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E-cigarette: il
n’y a pas de fumée sans feu…
Depuis le mois de juin dernier, la ville de
Casablanca compte un premier point de vente
officiel de cigarettes électroniques.
A l’instar des autres pays voisins,
l’utilisation des e-cigarettes va probablement
se répandre au Maroc d’une manière
exponentielle. Et comme dans les autres pays,
les usagers de ces cigarettes, leur entourage et
les pouvoirs publics sont en droit de se poser
des questions sur leur innocuité.
L’e-cigarette appelée aussi cigarette
électronique désigne un dispositif
électromécanique ou électronique générant un
aérosol destiné à être inhalé. Elle produit une
«vapeur» ou « fumée artificielle » ressemblant
visuellement à la fumée produite par la
combustion du tabac. Cette vapeur peut être
aromatisée (arôme de tabac blond, brun, de
fruits, etc.) et contenir ou non de la nicotine.
À la différence de la fumée produite par la
combustion du tabac, cette vapeur n'a pas
l'odeur du tabac et, selon les premières études
scientifiques, contient de très faibles
quantités de particules et substances
cancérigènes ou toxique (1).
L’e-cigarette est souvent présentée comme une
alternative moins nocive au tabac ou comme un
substitut pour l’arrêt tabagique. Son usage
reste néanmoins controversé et c’est ce qui a
poussé l’Office Français de prévention du
Tabagisme (OFT) à publier au mois de mai dernier
un rapport sous l’intitulé : « Rapport et avis
d’expert sur l’e-cigarette » (2).
Même s’il reste de nombreux points
d’incertitudes, ce rapport de 210 pages répond à
la plupart des interrogations formulées au sujet
de l’e-cigarette, comme Il met en avant les
bénéfices de l’utilisation de celle-ci en tant
que substitut des cigarettes classiques chez les
fumeurs confirmés.
Ce rapport fait également la part belle aux
recommandations qui puisent leur légitimité dans
le principe de précaution qui doit prévaloir
pour toute substance nouvellement mise sur le
marché.
Les auteurs de ce rapport recommandent, entre
autres, une protection accrue des sujets non
fumeurs notamment les jeunes en interdissent la
promotion et la banalisation de l’utilisation de
ces cigarettes. Le dosage en nicotine des «e-cartouches»
et la quantité du «e-liquide» doivent
conditionner le statut de commercialisation de
ces cigarettes. Dans certains cas, les experts
estiment que la commercialisation de celles-ci
doit être conditionnée par l’obtention d’une
autorisation de mise sur le marché (AMM).
D’autres recommandations figurant sur ce rapport
coulent de source, notamment l’interdiction
d’utilisation des e-cigarettes chez la femme
enceinte ou allaitante ou une utilisation
dépassant six mois.
Pour conclure, en attendant de mieux cerner
l’innocuité de ces cigarettes et envisager d’en
faire des alliées contre le tabagisme, il faut
que nous évitions à tout prix que ces «
cigarettes branchées » ne contribuent à initier
des non fumeurs au tabagisme et les exposer à
ses méfaits avérés. Car, de substitut
nicotinique à incitateur au tabagisme, il n’y a
pas qu’un pas qui peut aisément être franchi.
Sauf, si une sensibilisation efficiente des
citoyens aux dangers de ce nouveau genre de
cigarettes est effectuée à temps.
Abderrahim Derraji, Docteur en Pharmacie
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(1)
http://fr.wikipedia.org/
(2) http://www.ofta-asso.fr/docatel/Rapport_e-cigarette_VF_1.pdf |
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Nous
nous contentons, dans cette
rubrique, de résumer quelques
articles de presse que nous jugeons
intéressants ou importants. Notre
rédaction n'approuve pas forcement
le contenu de ces articles.
SIDA en Algérie : une contamination
tous les trois jours
(1)
Si l’épidémie de sida est en net
recul dans le monde (une chute de
plus de 50% des nouvelles infections
au VIH dans 25 pays, d’après Onusida
2012), elle continue sa pernicieuse
progression en Algérie où le nombre
de cas cumulés depuis l’apparition
de l’épidémie dans le pays a atteint
6472 porteurs du virus et 1422
personnes malades du sida.
Des chiffres officiels largement
contestés par les professionnels
investis sur le terrain, qui
estiment le nombre de sidéens en
Algérie à 30 000. Bien que l’Algérie
soit classée parmi les pays à faible
prévalence avec un taux de personnes
vivant avec le VIH inférieur à 1%,
la tendance est à la hausse et le
constat a de quoi être alarmant.
Depuis le début de l’année (jusqu’au
30 juillet 2013), 62 nouveaux cas de
séropositifs et 10 nouveaux cas de
sida ont été notifiés, selon les
statistiques officielles. A
l’origine de cette progression
silencieuse : les tabous qui
freinent la sensibilisation, le
dépistage et la prévention.
Une quinzaine d’associations
algériennes se sont justement unies
autour d’un réseau algérien de lutte
contre le sida, l’ANAA (Algerian
Network Against Aids) pour dénoncer
la stigmatisation, le tabou qui
entoure cette maladie.
Précarité, marginalisation, rejet,
discrimination et insultes : c’est
le quotidien subi par les porteurs
du VIH et des malades du sida en
Algérie. Une situation que plusieurs
associations regrettent.
La prostitution, l’homosexualité et
l’usage de drogues intensifient
certes le risque de contamination,
mais le sida est loin de ne toucher
que ces catégories de la population.
La contamination est facile,
d’autant que le dépistage est loin
d’être un réflexe de prévention en
Algérie.
«Les gens ont peur de se faire
dépister de crainte du qu’en
dira-t-on», explique pour sa part le
Dr Mohamed Guemgama, président de
Green-Tea Tamanrasset, autre
association membre du réseau. Et
d’ajouter : «A Tamanrasset, les
professionnels de la santé ne
respectent pas toujours les règles
de l’anonymat, ce qui décourage les
personnes à risque d’aller vers le
dépistage.» Les tabous et
l’ignorance sont, à son sens, à
l’origine de la progression du sida
en Algérie.
Le Mélanome tue plus d'hommes que de
femmes (2)
Si le nombre de cas de mélanomes
sont sensiblement identiques entre
les hommes et les femmes, il
semblerait que les femmes soient
plus résistantes. Le taux de
mortalité suite à un cancer de la
peau est 70 % supérieur chez le sexe
masculin que chez le sexe féminin.
Le taux de mortalité a quasiment
triplé chez les hommes depuis les
années 70 : une hausse de 185 %
contre une hausse de seulement 55 %
chez les femmes. Cette différence
s'explique par divers facteurs.
Le professeur Julia Newton-Bishop,
dermatologue à l'Université de Leeds
au Royaume-Uni, estime qu'il y a
deux facteurs essentiels qui
expliquent cette différence de la
mortalité du mélanome selon le sexe
du patient.
D'une part, il y aurait des facteurs
biologiques qui différencieraient la
peau des femmes de celle des hommes
et qui sont, désormais, l'axe de
recherche privilégiée pour
comprendre le cancer de la peau et
son évolution.
Mais il semblerait aussi que chez
les hommes, le diagnostic d'un
cancer de la peau soit plus tardif
et que donc le mélanome, déjà à un
stade avancé, est particulièrement
plus mortel. Sans compter que chez
les hommes le cancer de la peau a
tendance à se développer sur le
torse et sur le dos, cette zone ne
permettant pas un repérage facile,
alors que chez les femmes il se
développe sur les bras et les jambes
ce qui leur permet de se rendre
rapidement compte de la maladie.
Ébola : enfin un espoir de
traitement efficace ?(3)
La fièvre Ébola, dont la première
épidémie est apparue en 1976 près du
fleuve du même nom, est une maladie
contre laquelle on ne dispose
d’aucun traitement efficace.
Pourtant, ce filovirus est presque
systématiquement synonyme de mort
puisque 90 % des personnes
contaminées en meurent. L’Ébola se
traduit par une fièvre hémorragique
et de très graves diarrhées.
Rapidement, il sature le système
immunitaire qui est incapable de le
détruire. Ensuite, tous les organes
sont infectés et les multiples
hémorragies qu’il déclenche
provoquent le décès du malade.
Toutefois, depuis octobre 2012, une
lueur d’espoir a fait son
apparition. En effet, une équipe de
chercheurs de l’US Army Medical
Research Institute of Infectious
Diseases, dirigée par James Pettitt,
a montré qu’un cocktail d’anticorps
monoclonaux se révélait efficace
pour soigner des macaques infectés
dans la mesure où il était injecté
une heure maximum après l’infection.
Les scientifiques ont constaté que
les anticorps éliminaient le virus
en se fixant dessus. Mieux, ces
anticorps reconnaissent les cellules
déjà infectées et permet au système
immunitaire de les détruire.
Toutefois, si le traitement
intervient après 48 heures, le taux
de survie n’est plus que de 67 %.
Seulement, sur le terrain, la
maladie n’est diagnostiquée qu’après
l’apparition des premiers symptômes,
jamais dans l’heure qui suit. Alors
ces anticorps peuvent-ils soigner
des malades avérés ?
Selon une nouvelle étude parue dans
Science Translational Medicine, la
réponse est oui, mais en partie
seulement. L’expérience qui a été
menée auprès de sept macaques
contaminés par l’Ébola Zaïre, la
souche la plus virulente, a consisté
à injecter le médicament MB-003
quatre jours après leur
contamination. Résultat : quatre
singes sont morts et trois ont
survécu. Ce taux de survie de 43 %
est certes moins important que celui
obtenu avec un traitement administré
48 heures seulement après la
contamination ; il est toutefois
bien supérieur aux 10 % actuellement
observés lors des épidémies.
Pour en finir avec les troubles du
sommeil (4)
La rotation de la Terre détermine
l'alternance du jour et de la nuit.
Elle confère également des rythmes
quotidiens à tous les êtres vivants.
Chez les mammifères, la présence
d'une "horloge interne" dans le
cerveau détermine les cycles
quotidiens d'éveil et de sommeil,
l'alimentation, le métabolisme et de
nombreux autres processus. Le
fonctionnement interne de cette
horloge est toutefois complexe, et
les processus moléculaires dont il
découle avaient jusqu'ici échappé
aux scientifiques.
Dans le cadre d'une nouvelle étude
dont les résultats ont fait l'objet
d'un article publié dans la revue
scientifique Neuron, des chercheurs
ont découvert comment un processus
biologique fondamental appelé
synthèse des protéines est régi par
l'horloge interne du corps – le
mécanisme interne qui contrôle les
rythmes quotidiens. Leurs
observations pourraient permettre de
mettre au point des traitements
relatifs aux problèmes causés par le
dérèglement de l'horloge interne,
dont le décalage horaire, les
troubles liés au travail par quarts
et les affections chroniques comme
la dépression et la maladie de
Parkinson.
Pour comprendre et traiter les
causes et les symptômes du
dérèglement du rythme circadien, le
professeur Amir et Nahum Sonenberg,
du Département de biochimie de la
Faculté de médecine de l'Université
McGill (Centre de recherche sur le
cancer Rosalind et Morris Goodman),
ont étudié la façon dont la synthèse
des protéines est contrôlée par
l'horloge interne. "Nous avons
identifié un répresseur dans
l'horloge interne et découvert que
son élimination améliorait
sensiblement le fonctionnement de
l'horloge", explique le professeur
Sonenberg.
Les mammifères étant tous dotés
d'une horloge interne semblable, les
chercheurs ont réalisé leurs travaux
auprès de souris dépourvues du
répresseur 4E-BP1 – connu pour
inhiber la synthèse des protéines –,
et découvert que ces dernières se
remettaient plus rapidement des
perturbations de leur horloge
interne.
Les chercheurs ont découvert que les
souris dépourvues de ce répresseur
s’adaptaient aux changements de
fuseaux horaires environ deux fois
plus rapidement que les autres
souris. Aussi, le taux de peptide
intestinal vasoactif, une petite
protéine essentielle au
fonctionnement de l'horloge interne
du cerveau, était plus élevé chez
les souris où le répresseur 4E-BP1
est absent. Ces résultats permettent
de croire que les manipulations
génétiques pourraient améliorer le
fonctionnement de l'horloge interne,
ouvrant ainsi la voie à de nouveaux
traitements des troubles associés au
dérèglement de cette dernière.
La médecine chinoise au secours des
lésions de la moelle épinière(5)
Certaines équipes de chercheurs
essaient de repérer les réelles
vertus thérapeutiques de la médecine
chinoise, toujours utilisées par
certains. Bien que parfois ces
préparations soient plus toxiques
que bénéfiques, certaines semblent
réellement efficaces, contre les
maladies auto-immunes ou le diabète
par exemple.
Des adeptes de la médecine chinoise
clament par exemple l’intérêt de la
thérapie Ji-Sui-Kang (JSK) dans la
cicatrisation et la réparation des
tissus endommagés. Shucui Jiang et
ses collègues de l’université
McMaster (Hamilton, Canada) ont
voulu tester cette hypothèse sur des
moelles épinières lésées chez le
rat. Avec succès, comme en témoigne
la publication du travail dans la
revue Restorative Neurology and
Neuroscience.
Avançant des raisons de propriétés
intellectuelles, les scientifiques
n’ont pas dévoilé la recette exacte
de la préparation. On sait seulement
qu’elle contient des extraits de
ginseng, de racines de réglisse, de
pivoine de Chine ou de livèche,
ainsi que de la cannelle. Ce
traitement quotidien a été donné à
des rats aussitôt après qu’ils ont
subi une lésion de la moelle
épinière, organe du système nerveux
central reliant le cerveau aux nerfs
de l’organisme. En parallèle, un
autre groupe de rongeurs également
blessés ne recevait qu’une solution
saline, sans vertus thérapeutiques.
Après une semaine, les auteurs
notaient que les animaux profitant
du traitement JSK avaient retrouvé
une meilleure motricité de leurs
membres postérieurs que leurs
homologues témoins. La récupération
paraissait encore plus importante 21
jours après le traumatisme : les
rats traités supportaient mieux leur
poids et faisaient preuve de plus de
coordination dans leurs mouvements
que leurs congénères.
Les expérimentateurs ont voulu voir
tout cela de plus près. Le
microscope révèle qu’au bout de sept
jours de traitement, l’architecture
de la moelle épinière des animaux
était nettement mieux préservée, et
les blessures significativement plus
petites. Ainsi, les rats bénéficiant
de la médecine traditionnelle
chinoise présentaient plus de gaines
de myéline et d’axones intacts.
Au niveau moléculaire aussi, les
scientifiques ont pu observer des
différences notoires dans les zones
lésées des rongeurs traités : moins
de dépôt de fibrinogène, signe d'un
minimum de dommages vasculaires ;
moins d’enzymes Cox-2 impliquées
dans l’inflammation ; une activité
des caspases réduite, signe que les
cellules locales se suicident moins
et la protéine GAP43 (growth
associated protein 43), marqueur du
développement neural et de la
régénération axonale, est davantage
exprimée.
Pour les auteurs, tous ces
paramètres cumulés suggèrent
l’intérêt de la thérapie JSK pour
aider à la réparation de la moelle
épinière abîmée, condition qui
affecte la mobilité des personnes
parfois jusqu'à la paralysie.
D’autres résultats suggèrent même
des intérêts supplémentaires à la
pratique, puisqu’elle favoriserait
également la formation et la
croissance des vaisseaux sanguins
dans la zone lésée.
Par ces multiples voies d’action,
cette préparation ancestrale
pourrait donc revêtir un réel
intérêt thérapeutique pour les
patients ainsi soignés. Cependant,
il faudrait désormais la comparer
aux techniques plus modernes de
réparation du tissu nerveux pour
évaluer son efficacité.
Trop travailler peut conduire à la
mort (6)
Un étudiant allemand de 21 ans,
stagiaire à la Bank of America
Merrill Lynch de Londres a été
retrouvé mort dans sa douche par un
de ses colocataires. Une mort, pour
certains, due au surmenage.
Selon des témoignages, Moritz, qui
devait terminer son stage dans une
semaine, aurait en effet travaillé
jusqu'à 6 heures du matin les trois
jours précédant son décès.
Karoshi. C'est le terme qui désigne
au Japon la mort par épuisement au
travail. Il est apparu dans les
années 1970 au pays du Soleil-Levant
alors que de plus en plus de morts
subites étaient observées chez des
travailleurs surmenés. Le premier
cas concernait un jeune homme de 29
ans travaillant pour un grand groupe
de presse japonais. Depuis, de
nombreuses études ont montré comment
la surcharge de travail et surtout
la privation de sommeil qui en
découle peuvent être délétères.
Selon Der-Shin Ke, neurologue
taïwanais spécialiste du sujet, les
deux facteurs principalement
impliqués dans la survenue d'un
karoshi sont des journées de travail
trop longues et un stress important
au travail. Mais les travailleurs
qui ont des horaires décalés ou qui
prennent un nouveau poste dans un
environnement pauvre en interactions
amicales ou familiales seraient
aussi plus à risque.
«La littérature scientifique des
dernières années montre clairement
qu'accumuler un nombre d'heures de
travail important a un impact majeur
sur la santé à la fois psychique et
physique», explique Valérie
Langevin, de l'Institut national de
recherche et de sécurité pour la
prévention des accidents du travail
et des maladies professionnelles
(INRS). Les valeurs divergent
légèrement selon les auteurs mais
les risques seraient augmentés
au-delà de onze heures de travail
quotidiennes. Le système
cardio-vasculaire serait
particulièrement sensible aux
perturbations du rythme
veille-sommeil.
«Le métabolisme est également
touché», relève Claude Gronfier,
neurobiologiste à l'Inserm et auteur
de Mécanismes du sommeil *.
Utilisations de sucres, stockage de
graisses, sécrétion d'hormones sont
autant de paramètres qu'une dette de
sommeil peut perturber, et de
manière très aiguë. «Certains effets
sont visibles après une seule nuit
trop courte», remarque Claude
Gronfier.
Le spécialiste souligne que notre
horloge biologique n'est guère
compatible avec le travail de nuit
ou qui nécessite de commencer très
tôt. «Il est connu maintenant que le
petit matin est une zone à risque,
explique-t-il. Tout est alors fait
pour maintenir le sommeil et c'est
le moment le moins favorable pour
solliciter l'organisme.» Le système
cardiovasculaire serait
particulièrement vulnérable dans ce
créneau horaire, ce qui pourrait en
partie expliquer que la plupart des
accidents cardio-vasculaires ont
lieu tôt le matin.
Zitouni
Imounachen, Docteur en pharmacie
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Sources:
(1) elwatan.com
(2)
lasantepublique.fr
(3) maxisciences.com
(4) techno-science.net
(5) futura-sciences.com
(6) sante.lefigaro.fr |
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En savoir plus sur le 2ème Sommet
Maghrébin de la Santé:
Arabe:
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Français:
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Site web:
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INDUSTRIE
PHARMA |
BioMérieux : feu vert de la FDA pour
sa plateforme VITEK® MS
BioMérieux a annoncé jeudi qu’elle a
reçu l’accréditation de la FDA pour
sa plateforme VITEK® MS. C’est le
premier système de spectrométrie de
masse utilisant la technologie
MALDI-TOF à être commercialement
disponible aux Etats-Unis pour
l’identification rapide des
bactéries et des levures pathogènes.
VITEK® MS, système le plus récent de
la gamme VITEK®, est le premier
système à permettre l’identification
des micro-organismes pathogènes en
quelques minutes : cette technologie
transformatrice est de nature à
améliorer significativement la prise
en charge des patients. La clinique
de Cleveland a qualifié cette
technique comme faisant partie des
10 plus grandes avancées
technologiques de l’année 2013.
« Permettre aux laboratoires
d’utiliser un système permettant
l’identification de pratiquement 200
micro-organismes différents est une
avancée majeure pour identifier en
temps utile des micro-organismes
pathogènes. L’identification rapide
de micro-organismes nocifs peut
améliorer les soins apportés aux
patients gravement malades. »,
précise Alberto Gutierrez, Ph.D.,
Directeur du bureau du diagnostic in
vitro et de l’hygiène radiologique
du FDA’s Center for Devices and
Radiological Health.
Les scientifiques travaillant au
sein des sites où cette étude a été
conduite ont fait l’éloge de cette
nouvelle technologie et de son
potentiel pour améliorer la santé
publique :« Dans la lutte contre les
maladies infectieuses, le temps est
un luxe que nous n’avons pas.
MALDI-TOF aura l’un des plus grands
impacts sur la microbiologie
clinique depuis l’introduction des
méthodes d’amplification moléculaire
pour l’identification des agents
pathogènes. » déclare Christine C.
Ginocchio, Ph.D., MT (ASCP),
Directeur Médical et Responsable de
la Division de Diagnostic des
Maladies Infectieuses au sein du
Système de Santé North Shore-LIJ et
Professeur à l’Ecole de Médecine
Hofstra North Shore-LIJ. « Cette
technologie va révolutionner la
façon dont nous abordons
l’identification microbienne. En
l’associant à un antibiogramme
rapide, nous pouvons maintenant
fournir un diagnostic et des options
de traitement dans un laps de temps
qui réduira la morbidité et la
mortalité ».
Source: My Pharma |
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PHARMACOVIGILANCE |
Diclofénac :
nouvelles restrictions d’utilisation
Selon un point d’information publiée
le 21 août par l’ANSM (Agence
Nationale de sécurité du Médicament
et des produits de santé - France),
l’utilisation du diclofénac sera
désormais contre indiquée dans
certains cas en raison d’une
augmentation du risque de thrombose
artérielle.
Ces nouvelles restrictions découlent
d’une analyse de tolérance
cardiovasculaire menée conjointement
par le Comité européen des
médicaments à usage humain (CHMP) et
par le Comité européen pour
l’évaluation des risques en matière
de pharmacovigilance (PRAC) au sein
de l’Agence européenne des
médicaments (EMA). Cette étude a mis
en évidence un risque
cardiovasculaire plus élevé avec le
diclofénac qu’avec les autres AINS
classiques, à un niveau comparable à
celui des inhibiteurs de la COX-2.
Le rapport bénéfice/risque
du diclofénac reste cependant
favorable au prix de l’intégration
de nouvelles contre-indications dans
le résumé des caractéristiques du
produit (RCP), en conformité avec
les mesures déjà mises en place pour
les inhibiteurs de la COX-2, afin de
minimiser le risque
cardiovasculaire.
Par conséquent, Le diclofénac dont
le princeps est le VOLTARENE par
voie systèmique est désormais
contre-indiqué chez les patients
atteints d’insuffisance cardiaque
congestive avérée, de cardiopathie
ischémique, d’artériopathie
périphérique et/ou de maladie
vasculaire cérébrale
Pour les patients traités par cette
molécule et atteints de pathologie
cardio-vasculaire, leur traitement
devra de ce fait être réévalué par
leur médecin traitant.
Par ailleurs, le traitement par
diclofénac ne peut être envisagé
qu’après une évaluation du rapport
bénéfice/risque chez tout patient
présentant des facteurs de risque
cardiovasculaires tels que
l’hypertension artérielle,
hyperlipidémie, diabète sucré ou
tabagisme.
En cas d’administration de
prescription de spécialités à base
de diclofénac par voie systémique,
l’ANSM préconise aux médecins
d’opter pour la dose efficace de
diclofénac la plus faible possible,
pendant la durée la plus courte
garantissant le contrôle des
symptômes.
LISTE DES SPECIALITES À BASE DE
DICLOFÉNAC COMMERCIALISÉES AU MAROC.
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Formations |
Diplôme Inter-universitaire
de vaccinologie - Marrakech
Année 2013-2014
En savoir plus: Lien
Diplôme Universitaire
de Vaccinologie / La Faculté de
Médecine et de Pharmacie de Rabat
Pour en savoir plus: lien
Diplôme
d’Université Supérieur de Pharmacie
Clinique
Appel à candidatures pour l’année
universitaire 2013-2014
Pour en savoir plus: lien
Diplôme d’Études Supérieures
d’Université de Pharmaco
épidémiologie & Pharmaco économie : 2013
-2014
Appel à candidature pour l'année
2013-2014: Lien
Fiche de pre-inscription: Lien |
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PREMIERCONGRÈS
AFRICAIN
DE PHARMACOVIGILANCE
AU MAROC
La société marocaine de
Pharmacovigilance et la société
Africaine de Pharmacovigilance
organisent
le premier Congrès Africain de de
pharmacovigilance les 12 & 13
DÉCEMBRE 2013 à Rabat (Maroc)
sous le thème:
“ L’INTÉRÊT DES PARTENARIATS
POUR UNE PHARMACOVIGILANCE
EFFICIENTE EN AFRIQUE”
DATE LIMITE DE SOUMISSION DES
ABSTRACTS: 30 OCTOBRE 2013
CONTACT:
raja.benkirane@gmail.com
EN SAVOIR
PLUS: LIEN
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 |
Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles
spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous
diffusons , sans contre partie, des extraits des
mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces
informations, nous demandons à tous les
laboratoires de nous envoyer les mailings
correspondants à leurs nouveaux produits à
l'email suivant:
info@pharmacies.ma.
S-CITAP®
Laboratoires:
PHI
Composition:
escitalopram
Indication:
Antidépresseur inhibiteur sélectif de la
recapture de la sérotonine (5-ht).
Formes et présentations:
S-CITAP 5 mg
Boite de 20 comprimés
PPM: 60,90 Dhs
S-CITAP 10 mg
Boite de 20 comprimés
PPM: 103,20 Dhs
S-CITAP 10 mg
Boite de 60 comprimés
PPM: 271,60 Dhs
BELARA®
Laboratoires:
BOTTU
Composition:
2 mg Acétate de chlormadinone
et 30 μG l'éthinyl-estradiol
Indication:
contraception
Forme et présentation:
Boite de 21 comprimés.
DESTEC®
Laboratoires:
POLYMEDIC
Compositions:
Desloratadine
Propriété:Antihistaminique
H1
Formes et présentations:
Boite de 7 comprimés
PPM: 22.00 Dhs
Boite de 14 comprimés
PPM: 44.80 Dhs
Boite de 30 comprimés
PPM: 79.90 Dhs
QLAIRA®
Laboratoires:
BAYER
Propriété:
Contraception orale
Traitement des saignements menstruels abondants
chez les femmes sans pathologie organique
désirant une contraception orale.
Composition:
Valérate d'estradiol et diénogest
Forme et présentation:
Boite de 28 cps
PPM: 153.30 Dh
ASKARDIL®
75mg
Laboratoires:
LAPROPHAN
Propriété:
Antithrombique inhibiteur de l'agrégation
plaquettaire
Forme et présentation:
Boite de 30 cps
ASKARDIL®
160mg
Laboratoires:
LAPROPHAN
Propriété:
Antithrombique inhibiteur de l'agrégation
plaquettaire
Forme et présentation:
Boite de 30 cps
S-CORT®
20 Mg
Laboratoires: MC PHARMA
Composition: Prednisolone
Propriété:
Gluco-corticostéroïde
Forme et présentation:
Boite de 20 cps
PPM: 34,70 Dh
BION®
ENERGIE PLUS
Laboratoires:
ZENITH PHARMA
Composition: 12 vitamines, 7 minéraux, Tribion
Harmonis, extraits de fruit de la Schisandra,
extraits de Ginseng et Coenzyme Q10.
Forme et présentation:
Boite de 30 comprimés.
PPC: 190 Dhs
GYNOFLOR®
Comprimés Vaginaux
Laboratoires:
ZENITH PHARMA
Composition:
Lactobacillus acidophilus et d'Estriol.
Forme et présentation:
Boite de 6 comprimés.
PPM: 69,90 Dhs
MALTOFER®
100 mg comprimés
Laboratoires:
ZENITH PHARMA
Indication: Carences en fer latentes et
les anémies ferriprives
Forme et présentation:
Boite de 30 comprimés à croquer.
PPM: 38,50 Dhs
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Outils Pharmacies.ma:
Il n' y a pas de temps à perdre... |
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d'une vingtaine d'outils de calcul.
Parmi les outils disponibles
actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC,
Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du
poids idéal, Taille et poids du
nourrisson, Constantes biologiques,
Honoraire d'analyse, Calcul du
risque cardiovasculaire, PPM d'une
préparation, Bordereau de CNSS et
AMO, ...etc
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dès leur validation.
Cliquez ici pour utiliser les
différents outils.
Vos remarques et vos suggestions
seront les bienvenues. |
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