Pharmanews 186 - L’esprit critique n’est plus, l’autocritique non plus

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Numéro: 186

06 mai 2013  

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L’esprit critique n’est plus, l’autocritique non plus

Ces dernières années, devant l’explosion des chaînes de télévision et de radio, les marocains sont devenus des proies faciles à tous les idéologues et autres pseudo-spécialistes sévissant sur les antennes de médias souvent complices.

En effet, dans l’esprit de beaucoup de nos concitoyens, le passage d’un intervenant à la télévision ou à la radio l’élève au rang du sacré. Il suffit qu’un personnage plus ou moins loufoque passe à l’antenne pour que beaucoup de téléspectateurs prennent toutes ses élucubrations pour des recommandations divines. Les exemples ne manquent pas à ce sujet. ça va de « l’herboriste » qui somme des malades chroniques à arrêter leurs traitements vitaux pour les substituer par des tisanes, au « Psycho-Prêcheur » auto-proclamé qui se lance dans la résolution des problèmes de couple, de problèmes sociétaux, voire des problème psychiatriques graves, avec autant de niaiserie que d’irresponsabilité.
Si les motivations de l’attitude malhonnête, et parfois criminelle, de ces « conseillers du malheur » sont évidentes : la recherche de notoriété et d’argent, l’attitude des marocains, de plus en plus nombreux, qui se laissent berner sans résistance aucune par ce genre de personnages, est pour le moins déconcertante.
En effet, ce dangereux phénomène pose deux problématiques majeures : la première engage la responsabilité de certains médias qui se transforment en tribune pour des charlatans débitant des contre-vérités sans aucune contradiction de la part des journalistes. La seconde, plus grave et structurelle, concerne l’absence d’esprit critique chez beaucoup de nos concitoyens.
Pour remédier à cette situation alarmante, il est urgent que les pouvoirs publics et les intellectuels marocains se penchent sérieusement sur les causes d’un tel déficit. Ils doivent mettre l’accent, plus particulièrement, sur les raisons de l’échec de l’école marocaine à produire des citoyens à l’esprit critique aiguisé.
Quant aux professionnels de la santé que nous sommes, nous avons aussi un rôle très important à jouer. Nous devons participer activement à la sensibilisation des citoyens que nous côtoyons tous les jours, par rapport aux dangers qu’ils encourent en se montrant aussi crédules et perméables face à ces charlatans. Nous devons, sans cesse, leur rappeler que les seuls vrais professionnels de la santé, qualifiés et habilités à leur prodiguer des conseils concernant leurs maladies et leurs traitements, sont les médecins et les pharmaciens.
De même, une vraie stratégie de communication doit inévitablement être mise en œuvre par nos instances afin de valoriser notre rôle primordial, notre disponibilité et nos compétences dans la prise en charge sanitaire de nos concitoyens. Cela nous permettra d’occuper l’espace médiatique afin de reluire l’image écornée dont souffrent les professionnels de la santé dans notre pays, et par là même, empêcher les charlatans de sévir en leur apportant la contradiction à chacun de leur dérapage.
Seulement, pour s’attaquer à un tel chantier, il nous faudrait commencer par essayer de comprendre les raisons qui poussent les patients marocains à aller chercher des remèdes ailleurs que chez les professionnels de la santé. Et pour cela, nous devons inévitablement faire notre autocritique. Mais, avons-nous vraiment la volonté de la faire? La question mérite d’être posée.
Dr. Zitouni Imounachen

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Nous nous contentons, dans cette rubrique, de résumer quelques articles de presse que nous jugeons intéressants ou importants. Notre rédaction n'approuve pas forcement le contenu de ces articles.  

Les malformations des nourrissons traitées à cœur ouvert au CHU Ibn Rochd? (1)
Le service de cardiologie du CHU Casablanca reçoit chaque année des dizaines d’enfants et de bébés souffrant de cardiopathies congénitales. Les années précédentes, plusieurs associations se battaient pour inviter des professeurs de l’étranger qui venaient avec leur matériel ou qui emmenaient les enfants malades en Europe pour subir les interventions chirurgicales nécessaires. Pour apporter de l’aide à ces enfants, une jeune Association de cardiologie Ibn Rochd (ACIR) a été créée au sein de l’hôpital. «Au niveau du CHU de Casablanca, on est le seul service de cardiologie, et on est la seule association qui œuvre dans ce domaine et on est aussi la seule équipe de cardiologie pédiatrique à l’échelle nationale et même maghrébine qui peut faire ce type d’interventions sans aide étrangère», explique Ilham Bensahi, du Centre de cardiologie du CHU Ibn Rochd. Cette association reçoit les malades issus de familles défavorisées puis commence un long combat pour leur rendre la joie de vivre.
«On cherche des bienfaiteurs qui seraient prêts à acheter du matériel médical nécessaire pour traiter certaines cardiopathies congénitales des enfants démunis par des techniques de cathétérisme interventionnel et puis on s’occupe nous-mêmes, comme équipe compétente dans ce domaine, d’accomplir ce type d’interventions», affirme Ilham Bensahi. L’activité de l’ACIR, en termes d’aide, concerne aussi bien les adultes souffrant d’affections cardiaques que des enfants porteurs de cardiopathies congénitales. «Comme notre association est toute jeune, les chiffres obtenus sont encore timides et jusqu’à maintenant on a pu faire bénéficier six adultes de coronarographies et de coroscanners et deux enfants porteurs de cardiopathies congénitales pour lesquels l’association ainsi que certains bienfaiteurs se sont occupés des prises en charge et on a pu les traiter par notre équipe», souligne Ilham Bensahi.
D’après l’association ACIR, la difficulté de leur travail consiste surtout à trouver des bienfaiteurs prêts à prendre en charge les enfants malades d’autant que le matériel nécessaire peut coûter près de 20 000 DH en plus du coût d’hospitalisation au CHU, qui est d’environ 5 000 DH, s’ils ne sont pas assurés.
 
Ordre des médecins : la nouvelle loi entre en vigueur (2)
La loi N° 08-12 relative à l’Ordre des médecins est entrée en vigueur. Le texte juridique vient d’être publié au Bulletin officiel N° 6144 du 1er avril 2013. Cette loi apporte plusieurs nouveautés. A commencer par les missions de l’Ordre qui ont été élargies. L’Ordre a pour mission de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie de la pratique médicale et de défendre la santé du citoyen. Dans ce sens, il émet son avis sur les lois et les règlements relatifs à l’exercice de la profession. Il propose et encourage en coordination avec les autorités compétentes toute action visant la promotion de la santé et participe à l’élaboration et à l’exécution de la politique sanitaire et à l’élaboration de la carte sanitaire. Parmi ses autres attributions, on notera que l’Ordre est chargé de lutter contre l’exercice illégal de la médecine, d’établir le code de déontologie et de veiller à son application. Il a aussi pour charge d’examiner, de donner son avis ou de statuer sur les questions se rapportant à la profession médicale. L’autre changement important apporté par la nouvelle réglementation porte sur l’élection du président du Conseil national de l’Ordre des médecins qui était désigné en vertu de la loi 11-94 par le Roi. Ce qui ne sera plus le cas. Désormais, le président est élu par les membres du Conseil national (article 19 ).
La nouvelle loi met fin aux mandats successifs. Le président ainsi que les autres membres du Conseil national sont élus pour une durée de 4 ans. A ce sujet, l’article 12 précise qu’ils peuvent être réélus pour un autre mandat consécutif une seule fois.

Les smartphones veulent détrôner le médecin (3)
Surfant sur le manque de praticien et les avancées technologiques spectaculaires, de nouveaux outils apparaissent sur le marché. Ces produits bourrés de capteurs miniatures, connectés aux smartphones, promettent de remplacer le médecin, au moins partiellement. Des innovations qui fascinent tout en reposant la question des limites de la technologie.
Selon David Sullivan, patron d'AliveCor, une start-up californienne qui commercialise depuis quelques mois un électrocardiogramme encapsulé dans une coque de téléphone, «l'iPhone a un avantage: on l'a toujours à portée de main». L'outil, léger et simple à utiliser, a été validé en décembre par l'agence américaine du médicament, FDA, et a reçu le label CE de l'Union européenne, où il devrait être disponible dans l'année au prix de 199 dollars (150 euros environ). Le patient n'a qu'à tenir l'objet avec les deux mains en appuyant sur les capteurs, le résultat apparaît en 30 secondes. Il peut être stocké ou envoyé par mail au médecin traitant. Bientôt, une application devrait même délivrer une analyse sommaire des résultats.
La miniaturisation des capteurs a également ouvert la voie à des outils multifonction, comme le Scout de Scanadu, une autre start-up de la Silicon Valley. Ce petit boîtier plat et arrondi qui s'applique sur le front mesure plusieurs «constantes vitales» (tension, température, saturation en oxygène, pouls…) et les traite sur une application associée. La société prépare également le lancement de Scanaflo, une application associée à un test urinaire qui doit permettre au patient de se tester pour une dizaine de pathologies (diabète gestationnel, pré-éclampsie, infections urinaires, dysfonctionnement des reins…). On pourrait encore citer l'otoscope de CellScope Inc. qui permet d'inspecter le conduit auditif et de lire le résultat sur son smartphone, les lecteurs de photos de grains de beauté pour évaluer le risque de mélanome…
Au conseil national de l'Ordre des médecins, le Dr Jacques Lucas, délégué aux systèmes d'information de santé, se montre prudent. «La surveillance permanente qu'autorisent ces innovations peut être contreproductive si elle développe l'hypocondrie. Mais ces outils peuvent être bénéfiques s'ils s'accompagnent d'une éducation des patients, notamment sur les limites de l'appareil.» Ces outils pourraient alors être prescrits par des médecins. L'idée étant d'enrichir l'échange patient-médecin, et non de l'interrompre…

Contraception d’urgence: la HAS préconise la prescription à l’avance au cas par cas (4)

Saisie par la direction générale de la santé sur cette question, la Haute Autorité de Santé a évalué l’efficacité de la prescription systématique et à l’avance de la pilule de contraception d’urgence (PCU)* sur l’incidence des grossesses non prévues, sur les risques d’une moindre utilisation de la contraception régulière et sur les comportements sexuels à risque en termes de rapports non protégés et d’infections sexuellement transmissibles. La contraception d’urgence désigne une contraception « de rattrapage », utilisable par les femmes en situation d’urgence dans les 3 à 5 jours qui suivent un rapport sexuel non ou mal protégé pour éviter une grossesse non prévue. Elle n’est pas efficace à 100% et plus sa prise a lieu rapidement après le rapport non protégé, plus son efficacité est grande.
Dans son rapport d’évaluation de santé publique, la HAS conclut qu’il n’y a pas de preuve de l’efficacité d’une telle disposition sur le nombre de grossesses non prévues à l’échelle populationnelle. Par ailleurs, les études montrent que la prescription à l’avance de PCU n’entraine pas d’effets néfastes sur la prise d’une contraception régulière ou sur les infections sexuellement transmissibles. La HAS recommande plutôt d’envisager cette prescription au cas par cas accompagnée d’une information personnalisée, comme par exemple aux femmes qui ont des difficultés d’accès géographiques à la contraception d’urgence.
Outre ces conclusions, la HAS insiste sur deux recommandations. Il lui apparaît essentiel de considérer la contraception d’urgence comme une « solution de rattrapage », à intégrer dans le cadre général de la santé sexuelle et reproductive. Elle défend également une meilleure information sur la contraception d’urgence, via les professionnels de santé, les associations et les programmes d’éducation à la sexualité en milieu scolaire car un frein majeur à son utilisation est sa méconnaissance.

Un dispositif qui prédit les crises d’épilepsie (5)
Savoir quand une crise va se produire pourrait considérablement améliorer la qualité de vie et l'autonomie des personnes atteintes d'épilepsie. Pouvoir les prédire, donc, réduirait l’impact de la maladie à quelques minutes de chaque année de leur vie et permettrait de prévenir la plupart de ses conséquences.

Selon Lancet Neurology, l’équipe, dirigée par le professeur Mark Cook, Chef de service Médecine de l'Université de Melbourne et directeur de neurologie à l'Hôpital de St Vincent a travaillé avec des chercheurs de l'entreprise NeuroVista (Seattle) pour développer un dispositif implantable entre le crâne et la surface du cerveau afin de contrôler les signaux électriques à long terme (données EEG). Un second dispositif implanté dans la poitrine, transmet les signaux en provenance des électrodes dans le cerveau à un appareil portatif qui va avertir le patient par une série de lumières d’un risque élevé (rouge), modéré (blanc) ou faible (bleu) d'avoir une crise dans les heures à venir.
Leur étude a suivi 15 personnes atteintes d'épilepsie âgées entre 20 et 62 ans sur 2 ans, subissant entre 2 et 12 crises par mois et qui ne parvenaient pas à contrôler leurs crises par traitement médicamenteux. Au départ, les chercheurs ont mis au point le système d’enregistrement EEG puis a construit les algorithmes individuels de prédiction des crises pour chaque patient.
Le système prédit à 65 % l’arrivée des crises soit avec une précision de 56 à 100% selon les patients.

Le professeur Cook souhaite maintenant reproduire les résultats de l'étude dans des essais cliniques plus larges mais espère, avec optimisme, que sa technologie va permettre de meilleures stratégies de gestion de l'épilepsie dans l’avenir.
 
Diabète : la bêtatrophine, l’hormone qui révolutionnerait les traitements (6)
Doug Melton et son post-doctorant Peng Yi, de l’université Harvard (Cambridge, États-Unis), viennent de faire une découverte qui pourrait révolutionner le traitement du diabète. Une hormone naturellement produite par l’Homme, la bêtatrophine, pourrait augmenter la production d’insuline sur une grande période de temps. Comment ? En permettant la synthèse d’un très grand nombre de cellules bêta pancréatiques. Finies les injections quotidiennes ?
Pourtant, leurs travaux se sont d’abord focalisés sur une molécule nommée S961, connue notamment pour abaisser les taux d’insuline, du fait de son antagonisme pour les récepteurs. Doug Melton pensait qu’en traitant des souris diabétiques avec un tel composé, leur organisme trouverait des mécanismes de compensation pour réguler la glycémie. Hypothèse pertinente, puisque les rongeurs ont alors synthétisé davantage de cellules bêta pancréatiques.
Leurs investigations ultérieures ont révélé qu’en fait, S961 n’agissait pas directement à ce niveau, mais favorisait l’expression d’un gène dans le foie et la graisse, aboutissant à la production d’une hormone encore méconnue : la bêtatrophine. À elle seule, elle multiplie par au moins 17 le nombre de cellules bêta dans le pancréas.
Les scientifiques ont aussi étudié ce qu’il se passait chez des souris gestantes. Pourquoi ? Car durant la grossesse, la glycémie et les besoins en insuline augmentent, du fait de la prise de poids et des exigences nutritives du fœtus. Là encore, les mammifères trouvent la parade en augmentant les sécrétions de bêtatrophine.
Or cette hormone se retrouve également chez l’Homme et pourrait jouer les mêmes fonctions. Ils espèrent qu’en injectant la protéine chez des patients diabétiques, celle-ci stimulera alors la production de cellules bêta, ce qui assurera une synthèse naturellement élevée d’insuline. Au lieu des trois piqûres quotidiennes nécessaires à certains patients, ils espèrent passer à une par semaine ou par mois, voire, dans le meilleure des cas, une seule par an.
Bien que cette publication dans Cell traite spécifiquement du diabète de type 2, les auteurs n’excluent pas son utilisation chez les victimes du diabète de type 1, une maladie auto-immune dans laquelle les cellules bêta pancréatiques sont détruites et ne peuvent jouer leur rôle. Mais avant d’en arriver là, il reste de nombreuses phases de développement à effectuer.

Nouvelle mise en lumière du cerveau (7)
Les outils disponibles pour étudier le système nerveux central souffrent souvent d’une faible résolution. L’amélioration de la qualité des images passe donc par le développement de nouveaux colorants, plus brillants et compatibles avec les techniques 3 dimensions, comme la microscopie biphotonique. Des chimistes de l’Université Claude Bernard, à Lyon, ont ainsi synthétisé un nouveau chromophore : Lem-PHEA.
Imaginé en collaboration avec l’Institut des neurosciences de l’Université Joseph Fourier, à Grenoble, et des chimistes de l’Université de Nantes, il réunit toutes les caractéristiques d’un colorant de haute valeur : il fluoresce dans le proche infrarouge – la gamme de longueurs d’ondes qui traversent la peau –, il est soluble dans les milieux biologiques, sa synthèse n’est pas onéreuse et il est éliminé par les reins sans que l’on retrouve de résidus toxiques dans le foie. Enfin, il peut absorber deux photons, donc permettre la microscopie tridimensionnelle.
Utilisé in vivo sur des souris, Lem-PHEA semble avoir démontré sa supériorité sur les chromophores classiques, tels que la Rhodamine B et les cyanines : il révèle le système vasculaire cérébral avec une résolution de l’ordre du micromètre.

Nouvelle mise en lumière du cerveau (8)
Les outils disponibles pour étudier le système nerveux central souffrent souvent d’une faible résolution. L’amélioration de la qualité des images passe donc par le développement de nouveaux colorants, plus brillants et compatibles avec les techniques 3 dimensions, comme la microscopie biphotonique. Des chimistes de l’Université Claude Bernard, à Lyon, ont ainsi synthétisé un nouveau chromophore : Lem-PHEA.
Imaginé en collaboration avec l’Institut des neurosciences de l’Université Joseph Fourier, à Grenoble, et des chimistes de l’Université de Nantes, il réunit toutes les caractéristiques d’un colorant de haute valeur : il fluoresce dans le proche infrarouge – la gamme de longueurs d’ondes qui traversent la peau –, il est soluble dans les milieux biologiques, sa synthèse n’est pas onéreuse et il est éliminé par les reins sans que l’on retrouve de résidus toxiques dans le foie. Enfin, il peut absorber deux photons, donc permettre la microscopie tridimensionnelle.
Utilisé in vivo sur des souris, Lem-PHEA semble avoir démontré sa supériorité sur les chromophores classiques, tels que la Rhodamine B et les cyanines : il révèle le système vasculaire cérébral avec une résolution de l’ordre du micromètre.

Dr. Zitouni Imounachen

Sources:
(1) Le Matin 
(2) Aujourd'hui Le Maroc
(3) Le Figaro
(4) My Pharma
(5) santelog.com

(6) futura-sciences.com
(7) biofutur.com
(8) biofutur.com

 
 
 
 

Journée internationale de la maladie cœliaque 
L’association marocaine des intolérants et allergiques au gluten AMIAG célèbre la journée internationale de la maladie cœliaque et organise son premier événement sous le thème « Pour une meilleure reconnaissance de la maladie cœliaque » le samedi 25 Mai 2013.

15h00: Présentation de l’association et ses buts
15h30: la maladie cœliaque et ses nouveaux visages
16h00: régime sans gluten et son application pratique
16h30: état des lieux des produits sans gluten au Maroc
17h00 : débat avec les participants
18h00 : clôture et recommandations

Le Premier Colloque National
de Pharmacoépidémiologie et Pharmacoéconomie
 

L’Equipe de Recherche de Pharmacoépidémiologie & Pharmacoéconomie (ERPEE) faisant partie du Laboratoire de Pharmacologie & Toxicologie de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat organise son premier colloque National les 10 et 11 mai 2013 à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat. Il s’agit de la première rencontre scientifique du genre au Maroc traitant les aspects d'évaluation des traitements après l’obtention de son autorisation de mise sur le marché (AMM). Il s’agit principalement de l’évaluation de l'efficacité et la tolérance des médicaments dans la vraie vie ainsi que les aspects économiques liés aux médicaments et dispositifs médicaux au Maroc.

Rappelons que les études pharmacoépidémiologiques sont des études observationnelles qui sont considérées un des aspects les plus innovants issus des modalités de surveillance des médicaments. Elles ont pour objectif de permettre une véritable évaluation des effets d'un médicament après sa commercialisation et apporter des éléments de réponse aux interrogations sur les conditions réelles de prescription et d'utilisation du médicament. Alors que la pharmacoéconomie a pour objectif de relier le coût de différentes interventions à leur résultat médical (efficacité, bénéfice,…). Elle permet de fournir les informations nécessaires aux décideurs en politique de santé, aux organismes de tiers payant et aux professionnels de santé en termes de maîtrise des dépenses de santé et d’innovations thérapeutiques coûteuses. Pour les industriels, Elle constitue un outil de marketing pour se différencier de la concurrence, défendre le remboursement du médicament.

Cette rencontre scientifique se veut une occasion pour promouvoir les études pharmaco-épidémiologiques et pharmaco-économiques dans notre pays jusqu’à présent inexistante et sensibiliser l'ensemble des acteurs (Autorités, acteurs privés et professionnels de santé) sur la nécessité de réaliser ces études pour répondre aux questions qui restent suspendu lors des essais cliniques. Rappelons que l’efficacité et la tolérance des médicaments restent jusqu’à présent évaluées uniquement au cours des essais cliniques et donc avant l’obtention de l’AMM et donc aucune information sur les modalités de prescription des médicaments par les médecins et d’usage des patients de ces traitements ne sont connues après cette AMM. De même l’aspect économique dans le contexte marocain n’est que très rarement effectué. A ceci s’ajoute que la majorité de ces types d’études se réalisent uniquement au niveau européen et américain alors que le contexte marocain d’utilisation du médicament et son coût reste différent de celui étudié dans ces pays vu la différence de culture d’usage du médicament et aussi le système de soins de santé.

Ainsi, quatre conférences plénières seront présentées au cours de cette manifestation avec deux qui s’interrogeront sur la possibilité d’extrapolation des études pharmacoépidémiologiques et pharmacoéconomiques de l'Europe à notre pays. De même, deux autres conférences, l’une sur l’économie de la santé et l’importance des études médico-économiques avec application au domaine de la cancérologie et l’autre sur l’organisation et la mission de la commission de transparence récemment mis en place au Marc.

Le colloque est aussi une occasion de présentation de travaux de recherche par des chercheurs pharmacologues, pharmaciens, médecins et scientifiques dans ces deux domaines. Il s'agit de résultats d’études pratiques marocaine sur le médicament réalisées au niveau hospitalier, officinal, par les industriels et par les autorités de santé sur des thématiques relatives à l'évaluation des modalités de prescription des médicaments, leur efficacité et tolérance, les co-prescriptions, les interactions médicamenteuses ainsi que des thématiques relatives à l'économie de santé avec des études des coûts des traitements et des coûts intangibles (études de qualité de vie)

A cette occasion, plusieurs acteurs de santé (autorités, ministère de santé, acteurs privés) seront invités pour un débat fructueux sur l'évaluation de l'usage et l'économie de santé concernant le médicament. C'est aussi une occasion de partager l'expérience française avec les jeunes pharmacologues marocains et chercheurs en pharmacoépidémiologie et pharmacoéconomie et l’élaboration de recommandation à la lumière des discussions et réflexions du colloque.

Plus d’info sur : www.cnpee.org

AGENDA

 MAI 
 Samedi 10 & 11 mai 2013 
Événement: PREMIER COLLOQUE NATIONAL DE PHARMACOEPIDEMIOLOGIE & PHARMACOECONOMIE    
Lieu: Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat
Organisateurs: Équipe de Recherche de Pharmacoépidémiologie & pharmacoéconomie
Ville: Rabat
Pays: Maroc

Site
: lien 

 Samedi 11 & 12 mai 2013 
Événement: VIIèmes Journées Pharmaceutiques de la région de Tadla-Azilal
Programme: lien   

Ville: Beni Mellal
Pays: Maroc

Organisateurs: USPORETA 

 17 & 18 mai 2013 
Événement: 10ème Édition du Cours Supérieur Francophone de Sénologie 
Thème: "La chimiothérapie neoadjuvante changera-t-elle la stratégie thérapeutique?"
Ville: Essaouira
Pays: Maroc
Programme : Lien 
Contact: Président du Cours: Dr. Faouzi Habib

 17 & 18 mai 2013 
Événement: QUATRIEME EDITION DU PRIX SRPOO DE RECHERCHE ET JOURNEE DU SRPOO
Lieu: Faculté de Médecine et de Pharmacie d'Oujda
Ville:Oujda
Pays: Maroc
Appel à candidature ( Dernier délai 15 mars 2013 ) Lien 
Programme: lien
Contact:
Email: fatiha_miri@hotmail.com 

Tél.: 05 36 6834 90


 25 mai 2013 
Événement: 3EME JOURNÉE PHARMACEUTIQUE DE ZEMMOUR 
Lieu: Hôtel Dayet Roumi-Khemisset  
Ville: Khemisset
Pays: Maroc
Contact: 
abdelhamid.nacer@gmail.com

 24 et 25 mai 2013 
Événement: 7èmes Journées Pharmaceutiques de Fès
Thème: "Maladies cancéreuses, implication du Pharmacien d’officine
Ville: Fès
Pays: Maroc
Organisateurs: Chambre Syndicale des Pharmaciens d'Officine de Fès
Programme: 
lien

Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous diffusons , sans contre partie, des extraits des mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces informations, nous demandons à tous les laboratoires de nous envoyer les mailings correspondants à leurs nouveaux produits à l'email suivant:
info@pharmacies.ma.

ASKARDIL® 75mg
Laboratoires: LAPROPHAN 
Propriété:  Antithrombique inhibiteur de l'agrégation plaquettaire
Forme et présentation: Boite de 30 cps

ASKARDIL® 160mg
Laboratoires: LAPROPHAN 
Propriété:  Antithrombique inhibiteur de l'agrégation plaquettaire
Forme et présentation: Boite de 30 cps

HYPOSALIX®
Laboratoire: IdexPharme-groupe Biocodex
Propriété: PHYPOZALIX est un substitut salivaire indiqué dans les Hyposialies ou les Asialies notamment celles secondaires à l’irradiation des voies supérieures aéro-digestives.
Forme et présentation: solution pour pulvérisation endo-buccale en flacon de 100 ml
PPM: 100,00 Dhs


HYPOSALIX®
Laboratoire: IdexPharme-groupe Biocodex
Propriété: PHYPOZALIX est un substitut salivaire indiqué dans les Hyposialies ou les Asialies notamment celles secondaires à l’irradiation des voies supérieures aéro-digestives.
Forme et présentation: solution pour pulvérisation endo-buccale en flacon de 100 ml
PPM: 100,00 Dhs


OTILYS
®
Laboratoire: IdexPharme-groupe Biocodex
Composition: Solution d’eau de mer filtrée et contrôlée microbiologiquement contenant environ 24g/L de NaCl.
Présentation:
flacon de 30 ml
Indication: flacon de 30 ml au PPM de 65 dirhams.
PPM: 65 dirhams.


VOLTFAST
® 50 MG
Laboratoire: Novartis
Composition: Diclofenac
Propriété: AINS
Forme et présentation: Boite de 9 sachets de poudre pour solution à boire.
PPM: 49,70 Dhs

TIAFLAM® 100 mg

Laboratoires : PHARMED
Composition : Acide tiaprofinique
Propriété: AINS
Formes et présentations :
-Boîte de 10 comprimés
PPM : 11,60 Dhs
-Boîte de 20 comprimés 
PPM : 20,00 Dhs
-Boîte de 30 comprimés 
PPM : 26,00 Dhs


TIAFLAM® 200 mg

Laboratoires : PHARMED
Composition : Acide tiaprofinique
Propriété: AINS
Formes et présentations :
-Boîte de 10 comprimés
PPM : 20,00 Dhs
-Boîte de 20 comprimés 
PPM : 36,00 Dhs

CEDOL ®
Laboratoires : SYNTHEMEDIC
Composition : Paracétamol et codéïne
Propriété: Antalgique
Propriété: traitement de la douleur chez l'adulte d'intensité modérée à intense.
Formes et présentations :
Boîte de 20 comprimés
PPM : 22,00 Dhs

NOPOROSE® 35 mg

Laboratoires : AFRIC-PHAR
Composition : Risédronate monosodique
Indication : Bisphosphonate indiqué dans le traitement de l’ostéoporose
Formes et présentations :
-Boîte de 4 comprimés pelliculés
PPM : 194,60 Dhs
-Boîte de 12 comprimés pelliculés
PPM : 499,40 Dhs


BELMAZOL® 20 mg
Laboratoires : AFRIC-PHAR
Composition : Oméprazole
Indication : Traitement et prévention des ulcères gastro-duodénaux ; traitement et prévention des lésions dues aux AINS ; traitement du reflux gastro-oesophagien
Forme et présentation : Boîte de 7 gélules
PPM : 22,50 Dhs

Outils Pharmacies.ma:
Il n' y a pas de temps à perdre...

Pour vous permettre de gagner un temps précieux, notre équipe a développé en partenariat avec les LABORATOIRES LAPROPHAN plus d'une vingtaine d'outils de calcul.
Parmi les outils disponibles actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC, Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du poids idéal, Taille et poids du nourrisson, Constantes biologiques, Honoraire d'analyse, Calcul du risque cardiovasculaire, PPM d'une préparation, Bordereau de CNSS et AMO, ...etc
D'autres outils sont en développement et seront mis en ligne dès leur validation.
Cliquez ici pour utiliser les différents outils.
 
Vos remarques et vos suggestions seront les bienvenues.

 
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Pour ce faire, les syndicats et les associations sont priés de nous envoyer leur écrits à l'adresse électronique :
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