonylurées
Formes et présentations:
-
Boite de
30 comprimés à Libération Modifiée
PPM: 38,90 Dhs
- Boite de 60 comprimés à
Libération Modifiée
PPM: 68,50 Dhs
ZŒGAS®
Laboratoires:
Gynebio Pharma SA et Cooper Pharma
Composition:
Esomeprazole
Indication: Inhibiteur de la pompe à protons de
2ème génération
Formes et présentation:
ZŒGAS®
20mg
Boite
de 7 gélules
PPM: 49,40 Dhs
ZŒGAS®
20mg
Boite
de 14 gélules
PPM: 86,90 Dhs
ZŒGAS®
20mg
Boite
de 28 gélules
PPM: 152,90 Dhs
ZŒGAS®
40mg
Boite
de 7 gélules
PPM: 69,80 Dhs
ZŒGAS®
40mg
Boite
de 14 gélules
PPM: 122,80 Dhs
ZŒGAS®
40mg
Boite
de 28 gélules
PPM: 216,00 Dhs
|
|
Outils Pharmacies.ma:
Il n' y a pas de temps à perdre...
|
Pour vous permettre de gagner un
temps précieux, notre équipe a développé
en partenariat avec les
LABORATOIRES LAPROPHAN plus
d'une vingtaine d'outils de calcul.
Parmi les outils disponibles
actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC,
Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du
poids idéal, Taille et poids du
nourrisson, Constantes biologiques,
Honoraire d'analyse, Calcul du
risque cardiovasculaire, PPM d'une
préparation, Bordereau de CNSS et
AMO, ...etc
D'autres outils sont en
développement et seront mis en ligne
dès leur validation.
Cliquez ici pour utiliser les
différents outils.
Vos remarques et vos suggestions
seront les bienvenues. |
|
BON A SAVOIR |
Anciennes
Pharmanews
Cliquer sur le lien suivant pour consulter
les
anciennes Pharmanews.
Lien
A vos plumes
N'hésitez pas de nous envoyer vos écrits, vos
remarques et vos suggestions à l'adresse:
info@pharmacies.ma
Syndicats
et associations: à vos claviers
Nous vous informons que nous sommes disposés à diffuser toute
information en provenance des syndicats , des conseils ou des
associations.
Pour ce faire, les syndicats et les associations sont priés de
nous envoyer leur écrits à l'adresse électronique :
info@pharmacies.ma
Partagez Pharmanews avec vos amis
Si vous souhaitez qu'un ou
plusieurs de vos amis reçoivent Pharmanews, il vous suffit
d'envoyer leurs adresses électroniques à l'adresse:
info@pharmacies.ma
Mentions légales
Visiter pharmacies.ma
Qui sommes-nous?
|
|
|
|