|
 |
Rupture de stock
en médicaments : l’intérêt du patient avant
tout…
Dans un point d’information daté du 9 août 2013(1),
l’Agence Nationale de Sécurité du médicament et
des produits de santé (ANSM-France) a déclaré
que des mesures ont été prises pour remédier aux
problèmes d’approvisionnement des patients en
LÉVOTHYROX®. Ce médicament à base de
lévothyroxine, permet à près de 3 millions de
patients français souffrant dans leur majorité
d’hypothyroïdies, de normaliser leur taux en
hormones thyroïdiennes.
En effet, depuis que cette agence a été informée
par le laboratoire Merck Serono des difficultés
d’approvisionnement affectant plusieurs dosages
de sa spécialité LÉVOTHYROX®, l'ANSM
a pris des mesures pour minimiser l’impact de
cette pénurie.
D’une part, la distribution des stocks
disponibles a été contingentée afin d’assurer
une répartition équitable sur tout le territoire
français. D’autre part, et à titre dérogatoire
et temporaire, l’ANSM autorise les pharmaciens à
délivrer un générique à la place du LÉVOTHYROX®,
y compris lorsque la mention «Non substituable»
figure sur l’ordonnance. Le pharmacien doit
néanmoins, informer le médecin traitant pour
parer à d’éventuelles fluctuations du taux des
hormones thyroïdiennes qui pourrait être
conséquentes à cette substitution.
En parallèle à ces deux initiatives, d’autres
mesures ont été prises pour permettre aux
patients de s’approvisionner, à titre gracieux,
de médicaments à base de lévothyroxine,
notamment en puisant dans les stocks des
pharmacies hospitalières et dans un stock d’une
spécialité importée spécialement par Merck
Serono d’Italie.
En prenant de telles mesures, l’ANSM a pris à
bras le corps une problématique qui touche de
plus en plus de pays. Les origines de ce genre
de pénuries sont multiples(2) et tous
les stades de la Supply chain (Chaîne de
fourniture du médicament) de la prévision de la
consommation à la dispensation aux patients
peuvent êtres concernés.
Ce problème qui devrait interpeller tous les
intervenants du secteur de la santé au Maroc, a
été débattu le mardi 18 décembre 2012 à
Casablanca lors d’une table ronde organisée par
le conseil de l’Ordre des Pharmaciens Fabricants
et Répartiteurs qui s’est déroulée en présence
des responsables de la Direction du Médicament
et de la Pharmacie.
Malgré la promulgation de textes juridiques
(3) dans le but de garantir un
approvisionnement optimal en médicaments au
Maroc, sur le terrain on ne peut que déplorer
certaines ruptures récurrentes obligeant le
patient à faire le tour de toutes les pharmacies
en espérant y trouver un médicament dont il ne
peut s’en passer. Pire, le pharmacien comme le
médecin sont dans l’incapacité d’informer les
patients sur l’imminence d’une rupture de stock
d’un médicament et encore moins sur la date
prévue pour sa mise à nouveau sur le marché.
Le cas de la rupture de stock du LEVOTHYROX®
en France et l’implication effective de l’ANSM
pour venir en aide aux patients devrait nous
inciter à mener une profonde réflexion pour
optimiser le contrôle des stocks de médicaments
et particulièrement ceux ne disposant pas
d’alternatives thérapeutiques. La publication de
listing de médicaments en rupture de stock ou
retirés du marché par la direction du médicament
et de la pharmacie, devrait permettre aux
professionnels de la santé de prendre les
mesures nécessaires pour mettre nos malades à
l’abri de ce dysfonctionnement pouvant, parfois,
mettre leur vie en danger.
Abderrahim Derraji, Docteur en Pharmacie
|
(1)
Point d’information de l’ANSM du 8 août 2013
(www.ansm.sante.fr)
(2) ACADÉMIE NATIONALE DE PHARMACIE :
Compte rendu de la séance thématique «
Médicaments : Ruptures de stocks, ruptures
d’approvisionnement »- Mercredi 20 mars 2013
(3) Loi 17-04, Arrêté n°263-02 du 12
juin 2002, loi n° 009-971 du 12 octobre 1971 et
Circulaire n° 140DMP/00 du 11 septembre 2012
|
|
 |

Nous
nous contentons, dans cette
rubrique, de résumer quelques
articles de presse que nous jugeons
intéressants ou importants. Notre
rédaction n'approuve pas forcement
le contenu de ces articles.
Le soja, une arme anti-VIH ?
(1)
La génistéine, isoflavone connue
pour ses propriétés
pseudo-œstrogéniques, interagit avec
les récepteurs œstrogéniques afin de
mimer les effets ou une partie des
effets engendrés par les hormones
œstrogènes naturellement produites
par le corps humain. Utilisée pour
soulager l’athérosclérose, la
génistéine permet de moduler les
inflammations vasculaires en
interagissant avec les leucocytes.
Cette isoflavone aurait aussi la
particularité d’être un inhibiteur
de la tyrosine kinase, enzyme qui
intervient dans le transfert de
phosphate à l’intérieur de la
cellule.
Sachant que le VIH pour pénétrer
dans une cellule utilise certaines
capteurs de surface, Yuntao Wu et
ses collaborateurs de l'Université
George Mason en Virginie, ont mené
une étude dont les résultats ont été
publiés dans la dernière édition de
la revue RETROVIROLOGY . L’étude a
été réalisée sur des singes dans le
but de découvrir si la génistéine
pouvait avoir un impact sur
l’évolution de l’infection au virus
du sida.
Après 12 semaines de traitement, les
chercheurs ont constaté que l’isoflavone
inhibait le processus de
communication du VIH avec les
lymphocytes TCD4, empêchant ainsi
l’infection des cellules du système
immunitaire. Par ailleurs, ils ont
aussi montré que la prise régulière
de génistéine n’entrainait aucun
effet indésirable grave.
Cette découverte ouvre la voie à de
nouvelles pistes thérapeutiques dans
la lutte contre le sida. Toutefois,
l’équipe de Yuntao Wu estime que
d’autres travaux sont nécessaires
pour vérifier l’efficacité de ce
composé végétal sur le VIH.
Un nouvel espoir de vaccin contre le
paludisme (2)
Le projet de vaccin d'une équipe
américaine, qui présente ses
résultats dans Science, apporte un
nouvel espoir dans la lutte contre
le paludisme, bien que ces travaux
en soient encore à un stade très
préliminaire.
Le vaccin mis au point par le
laboratoire privé SANARIA, basé dans
le Maryland aux États-Unis, a été
testé sur une quarantaine de
personnes. Les résultats témoignent
d'une efficacité inédite contre le
parasite. Six personnes, qui avaient
reçu les plus fortes doses testées
dans le cadre de ces essais (cinq
injections), ont été protégées à 100
% contre le parasite. Ce taux
retombait aux deux tiers lorsque les
patients ne recevaient que quatre
doses. À titre de comparaison, parmi
les 12 personnes non vaccinées qui
ont été exposées aux moustiques dans
les mêmes conditions, onze ont
contracté la maladie.
Malgré ces résultats encourageants,
les experts rappellent que la route
est encore longue avant de pouvoir
proposer ce vaccin à grande échelle.
D'une part, l'échantillon humain sur
lequel le vaccin a été testé est
insuffisant pour en déduire qu'il
serait aussi efficace sur un plus
grand nombre de personnes. D'autre
part, les tests actuels ne
permettent pas de dire combien de
temps durerait la protection contre
le parasite. Enfin et surtout, ce
vaccin reste pour l'instant peu
maniable à grande échelle. D'abord
parce qu'il doit être conservé dans
l'azote liquide. Ensuite parce qu'il
doit être injecté directement dans
la circulation sanguine, par voie
intraveineuse, et non pas par voie
cutanée traditionnelle, sous peine
d'inefficacité. Cette contrainte
introduit un nouveau risque, celui
de contaminer le patient avec
d'autres germes si les règles
d'asepsie ne sont pas bien
respectées. Sachant que la
population menacée par le paludisme
vit essentiellement dans des pays en
développement, il paraît impossible
de l'employer tel quel pour des
campagnes de vaccination de masse.
Le manque de sommeil renforce
l'envie de manger (3)
Plusieurs études ont, par le passé,
permis de remarquer que les
personnes qui ne dormaient pas assez
avaient tendance à se nourrir
davantage. D'autres recherches
étaient même allées plus loin en
mettant en avant un lien entre la
diminution de la durée du sommeil et
l'augmentation rapide de l'obésité
dans les pays industrialisés (11% de
la population en 2008).
Toutefois, ce lien restait jusqu'ici
relativement flou et les chercheurs
en ignoraient l'origine. Une étude
publiée dans la revue scientifique
Nature Communications vient
aujourd'hui répondre aux questions
en montrant que le manque de sommeil
est capable de provoquer des
changements non négligeables dans
l'activité du cerveau. Pour en
arriver là, les chercheurs de
l'Université de Californie à
Berkeley ont suivi 23 personnes
jeunes et en bonne santé pendant
quelques jours. Plus précisément,
ils ont observé le cerveau des
sujets à l'aide d'IRM après une nuit
de sommeil normale, et après une
nuit passée sans dormir. Ils ont
ainsi montré que privés de sommeil,
les participants montraient des
perturbations dans des régions bien
particulières du cerveau : celles
gérant les signaux liés au goût et à
l'odeur, évaluant la satiété et
celles associées aux envies
irrésistibles. Les centres cérébraux
répondant à la récompense étaient
davantage stimulés de même que
l'amygdale qui gère la motivation à
manger. Des aliments riches plus
désirables "Nous avons fait une
autre découverte intéressante, c'est
que les aliments les plus caloriques
étaient particulièrement recherchés
par les personnes privées de
sommeil", ajoute Matthew Walker,
l'un des coauteurs de l'étude. Selon
Stephanie Greer, autre membre de
l'équipe de recherche, si le corps
reste éveillé, il a bien entendu
besoin de plus d'énergie. Mais la
nourriture riche en calories qui
devient plus désirable après une
nuit blanche fait bien plus que
combler ces besoins supplémentaires.
Ce changement d'envie dans la
nourriture en cas de manque de
sommeil pourrait avoir été au départ
une adaptation importante pour
l'organisme. Mais il serait mal
adapté à notre mode de vie actuel.
"Toutes ces découvertes peuvent
potentiellement expliquer le lien
entre le manque de sommeil, le gain
de poids et l'obésité", a déclaré
Matthew Walker cité par l'AFP.
Néanmoins, le mécanisme exact de
cette modification reste encore un
peu flou et nécessitera davantage de
recherches pour être mieux compris.
L'acide hyaluronique peu efficace
pour soigner l’arthrose du genou (4)
Chez les patients souffrant
d’arthrose du genou, ou gonarthrose,
la prise en charge de la douleur
repose sur des traitements
antalgiques. Les médecins
prescrivent souvent des injections
intra-articulaires d’acide
hyaluronique, car il protégerait les
articulations en augmentant la
viscosité du liquide synovial et en
rendant le cartilage plus élastique.
Cependant, selon une analyse de la
littérature scientifique réalisée
par la revue Prescrire, ce
traitement ne serait pas très
efficace et aurait des effets
secondaires parfois graves.
Dans cette étude, les auteurs ont
comparé une absence de prise en
charge thérapeutique à des
traitements par placebo ou par acide
hyaluronique chez environ 12.500
patients, souffrant de douleurs
articulaires du genou. Leurs
résultats montrent que l’effet
antalgique des injections est faible
et que le traitement est peu
efficace contre cette pathologie.
Les résultats sont les mêmes quels
que soient la durée du suivi, le
nombre d’injections ou le type de
substance injectée. Une analyse
précédente du même genre était
arrivée à des conclusions
similaires, ce qui appuie les
résultats obtenus par cette étude.
D’autre part, des réactions locales
à la suite des injections
intra-articulaires, comme une
douleur prolongée ou un épanchement
dans le genou, ont été rapportées.
Dans plus de huit essais, les
auteurs ont notifié des pertes
d’autonomie, des hospitalisations ou
d’autres événements médicaux graves
au cours d’un traitement par
injection d’acide hyaluronique.
Une nanoarme bactérienne livre ses
secrets
(5)
Une des clés de l’efficacité
pathologique de Staphylococcus
aureus est une structure moléculaire
qui, comme un dard, transperce les
membranes des cellules attaquées et
les tue. Cette stratégie est
partagée par plusieurs bactéries,
notamment Aeromonas hydrophila.
En combinant cristallographie à
rayons X, microscopie électronique
cryogénique et modélisation
informatique, des chercheurs de
l’École polytechnique fédérale de
Lausanne ont réussi à élucider la
structure de l’excroissance fatale.
Grâce à son analyse dans différentes
conformations, ils proposent un
nouveau mécanisme moléculaire à
l’origine de sa formation.
D’après ces travaux, une protéine
heptamérique, l’aérolysine,
s’assemble à la surface de la
membrane de la bactérie pour former
l’aiguillon. Les chercheurs et
ingénieurs ont découvert le signal à
l’origine du changement
conformationnel : une torsion est
indispensable à l’insertion de l’aérolysine
dans la membrane de la bactérie.
Ces recherches participent à la
quête de nouveaux moyens de lutte
contre les bactéries pathogènes,
dans un contexte où les résistances
aux antibiotiques ne cessent de
s’étendre à travers le monde
microbien.
Vers un vaccin contre les infections
nosocomiales
(6)
Sanofi Pasteur a annoncé le 5 août
la phase III des essais cliniques
sur leur vaccin contre Clostridium
difficile (CD). Il s'agit de la
dernière phase avant la demande
d'autorisation de mise sur le
marché.
Une étude mondiale sur 15.000
patients est mise en place, pour
vérifier l'efficacité et l'innocuité
du vaccin. Les résultats de la phase
II, initiée début 2009, n'ont pas
encore été publiés et le laboratoire
a déclaré qu'il ne souhaitait pas
communiquer avant décembre sur cette
étude qui consistait à déterminer
les effets indésirables et les doses
optimales du vaccin.
«Avec l'apparition, ces dernières
années, de souches de Clostridium
difficile plus dures à contrôler,
les infections à CD sont devenues
plus fréquentes, plus graves et plus
compliquées à traiter», explique le
Dr John Shiver, vice-président pour
la recherche et le développement
chez Sanofi Pasteur. Deux
antibiotiques, le métronidazole et
la vancomycine, ont pourtant montré
une certaine efficacité. Mais ils
conduisent dans 25% des cas à des
récidives dans les deux mois. La
fidaxomicine, qui a fait son
apparition en France fin 2011,
présente un taux de récidive deux
fois moins important que les
précédents médicaments.
L'arrivée d'un vaccin serait une
bonne nouvelle pour les patients les
plus fragiles. Ce dernier n'immunise
pas contre la bactérie, mais contre
les toxines qu'elle produit et qui
causent les diarrhées.
«L'infection nécessite entre une et
trois semaines de traitement à
l'hôpital en chambre seule», ajoute
le Dr Barbut. L'arrivée d'un vaccin,
en plus d'un bénéfice médical,
permettrait à l'Assurance-maladie de
faire des économies substantielles.
Zitouni
Imounachen, docteur en pharmacie
|
Sources:
(1) Information hospitalière
(2) Le Figaro
(3) Maxisciences
(4) Futura-sciences
(5) Biofutur.com
(6) Le Figaro |
|
|
 |
|
 |
|
 |
|
 |
|
PHARMACOVIGILANCE |
L'aristoloche plus cancérigène
que le tabac
L'aristoloche est plus cancérigène
que le le tabac et provoque
des cancers des conduits urinaires,
selon une étude de chercheurs
américains.
L'acide aristolochique, extrait
d'une plante médicinale utilisée
depuis des siècles en Chine est
utilisé pour traiter l'arthrite et
d'autres inflammations. Extrait
notamment de plusieurs espèces de
plantes aristoloche (lianes), il est
connu pour sa nocivité sur les reins
car il peut provoquer des
défaillances de cet organe et est
aussi considéré comme cancérigène
par l'Organisation mondiale de la
santé (OMS). Il est pour ces raisons
interdit dans plusieurs pays,
notamment en Europe et au Japon.
Malgré cela et le fait que l'Agence
américaine des médicaments (FDA) ait
mis en garde contre ces dangers pour
la première fois en 2001, ces
plantes médicinales peuvent encore
être achetées en ligne.
Pour comprendre les effets de cet
acide, des chercheurs américains ont
donc séquencé les tumeurs
cancéreuses du rein de 19 patients à
Taïwan qui avaient été mis en
contact avec l'acide aristolochique
et sept souffrant également d'un
cancer rénal mais n'ayant jamais été
en exposés avec cette substance.
Les chercheurs ont révélé que
l'acide aristolochique était
responsable de 753 mutations en
moyenne dans chaque tumeur exposée.
Le cancer rénal des sept autres
patients n'avait que 91 mutations en
moyenne.
Selon les scientifiques, ce niveau
élevé de mutations cancéreuses est
plus important que ceux trouvés dans
le mélanome, un cancer de la peau
provoqué par les rayons ultraviolets
du soleil ou dans des cancers du
poumon dû au tabac.
Source:
ouest-france.fr
Blanchiment des dents : des produits
interdits
Selon une décision parue vendredi 9
août au Journal officiel, les
produits utilisés pour blanchir les
dents vont être plus strictement
encadrés en France. Cette décision
prévoit également le retrait "sans
délai" des produits les plus
dangereux et la suspension d'autres
en attendant leur mise en
conformité.
Cette décision provient de la
"transposition d'une directive
européenne entrée en vigueur en
octobre dernier et qui encadre plus
étroitement tous les produits
contenant du peroxyde d'hydrogène",
explique le docteur Joël Trouillet,
secrétaire général de l'Association
dentaire française (ADF).
Ces petites opérations ont pour but
de corriger une coloration anormale,
gênante, ou - de plus en plus
fréquemment - pour des raisons
esthétiques. Actuellement, plusieurs
techniques existent pour éclaircir
la teinte des dents : chez soi, par
voie interne (dit "walking beach"),
par produits en vente libre ou
simplement en cabinet dentaire. La
plus répandue consiste à utiliser
des produits à base de peroxyde
d'hydrogène (eau oxygénée) qui a un
fort pouvoir oxydant et permet de
décolorer la substance colorante.
Or, cette technique peut s'avérer
dangereuse en cas de concentration
importante du produit. C'est la
raison pour laquelle depuis un
arrêté publié en 2012, il est
interdit en France d'utiliser des
produits dont la concentration en
peroxyde d'hydrogène est supérieure
à 6%. Ces produits présentent des
risques d'effets aigus et à long
terme augmentés tels que
l'hypersensibilité dentaire,
l'irritation des muqueuses et
l'altération de l'émail. Des effets
qui peuvent conduire à une usure
prématurée voire une fragilisation
de la dent.
Cette décision, prise début juillet
par l'Agence nationale de sécurité
du médicament (ANSM), prévoit que
les fabricants et les distributeurs
interrompent la distribution de ces
produits et procèdent à "leur
retrait sans délai".
Par ailleurs, elle remet également
de l'ordre dans la dénomination des
produits autorisés (ceux dont la
concentration de peroxyde
d'hydrogène est inférieure à 6%) qui
continuent, pour certains, à être
présentés comme des dispositifs
médicaux alors que selon la
réglementation européenne, il s'agit
de produits cosmétiques.
Les produits dont la concentration
est comprise entre 0,1% et 6% ne
peuvent depuis 2012 être vendus qu'à
des chirurgiens-dentistes qui
doivent également assurer la
première séance d'un traitement
d'éclaircissement dentaire.
Les produits dont la concentration
ne dépasse pas 0,1% de peroxyde
d'hydrogène restent en revanche en
vente libre et peuvent être utilisés
par le consommateur lui-même ou
proposés dans les bars à sourire qui
se sont multipliés ces dernières
années en France.
Source: Nouvel Observateur |
|
Formations |
Diplôme Inter-universitaire
de vaccinologie - Marrakech
Année 2013-2014
En savoir plus: Lien
Diplôme Universitaire
de Vaccinologie / La Faculté de
Médecine et de Pharmacie de Rabat
Pour en savoir plus: lien
Diplôme
d’Université Supérieur de Pharmacie
Clinique
Appel à candidatures pour l’année
universitaire 2013-2014
Pour en savoir plus: lien
Diplôme d’Études Supérieures
d’Université de Pharmaco
épidémiologie & Pharmaco économie : 2013
-2014
Appel à candidature pour l'année
2013-2014: Lien
Fiche de pre-inscription: Lien |
|
 |
Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles
spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous
diffusons , sans contre partie, des extraits des
mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces
informations, nous demandons à tous les
laboratoires de nous envoyer les mailings
correspondants à leurs nouveaux produits à
l'email suivant:
info@pharmacies.ma.
S-CITAP®
Laboratoires:
PHI
Composition:
escitalopram
Indication:
Antidépresseur inhibiteur sélectif de la
recapture de la sérotonine (5-ht).
Formes et présentations:
S-CITAP 5 mg
Boite de 20 comprimés
PPM: 60,90 Dhs
S-CITAP 10 mg
Boite de 20 comprimés
PPM: 103,20 Dhs
S-CITAP 10 mg
Boite de 60 comprimés
PPM: 271,60 Dhs
BELARA®
Laboratoires:
BOTTU
Composition:
2 mg Acétate de chlormadinone
et 30 μG l'éthinyl-estradiol
Indication:
contraception
Forme et présentation:
Boite de 21 comprimés.
DESTEC®
Laboratoires:
POLYMEDIC
Compositions:
Desloratadine
Propriété:Antihistaminique
H1
Formes et présentations:
Boite de 7 comprimés
PPM: 22.00 Dhs
Boite de 14 comprimés
PPM: 44.80 Dhs
Boite de 30 comprimés
PPM: 79.90 Dhs
QLAIRA®
Laboratoires:
BAYER
Propriété:
Contraception orale
Traitement des saignements menstruels abondants
chez les femmes sans pathologie organique
désirant une contraception orale.
Composition:
Valérate d'estradiol et diénogest
Forme et présentation:
Boite de 28 cps
PPM: 153.30 Dh
ASKARDIL®
75mg
Laboratoires:
LAPROPHAN
Propriété:
Antithrombique inhibiteur de l'agrégation
plaquettaire
Forme et présentation:
Boite de 30 cps
ASKARDIL®
160mg
Laboratoires:
LAPROPHAN
Propriété:
Antithrombique inhibiteur de l'agrégation
plaquettaire
Forme et présentation:
Boite de 30 cps
S-CORT®
20 Mg
Laboratoires: MC PHARMA
Composition: Prednisolone
Propriété:
Gluco-corticostéroïde
Forme et présentation:
Boite de 20 cps
PPM: 34,70 Dh
BION®
ENERGIE PLUS
Laboratoires:
ZENITH PHARMA
Composition: 12 vitamines, 7 minéraux, Tribion
Harmonis, extraits de fruit de la Schisandra,
extraits de Ginseng et Coenzyme Q10.
Forme et présentation:
Boite de 30 comprimés.
PPC: 190 Dhs
GYNOFLOR®
Comprimés Vaginaux
Laboratoires:
ZENITH PHARMA
Composition:
Lactobacillus acidophilus et d'Estriol.
Forme et présentation:
Boite de 6 comprimés.
PPM: 69,90 Dhs
MALTOFER®
100 mg comprimés
Laboratoires:
ZENITH PHARMA
Indication: Carences en fer latentes et
les anémies ferriprives
Forme et présentation:
Boite de 30 comprimés à croquer.
PPM: 38,50 Dhs
|
|
Outils Pharmacies.ma:
Il n' y a pas de temps à perdre... |
Pour vous permettre de gagner un
temps précieux, notre équipe a développé
en partenariat avec les
LABORATOIRES LAPROPHAN plus
d'une vingtaine d'outils de calcul.
Parmi les outils disponibles
actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC,
Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du
poids idéal, Taille et poids du
nourrisson, Constantes biologiques,
Honoraire d'analyse, Calcul du
risque cardiovasculaire, PPM d'une
préparation, Bordereau de CNSS et
AMO, ...etc
D'autres outils sont en
développement et seront mis en ligne
dès leur validation.
Cliquez ici pour utiliser les
différents outils.
Vos remarques et vos suggestions
seront les bienvenues. |
|
BON A
SAVOIR |
Anciennes
Pharmanews
Cliquer sur le lien suivant pour consulter
les
anciennes Pharmanews.
Lien
A vos plumes
N'hésitez pas de nous envoyer vos écrits, vos
remarques et vos suggestions à l'adresse:
info@pharmacies.ma
Syndicats
et associations: à vos claviers
Nous vous informons que nous sommes disposés à diffuser toute
information en provenance des syndicats , des conseils ou des
associations.
Pour ce faire, les syndicats et les associations sont priés de
nous envoyer leur écrits à l'adresse électronique :
info@pharmacies.ma
Partagez Pharmanews avec vos amis
Si vous souhaitez qu'un ou
plusieurs de vos amis reçoivent Pharmanews, il vous suffit
d'envoyer leurs adresses électroniques à l'adresse:
info@pharmacies.ma
Mentions légales
Visiter pharmacies.ma
Qui sommes-nous? |
|
|