E-cigarette: il n’ y a pas de fumée sans feu…

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Numéro: 202

26 Août 2013  

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E-cigarette: il n’y a pas de fumée sans feu…
Depuis le mois de juin dernier, la ville de Casablanca compte un premier point de vente officiel de cigarettes électroniques.
A l’instar des autres pays voisins, l’utilisation des e-cigarettes va probablement se répandre au Maroc d’une manière exponentielle. Et comme dans les autres pays, les usagers de ces cigarettes, leur entourage et les pouvoirs publics sont en droit de se poser des questions sur leur innocuité.
L’e-cigarette appelée aussi cigarette électronique désigne un dispositif électromécanique ou électronique générant un aérosol destiné à être inhalé. Elle produit une «vapeur» ou « fumée artificielle » ressemblant visuellement à la fumée produite par la combustion du tabac. Cette vapeur peut être aromatisée (arôme de tabac blond, brun, de fruits, etc.) et contenir ou non de la nicotine. À la différence de la fumée produite par la combustion du tabac, cette vapeur n'a pas l'odeur du tabac et, selon les premières études scientifiques, contient de très faibles quantités de particules et substances cancérigènes ou toxique (1).
L’e-cigarette est souvent présentée comme une alternative moins nocive au tabac ou comme un substitut pour l’arrêt tabagique. Son usage reste néanmoins controversé et c’est ce qui a poussé l’Office Français de prévention du Tabagisme (OFT) à publier au mois de mai dernier un rapport sous l’intitulé : « Rapport et avis d’expert sur l’e-cigarette » (2).
Même s’il reste de nombreux points d’incertitudes, ce rapport de 210 pages répond à la plupart des interrogations formulées au sujet de l’e-cigarette, comme Il met en avant les bénéfices de l’utilisation de celle-ci en tant que substitut des cigarettes classiques chez les fumeurs confirmés.
Ce rapport fait également la part belle aux recommandations qui puisent leur légitimité dans le principe de précaution qui doit prévaloir pour toute substance nouvellement mise sur le marché.
Les auteurs de ce rapport recommandent, entre autres, une protection accrue des sujets non fumeurs notamment les jeunes en interdissent la promotion et la banalisation de l’utilisation de ces cigarettes. Le dosage en nicotine des «e-cartouches» et la quantité du «e-liquide» doivent conditionner le statut de commercialisation de ces cigarettes. Dans certains cas, les experts estiment que la commercialisation de celles-ci doit être conditionnée par l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché (AMM).
D’autres recommandations figurant sur ce rapport coulent de source, notamment l’interdiction d’utilisation des e-cigarettes chez la femme enceinte ou allaitante ou une utilisation dépassant six mois.
Pour conclure, en attendant de mieux cerner l’innocuité de ces cigarettes et envisager d’en faire des alliées contre le tabagisme, il faut que nous évitions à tout prix que ces « cigarettes branchées » ne contribuent à initier des non fumeurs au tabagisme et les exposer à ses méfaits avérés. Car, de substitut nicotinique à incitateur au tabagisme, il n’y a pas qu’un pas qui peut aisément être franchi. Sauf, si une sensibilisation efficiente des citoyens aux dangers de ce nouveau genre de cigarettes est effectuée à temps.
Abderrahim Derraji, Docteur en Pharmacie

(1)   http://fr.wikipedia.org/
(2)   http://www.ofta-asso.fr/docatel/Rapport_e-cigarette_VF_1.pdf

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Nous nous contentons, dans cette rubrique, de résumer quelques articles de presse que nous jugeons intéressants ou importants. Notre rédaction n'approuve pas forcement le contenu de ces articles.

SIDA en Algérie : une contamination tous les trois jours (1)
Si l’épidémie de sida est en net recul dans le monde (une chute de plus de 50% des nouvelles infections au VIH dans 25 pays, d’après Onusida 2012), elle continue sa pernicieuse progression en Algérie où le nombre de cas cumulés depuis l’apparition de l’épidémie dans le pays a atteint 6472 porteurs du virus et 1422 personnes malades du sida.
Des chiffres officiels largement contestés par les professionnels investis sur le terrain, qui estiment le nombre de sidéens en Algérie à 30 000. Bien que l’Algérie soit classée parmi les pays à faible prévalence avec un taux de personnes vivant avec le VIH inférieur à 1%, la tendance est à la hausse et le constat a de quoi être alarmant. Depuis le début de l’année (jusqu’au 30 juillet 2013), 62 nouveaux cas de séropositifs et 10 nouveaux cas de sida ont été notifiés, selon les statistiques officielles. A l’origine de cette progression silencieuse : les tabous qui freinent la sensibilisation, le dépistage et la prévention.
Une quinzaine d’associations algériennes se sont justement unies autour d’un réseau algérien de lutte contre le sida, l’ANAA (Algerian Network Against Aids) pour dénoncer la stigmatisation, le tabou qui entoure cette maladie.
Précarité, marginalisation, rejet, discrimination et insultes : c’est le quotidien subi par les porteurs du VIH et des malades du sida en Algérie. Une situation que plusieurs associations regrettent.
La prostitution, l’homosexualité et l’usage de drogues intensifient certes le risque de contamination, mais le sida est loin de ne toucher que ces catégories de la population. La contamination est facile, d’autant que le dépistage est loin d’être un réflexe de prévention en Algérie.
«Les gens ont peur de se faire dépister de crainte du qu’en dira-t-on», explique pour sa part le Dr Mohamed Guemgama, président de Green-Tea Tamanrasset, autre association membre du réseau. Et d’ajouter : «A Tamanrasset, les professionnels de la santé ne respectent pas toujours les règles de l’anonymat, ce qui décourage les personnes à risque d’aller vers le dépistage.» Les tabous et l’ignorance sont, à son sens, à l’origine de la progression du sida en Algérie.
 
Le Mélanome tue plus d'hommes que de femmes (2)
Si le nombre de cas de mélanomes sont sensiblement identiques entre les hommes et les femmes, il semblerait que les femmes soient plus résistantes. Le taux de mortalité suite à un cancer de la peau est 70 % supérieur chez le sexe masculin que chez le sexe féminin.
Le taux de mortalité a quasiment triplé chez les hommes depuis les années 70 : une hausse de 185 % contre une hausse de seulement 55 % chez les femmes. Cette différence s'explique par divers facteurs.
Le professeur Julia Newton-Bishop, dermatologue à l'Université de Leeds au Royaume-Uni, estime qu'il y a deux facteurs essentiels qui expliquent cette différence de la mortalité du mélanome selon le sexe du patient.
D'une part, il y aurait des facteurs biologiques qui différencieraient la peau des femmes de celle des hommes et qui sont, désormais, l'axe de recherche privilégiée pour comprendre le cancer de la peau et son évolution.
Mais il semblerait aussi que chez les hommes, le diagnostic d'un cancer de la peau soit plus tardif et que donc le mélanome, déjà à un stade avancé, est particulièrement plus mortel. Sans compter que chez les hommes le cancer de la peau a tendance à se développer sur le torse et sur le dos, cette zone ne permettant pas un repérage facile, alors que chez les femmes il se développe sur les bras et les jambes ce qui leur permet de se rendre rapidement compte de la maladie.

Ébola : enfin un espoir de traitement efficace ?(3) 
La fièvre Ébola, dont la première épidémie est apparue en 1976 près du fleuve du même nom, est une maladie contre laquelle on ne dispose d’aucun traitement efficace. Pourtant, ce filovirus est presque systématiquement synonyme de mort puisque 90 % des personnes contaminées en meurent. L’Ébola se traduit par une fièvre hémorragique et de très graves diarrhées.

Rapidement, il sature le système immunitaire qui est incapable de le détruire. Ensuite, tous les organes sont infectés et les multiples hémorragies qu’il déclenche provoquent le décès du malade.
Toutefois, depuis octobre 2012, une lueur d’espoir a fait son apparition. En effet, une équipe de chercheurs de l’US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases, dirigée par James Pettitt, a montré qu’un cocktail d’anticorps monoclonaux se révélait efficace pour soigner des macaques infectés dans la mesure où il était injecté une heure maximum après l’infection. Les scientifiques ont constaté que les anticorps éliminaient le virus en se fixant dessus. Mieux, ces anticorps reconnaissent les cellules déjà infectées et permet au système immunitaire de les détruire. Toutefois, si le traitement intervient après 48 heures, le taux de survie n’est plus que de 67 %.
Seulement, sur le terrain, la maladie n’est diagnostiquée qu’après l’apparition des premiers symptômes, jamais dans l’heure qui suit. Alors ces anticorps peuvent-ils soigner des malades avérés ?

Selon une nouvelle étude parue dans Science Translational Medicine, la réponse est oui, mais en partie seulement. L’expérience qui a été menée auprès de sept macaques contaminés par l’Ébola Zaïre, la souche la plus virulente, a consisté à injecter le médicament MB-003 quatre jours après leur contamination. Résultat : quatre singes sont morts et trois ont survécu. Ce taux de survie de 43 % est certes moins important que celui obtenu avec un traitement administré 48 heures seulement après la contamination ; il est toutefois bien supérieur aux 10 % actuellement observés lors des épidémies.

Pour en finir avec les troubles du sommeil (4)
La rotation de la Terre détermine l'alternance du jour et de la nuit. Elle confère également des rythmes quotidiens à tous les êtres vivants. Chez les mammifères, la présence d'une "horloge interne" dans le cerveau détermine les cycles quotidiens d'éveil et de sommeil, l'alimentation, le métabolisme et de nombreux autres processus. Le fonctionnement interne de cette horloge est toutefois complexe, et les processus moléculaires dont il découle avaient jusqu'ici échappé aux scientifiques.
Dans le cadre d'une nouvelle étude dont les résultats ont fait l'objet d'un article publié dans la revue scientifique Neuron, des chercheurs ont découvert comment un processus biologique fondamental appelé synthèse des protéines est régi par l'horloge interne du corps – le mécanisme interne qui contrôle les rythmes quotidiens. Leurs observations pourraient permettre de mettre au point des traitements relatifs aux problèmes causés par le dérèglement de l'horloge interne, dont le décalage horaire, les troubles liés au travail par quarts et les affections chroniques comme la dépression et la maladie de Parkinson.
Pour comprendre et traiter les causes et les symptômes du dérèglement du rythme circadien, le professeur Amir et Nahum Sonenberg, du Département de biochimie de la Faculté de médecine de l'Université McGill (Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman), ont étudié la façon dont la synthèse des protéines est contrôlée par l'horloge interne. "Nous avons identifié un répresseur dans l'horloge interne et découvert que son élimination améliorait sensiblement le fonctionnement de l'horloge", explique le professeur Sonenberg.
Les mammifères étant tous dotés d'une horloge interne semblable, les chercheurs ont réalisé leurs travaux auprès de souris dépourvues du répresseur 4E-BP1 – connu pour inhiber la synthèse des protéines –, et découvert que ces dernières se remettaient plus rapidement des perturbations de leur horloge interne.
Les chercheurs ont découvert que les souris dépourvues de ce répresseur s’adaptaient aux changements de fuseaux horaires environ deux fois plus rapidement que les autres souris. Aussi, le taux de peptide intestinal vasoactif, une petite protéine essentielle au fonctionnement de l'horloge interne du cerveau, était plus élevé chez les souris où le répresseur 4E-BP1 est absent. Ces résultats permettent de croire que les manipulations génétiques pourraient améliorer le fonctionnement de l'horloge interne, ouvrant ainsi la voie à de nouveaux traitements des troubles associés au dérèglement de cette dernière.
 

La médecine chinoise au secours des lésions de la moelle épinière(5)
Certaines équipes de chercheurs essaient de repérer les réelles vertus thérapeutiques de la médecine chinoise, toujours utilisées par certains. Bien que parfois ces préparations soient plus toxiques que bénéfiques, certaines semblent réellement efficaces, contre les maladies auto-immunes ou le diabète par exemple.
Des adeptes de la médecine chinoise clament par exemple l’intérêt de la thérapie Ji-Sui-Kang (JSK) dans la cicatrisation et la réparation des tissus endommagés. Shucui Jiang et ses collègues de l’université McMaster (Hamilton, Canada) ont voulu tester cette hypothèse sur des moelles épinières lésées chez le rat. Avec succès, comme en témoigne la publication du travail dans la revue Restorative Neurology and Neuroscience.
Avançant des raisons de propriétés intellectuelles, les scientifiques n’ont pas dévoilé la recette exacte de la préparation. On sait seulement qu’elle contient des extraits de ginseng, de racines de réglisse, de pivoine de Chine ou de livèche, ainsi que de la cannelle. Ce traitement quotidien a été donné à des rats aussitôt après qu’ils ont subi une lésion de la moelle épinière, organe du système nerveux central reliant le cerveau aux nerfs de l’organisme. En parallèle, un autre groupe de rongeurs également blessés ne recevait qu’une solution saline, sans vertus thérapeutiques.
Après une semaine, les auteurs notaient que les animaux profitant du traitement JSK avaient retrouvé une meilleure motricité de leurs membres postérieurs que leurs homologues témoins. La récupération paraissait encore plus importante 21 jours après le traumatisme : les rats traités supportaient mieux leur poids et faisaient preuve de plus de coordination dans leurs mouvements que leurs congénères.
Les expérimentateurs ont voulu voir tout cela de plus près. Le microscope révèle qu’au bout de sept jours de traitement, l’architecture de la moelle épinière des animaux était nettement mieux préservée, et les blessures significativement plus petites. Ainsi, les rats bénéficiant de la médecine traditionnelle chinoise présentaient plus de gaines de myéline et d’axones intacts.
Au niveau moléculaire aussi, les scientifiques ont pu observer des différences notoires dans les zones lésées des rongeurs traités : moins de dépôt de fibrinogène, signe d'un minimum de dommages vasculaires ; moins d’enzymes Cox-2 impliquées dans l’inflammation ; une activité des caspases réduite, signe que les cellules locales se suicident moins et la protéine GAP43 (growth associated protein 43), marqueur du développement neural et de la régénération axonale, est davantage exprimée.
Pour les auteurs, tous ces paramètres cumulés suggèrent l’intérêt de la thérapie JSK pour aider à la réparation de la moelle épinière abîmée, condition qui affecte la mobilité des personnes parfois jusqu'à la paralysie. D’autres résultats suggèrent même des intérêts supplémentaires à la pratique, puisqu’elle favoriserait également la formation et la croissance des vaisseaux sanguins dans la zone lésée.
Par ces multiples voies d’action, cette préparation ancestrale pourrait donc revêtir un réel intérêt thérapeutique pour les patients ainsi soignés. Cependant, il faudrait désormais la comparer aux techniques plus modernes de réparation du tissu nerveux pour évaluer son efficacité.

Trop travailler peut conduire à la mort (6)
Un étudiant allemand de 21 ans, stagiaire à la Bank of America Merrill Lynch de Londres a été retrouvé mort dans sa douche par un de ses colocataires. Une mort, pour certains, due au surmenage.
Selon des témoignages, Moritz, qui devait terminer son stage dans une semaine, aurait en effet travaillé jusqu'à 6 heures du matin les trois jours précédant son décès.
Karoshi. C'est le terme qui désigne au Japon la mort par épuisement au travail. Il est apparu dans les années 1970 au pays du Soleil-Levant alors que de plus en plus de morts subites étaient observées chez des travailleurs surmenés. Le premier cas concernait un jeune homme de 29 ans travaillant pour un grand groupe de presse japonais. Depuis, de nombreuses études ont montré comment la surcharge de travail et surtout la privation de sommeil qui en découle peuvent être délétères.
Selon Der-Shin Ke, neurologue taïwanais spécialiste du sujet, les deux facteurs principalement impliqués dans la survenue d'un karoshi sont des journées de travail trop longues et un stress important au travail. Mais les travailleurs qui ont des horaires décalés ou qui prennent un nouveau poste dans un environnement pauvre en interactions amicales ou familiales seraient aussi plus à risque.
«La littérature scientifique des dernières années montre clairement qu'accumuler un nombre d'heures de travail important a un impact majeur sur la santé à la fois psychique et physique», explique Valérie Langevin, de l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS). Les valeurs divergent légèrement selon les auteurs mais les risques seraient augmentés au-delà de onze heures de travail quotidiennes. Le système cardio-vasculaire serait particulièrement sensible aux perturbations du rythme veille-sommeil.
«Le métabolisme est également touché», relève Claude Gronfier, neurobiologiste à l'Inserm et auteur de Mécanismes du sommeil *. Utilisations de sucres, stockage de graisses, sécrétion d'hormones sont autant de paramètres qu'une dette de sommeil peut perturber, et de manière très aiguë. «Certains effets sont visibles après une seule nuit trop courte», remarque Claude Gronfier.
Le spécialiste souligne que notre horloge biologique n'est guère compatible avec le travail de nuit ou qui nécessite de commencer très tôt. «Il est connu maintenant que le petit matin est une zone à risque, explique-t-il. Tout est alors fait pour maintenir le sommeil et c'est le moment le moins favorable pour solliciter l'organisme.» Le système cardiovasculaire serait particulièrement vulnérable dans ce créneau horaire, ce qui pourrait en partie expliquer que la plupart des accidents cardio-vasculaires ont lieu tôt le matin.
Zitouni Imounachen, Docteur en pharmacie

Sources:
(1) elwatan.com
(2)
lasantepublique.fr
(3) maxisciences.com
(4) techno-science.net
(5) futura-sciences.com
(6) sante.lefigaro.fr

 
 
 
 
 
En savoir plus sur le 2ème Sommet Maghrébin de la Santé:
Arabe: lien
Français: lien
Site web:
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INDUSTRIE PHARMA

BioMérieux : feu vert de la FDA pour sa plateforme VITEK® MS
BioMérieux a annoncé jeudi qu’elle a reçu l’accréditation de la FDA pour sa plateforme VITEK® MS. C’est le premier système de spectrométrie de masse utilisant la technologie MALDI-TOF à être commercialement disponible aux Etats-Unis pour l’identification rapide des bactéries et des levures pathogènes.
VITEK® MS, système le plus récent de la gamme VITEK®, est le premier système à permettre l’identification des micro-organismes pathogènes en quelques minutes : cette technologie transformatrice est de nature à améliorer significativement la prise en charge des patients. La clinique de Cleveland a qualifié cette technique comme faisant partie des 10 plus grandes avancées technologiques de l’année 2013.
« Permettre aux laboratoires d’utiliser un système permettant l’identification de pratiquement 200 micro-organismes différents est une avancée majeure pour identifier en temps utile des micro-organismes pathogènes. L’identification rapide de micro-organismes nocifs peut améliorer les soins apportés aux patients gravement malades. », précise Alberto Gutierrez, Ph.D., Directeur du bureau du diagnostic in vitro et de l’hygiène radiologique du FDA’s Center for Devices and Radiological Health.
Les scientifiques travaillant au sein des sites où cette étude a été conduite ont fait l’éloge de cette nouvelle technologie et de son potentiel pour améliorer la santé publique :« Dans la lutte contre les maladies infectieuses, le temps est un luxe que nous n’avons pas. MALDI-TOF aura l’un des plus grands impacts sur la microbiologie clinique depuis l’introduction des méthodes d’amplification moléculaire pour l’identification des agents pathogènes. » déclare Christine C. Ginocchio, Ph.D., MT (ASCP), Directeur Médical et Responsable de la Division de Diagnostic des Maladies Infectieuses au sein du Système de Santé North Shore-LIJ et Professeur à l’Ecole de Médecine Hofstra North Shore-LIJ. « Cette technologie va révolutionner la façon dont nous abordons l’identification microbienne. En l’associant à un antibiogramme rapide, nous pouvons maintenant fournir un diagnostic et des options de traitement dans un laps de temps qui réduira la morbidité et la mortalité ».
Source: My Pharma

 
PHARMACOVIGILANCE

Diclofénac : nouvelles restrictions d’utilisation
Selon un point d’information publiée le 21 août par l’ANSM (Agence Nationale de sécurité du Médicament et des produits de santé - France), l’utilisation du diclofénac sera désormais contre indiquée dans certains cas en raison d’une augmentation du risque de thrombose artérielle.

Ces nouvelles restrictions découlent d’une analyse de tolérance cardiovasculaire menée conjointement par le Comité européen des médicaments à usage humain (CHMP) et par le Comité européen pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) au sein de l’Agence européenne des médicaments (EMA). Cette étude a mis en évidence un risque cardiovasculaire plus élevé avec le diclofénac qu’avec les autres AINS classiques, à un niveau comparable à celui des inhibiteurs de la COX-2.

Le rapport bénéfice/risque du diclofénac reste cependant favorable au prix de l’intégration de nouvelles contre-indications dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP), en conformité avec les mesures déjà mises en place pour les inhibiteurs de la COX-2, afin de minimiser le risque cardiovasculaire.

Par conséquent, Le diclofénac dont le princeps est le VOLTARENE par voie systèmique est désormais contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive avérée, de cardiopathie ischémique, d’artériopathie périphérique et/ou de maladie vasculaire cérébrale

Pour les patients traités par cette molécule et atteints de pathologie cardio-vasculaire, leur traitement devra de ce fait être réévalué par leur médecin traitant.

Par ailleurs, le traitement par diclofénac ne peut être envisagé qu’après une évaluation du rapport bénéfice/risque chez tout patient présentant des facteurs de risque cardiovasculaires  tels que l’hypertension artérielle, hyperlipidémie, diabète sucré ou tabagisme.

En cas d’administration de prescription de spécialités à base de diclofénac par voie systémique, l’ANSM préconise aux médecins d’opter pour la dose efficace de diclofénac la plus faible possible, pendant la durée la plus courte garantissant le contrôle des symptômes.

LISTE DES SPECIALITES À BASE DE DICLOFÉNAC COMMERCIALISÉES AU MAROC. 

        
Formations

Diplôme Inter-universitaire de vaccinologie - Marrakech
Année 2013-2014
En savoir plus: Lien   

Diplôme Universitaire de Vaccinologie / La Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat
Pour en savoir plus: lien

Diplôme d’Université Supérieur de Pharmacie Clinique

Appel à candidatures pour l’année universitaire 2013-2014
Pour en savoir plus: lien 

Diplôme d’Études Supérieures d’Université de Pharmaco épidémiologie & Pharmaco économie : 2013 -2014
Appel à candidature pour l'année 2013-2014: Lien 
Fiche de pre-inscription:  Lien

 
PREMIERCONGRÈS AFRICAIN
DE PHARMACOVIGILANCE
AU MAROC

La société marocaine de Pharmacovigilance et la société Africaine de Pharmacovigilance  organisent
le premier Congrès Africain de de pharmacovigilance les 12 & 13 DÉCEMBRE 2013  à Rabat (Maroc) sous le thème:

“ L’INTÉRÊT DES PARTENARIATS
POUR UNE PHARMACOVIGILANCE EFFICIENTE EN AFRIQUE”

DATE LIMITE DE SOUMISSION DES ABSTRACTS: 30 OCTOBRE 2013
CONTACT: raja.benkirane@gmail.com
EN SAVOIR PLUS: LIEN
      

Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous diffusons , sans contre partie, des extraits des mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces informations, nous demandons à tous les laboratoires de nous envoyer les mailings correspondants à leurs nouveaux produits à l'email suivant:
info@pharmacies.ma.

S-CITAP®   
Laboratoires: PHI
Composition: escitalopram
Indication:  Antidépresseur inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (5-ht).
Formes et présentations:
S-CITAP 5 mg
Boite de 20 comprimés
PPM: 60,90 Dhs

S-CITAP 10 mg
Boite de 20 comprimés
PPM: 103,20 Dhs

S-CITAP 10 mg
Boite de 60 comprimés
PPM: 271,60 Dhs

BELARA®   
Laboratoires: BOTTU
Composition:
2 mg Acétate de chlormadinone
et 30 μG l'éthinyl-estradiol
Indication: contraception
Forme et présentation: Boite de 21 comprimés.

DESTEC® 
Laboratoires: POLYMEDIC
Compositions: Desloratadine
Propriété:Antihistaminique H1   

Formes et présentations:

Boite de 7 comprimés
PPM: 22.00 Dhs

Boite de 14 comprimés
PPM: 44.80 Dhs

Boite de 30 comprimés
PPM: 79.90 Dhs

QLAIRA® 
Laboratoires: BAYER
Propriété:  Contraception orale
Traitement des saignements menstruels abondants chez les femmes sans pathologie organique désirant une contraception orale.
Composition: Valérate d'estradiol et diénogest
Forme et présentation: Boite de 28 cps
PPM: 153.30 Dh

ASKARDIL® 75mg
Laboratoires: LAPROPHAN 
Propriété:  Antithrombique inhibiteur de l'agrégation plaquettaire
Forme et présentation: Boite de 30 cps

ASKARDIL® 160mg
Laboratoires: LAPROPHAN 
Propriété:  Antithrombique inhibiteur de l'agrégation plaquettaire
Forme et présentation: Boite de 30 cps

S-CORT® 20 Mg 
Laboratoires: MC PHARMA
Composition: Prednisolone

Propriété: Gluco-corticostéroïde   
Forme et présentation: Boite de 20 cps
PPM: 34,70 Dh

BION® ENERGIE PLUS   
Laboratoires: ZENITH PHARMA
Composition: 12 vitamines, 7 minéraux, Tribion Harmonis, extraits de fruit de la Schisandra, extraits de Ginseng et Coenzyme Q10.
Forme et présentation: Boite de 30 comprimés.
PPC: 190 Dhs

GYNOFLOR® Comprimés Vaginaux  
Laboratoires: ZENITH PHARMA
Composition:  Lactobacillus acidophilus et d'Estriol.
Forme et présentation: Boite de 6 comprimés.
PPM: 69,90 Dhs

MALTOFER® 100 mg comprimés  
Laboratoires: ZENITH PHARMA
Indication: Carences en fer latentes et les anémies ferriprives
Forme et présentation: Boite de 30 comprimés à croquer.
PPM: 38,50 Dhs

Outils Pharmacies.ma:
Il n' y a pas de temps à perdre...

Pour vous permettre de gagner un temps précieux, notre équipe a développé en partenariat avec les LABORATOIRES LAPROPHAN plus d'une vingtaine d'outils de calcul.
Parmi les outils disponibles actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC, Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du poids idéal, Taille et poids du nourrisson, Constantes biologiques, Honoraire d'analyse, Calcul du risque cardiovasculaire, PPM d'une préparation, Bordereau de CNSS et AMO, ...etc
D'autres outils sont en développement et seront mis en ligne dès leur validation.
Cliquez ici pour utiliser les différents outils.
 
Vos remarques et vos suggestions seront les bienvenues.

 
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