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L’esprit critique n’est plus, l’autocritique non
plus |
Ces dernières
années, devant l’explosion des
chaînes de télévision et de radio,
les marocains sont devenus des
proies faciles à tous les idéologues
et autres pseudo-spécialistes
sévissant sur les antennes de médias
souvent complices.
En effet, dans l’esprit de beaucoup
de nos concitoyens, le passage d’un
intervenant à la télévision ou à la
radio l’élève au rang du sacré. Il
suffit qu’un personnage plus ou
moins loufoque passe à l’antenne
pour que beaucoup de téléspectateurs
prennent toutes ses élucubrations
pour des recommandations divines.
Les exemples ne manquent pas à ce
sujet. ça va de « l’herboriste » qui
somme des malades chroniques à
arrêter leurs traitements vitaux
pour les substituer par des tisanes,
au « Psycho-Prêcheur » auto-proclamé
qui se lance dans la résolution des
problèmes de couple, de problèmes
sociétaux, voire des problème
psychiatriques graves, avec autant
de niaiserie que d’irresponsabilité.
Si les motivations de l’attitude
malhonnête, et parfois criminelle,
de ces « conseillers du malheur »
sont évidentes : la recherche de
notoriété et d’argent, l’attitude
des marocains, de plus en plus
nombreux, qui se laissent berner
sans résistance aucune par ce genre
de personnages, est pour le moins
déconcertante.
En effet, ce dangereux phénomène
pose deux problématiques majeures :
la première engage la responsabilité
de certains médias qui se
transforment en tribune pour des
charlatans débitant des
contre-vérités sans aucune
contradiction de la part des
journalistes. La seconde, plus grave
et structurelle, concerne l’absence
d’esprit critique chez beaucoup de
nos concitoyens.
Pour remédier à cette situation
alarmante, il est urgent que les
pouvoirs publics et les
intellectuels marocains se penchent
sérieusement sur les causes d’un tel
déficit. Ils doivent mettre
l’accent, plus particulièrement, sur
les raisons de l’échec de l’école
marocaine à produire des citoyens à
l’esprit critique aiguisé.
Quant aux professionnels de la santé
que nous sommes, nous avons aussi un
rôle très important à jouer. Nous
devons participer activement à la
sensibilisation des citoyens que
nous côtoyons tous les jours, par
rapport aux dangers qu’ils encourent
en se montrant aussi crédules et
perméables face à ces charlatans.
Nous devons, sans cesse, leur
rappeler que les seuls vrais
professionnels de la santé,
qualifiés et habilités à leur
prodiguer des conseils concernant
leurs maladies et leurs traitements,
sont les médecins et les
pharmaciens.
De même, une vraie stratégie de
communication doit inévitablement
être mise en œuvre par nos instances
afin de valoriser notre rôle
primordial, notre disponibilité et
nos compétences dans la prise en
charge sanitaire de nos concitoyens.
Cela nous permettra d’occuper
l’espace médiatique afin de reluire
l’image écornée dont souffrent les
professionnels de la santé dans
notre pays, et par là même, empêcher
les charlatans de sévir en leur
apportant la contradiction à chacun
de leur dérapage.
Seulement, pour s’attaquer à un tel
chantier, il nous faudrait commencer
par essayer de comprendre les
raisons qui poussent les patients
marocains à aller chercher des
remèdes ailleurs que chez les
professionnels de la santé. Et pour
cela, nous devons inévitablement
faire notre autocritique. Mais,
avons-nous vraiment la volonté de la
faire? La question mérite d’être
posée.
Dr. Zitouni Imounachen |
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Nous
nous contentons, dans cette
rubrique, de résumer quelques
articles de presse que nous jugeons
intéressants ou importants. Notre
rédaction n'approuve pas forcement
le contenu de ces articles.
Les malformations des nourrissons
traitées à cœur ouvert au CHU Ibn
Rochd? (1)
Le service de cardiologie du CHU
Casablanca reçoit chaque année des
dizaines d’enfants et de bébés
souffrant de cardiopathies
congénitales. Les années
précédentes, plusieurs associations
se battaient pour inviter des
professeurs de l’étranger qui
venaient avec leur matériel ou qui
emmenaient les enfants malades en
Europe pour subir les interventions
chirurgicales nécessaires. Pour
apporter de l’aide à ces enfants,
une jeune Association de cardiologie
Ibn Rochd (ACIR) a été créée au sein
de l’hôpital. «Au niveau du CHU de
Casablanca, on est le seul service
de cardiologie, et on est la seule
association qui œuvre dans ce
domaine et on est aussi la seule
équipe de cardiologie pédiatrique à
l’échelle nationale et même
maghrébine qui peut faire ce type
d’interventions sans aide
étrangère», explique Ilham Bensahi,
du Centre de cardiologie du CHU Ibn
Rochd. Cette association reçoit les
malades issus de familles
défavorisées puis commence un long
combat pour leur rendre la joie de
vivre.
«On cherche des bienfaiteurs qui
seraient prêts à acheter du matériel
médical nécessaire pour traiter
certaines cardiopathies congénitales
des enfants démunis par des
techniques de cathétérisme
interventionnel et puis on s’occupe
nous-mêmes, comme équipe compétente
dans ce domaine, d’accomplir ce type
d’interventions», affirme Ilham
Bensahi. L’activité de l’ACIR, en
termes d’aide, concerne aussi bien
les adultes souffrant d’affections
cardiaques que des enfants porteurs
de cardiopathies congénitales.
«Comme notre association est toute
jeune, les chiffres obtenus sont
encore timides et jusqu’à maintenant
on a pu faire bénéficier six adultes
de coronarographies et de
coroscanners et deux enfants
porteurs de cardiopathies
congénitales pour lesquels
l’association ainsi que certains
bienfaiteurs se sont occupés des
prises en charge et on a pu les
traiter par notre équipe», souligne
Ilham Bensahi.
D’après l’association ACIR, la
difficulté de leur travail consiste
surtout à trouver des bienfaiteurs
prêts à prendre en charge les
enfants malades d’autant que le
matériel nécessaire peut coûter près
de 20 000 DH en plus du coût
d’hospitalisation au CHU, qui est
d’environ 5 000 DH, s’ils ne sont
pas assurés.
Ordre des médecins : la nouvelle loi
entre en vigueur
(2)
La loi N° 08-12 relative à l’Ordre
des médecins est entrée en vigueur.
Le texte juridique vient d’être
publié au Bulletin officiel N° 6144
du 1er avril 2013. Cette loi apporte
plusieurs nouveautés. A commencer
par les missions de l’Ordre qui ont
été élargies. L’Ordre a pour mission
de veiller au respect de l’éthique
et de la déontologie de la pratique
médicale et de défendre la santé du
citoyen. Dans ce sens, il émet son
avis sur les lois et les règlements
relatifs à l’exercice de la
profession. Il propose et encourage
en coordination avec les autorités
compétentes toute action visant la
promotion de la santé et participe à
l’élaboration et à l’exécution de la
politique sanitaire et à
l’élaboration de la carte sanitaire.
Parmi ses autres attributions, on
notera que l’Ordre est chargé de
lutter contre l’exercice illégal de
la médecine, d’établir le code de
déontologie et de veiller à son
application. Il a aussi pour charge
d’examiner, de donner son avis ou de
statuer sur les questions se
rapportant à la profession médicale.
L’autre changement important apporté
par la nouvelle réglementation porte
sur l’élection du président du
Conseil national de l’Ordre des
médecins qui était désigné en vertu
de la loi 11-94 par le Roi. Ce qui
ne sera plus le cas. Désormais, le
président est élu par les membres du
Conseil national (article 19 ).
La nouvelle loi met fin aux mandats
successifs. Le président ainsi que
les autres membres du Conseil
national sont élus pour une durée de
4 ans. A ce sujet, l’article 12
précise qu’ils peuvent être réélus
pour un autre mandat consécutif une
seule fois.
Les smartphones veulent détrôner
le médecin (3)
Surfant sur le manque de praticien
et les avancées technologiques
spectaculaires, de nouveaux outils
apparaissent sur le marché. Ces
produits bourrés de capteurs
miniatures, connectés aux
smartphones, promettent de remplacer
le médecin, au moins partiellement.
Des innovations qui fascinent tout
en reposant la question des limites
de la technologie.
Selon David Sullivan, patron d'AliveCor,
une start-up californienne qui
commercialise depuis quelques mois
un électrocardiogramme encapsulé
dans une coque de téléphone, «l'iPhone
a un avantage: on l'a toujours à
portée de main». L'outil, léger et
simple à utiliser, a été validé en
décembre par l'agence américaine du
médicament, FDA, et a reçu le label
CE de l'Union européenne, où il
devrait être disponible dans l'année
au prix de 199 dollars (150 euros
environ). Le patient n'a qu'à tenir
l'objet avec les deux mains en
appuyant sur les capteurs, le
résultat apparaît en 30 secondes. Il
peut être stocké ou envoyé par mail
au médecin traitant. Bientôt, une
application devrait même délivrer
une analyse sommaire des résultats.
La miniaturisation des capteurs a
également ouvert la voie à des
outils multifonction, comme le Scout
de Scanadu, une autre start-up de la
Silicon Valley. Ce petit boîtier
plat et arrondi qui s'applique sur
le front mesure plusieurs
«constantes vitales» (tension,
température, saturation en oxygène,
pouls…) et les traite sur une
application associée. La société
prépare également le lancement de
Scanaflo, une application associée à
un test urinaire qui doit permettre
au patient de se tester pour une
dizaine de pathologies (diabète
gestationnel, pré-éclampsie,
infections urinaires,
dysfonctionnement des reins…). On
pourrait encore citer l'otoscope de
CellScope Inc. qui permet
d'inspecter le conduit auditif et de
lire le résultat sur son smartphone,
les lecteurs de photos de grains de
beauté pour évaluer le risque de
mélanome…
Au conseil national de l'Ordre des
médecins, le Dr Jacques Lucas,
délégué aux systèmes d'information
de santé, se montre prudent. «La
surveillance permanente
qu'autorisent ces innovations peut
être contreproductive si elle
développe l'hypocondrie. Mais ces
outils peuvent être bénéfiques s'ils
s'accompagnent d'une éducation des
patients, notamment sur les limites
de l'appareil.» Ces outils
pourraient alors être prescrits par
des médecins. L'idée étant
d'enrichir l'échange patient-médecin,
et non de l'interrompre…
Contraception d’urgence: la HAS
préconise la prescription à l’avance
au cas par cas (4)
Saisie par la direction générale de
la santé sur cette question, la
Haute Autorité de Santé a évalué
l’efficacité de la prescription
systématique et à l’avance de la
pilule de contraception d’urgence
(PCU)* sur l’incidence des
grossesses non prévues, sur les
risques d’une moindre utilisation de
la contraception régulière et sur
les comportements sexuels à risque
en termes de rapports non protégés
et d’infections sexuellement
transmissibles. La contraception
d’urgence désigne une contraception
« de rattrapage », utilisable par
les femmes en situation d’urgence
dans les 3 à 5 jours qui suivent un
rapport sexuel non ou mal protégé
pour éviter une grossesse non
prévue. Elle n’est pas efficace à
100% et plus sa prise a lieu
rapidement après le rapport non
protégé, plus son efficacité est
grande.
Dans son rapport d’évaluation de
santé publique, la HAS conclut qu’il
n’y a pas de preuve de l’efficacité
d’une telle disposition sur le
nombre de grossesses non prévues à
l’échelle populationnelle. Par
ailleurs, les études montrent que la
prescription à l’avance de PCU n’entraine
pas d’effets néfastes sur la prise
d’une contraception régulière ou sur
les infections sexuellement
transmissibles. La HAS recommande
plutôt d’envisager cette
prescription au cas par cas
accompagnée d’une information
personnalisée, comme par exemple aux
femmes qui ont des difficultés
d’accès géographiques à la
contraception d’urgence.
Outre ces conclusions, la HAS
insiste sur deux recommandations. Il
lui apparaît essentiel de considérer
la contraception d’urgence comme une
« solution de rattrapage », à
intégrer dans le cadre général de la
santé sexuelle et reproductive. Elle
défend également une meilleure
information sur la contraception
d’urgence, via les professionnels de
santé, les associations et les
programmes d’éducation à la
sexualité en milieu scolaire car un
frein majeur à son utilisation est
sa méconnaissance.
Un dispositif qui prédit les
crises d’épilepsie (5)
Savoir quand une crise va se
produire pourrait considérablement
améliorer la qualité de vie et
l'autonomie des personnes atteintes
d'épilepsie. Pouvoir les prédire,
donc, réduirait l’impact de la
maladie à quelques minutes de chaque
année de leur vie et permettrait de
prévenir la plupart de ses
conséquences.
Selon Lancet Neurology, l’équipe,
dirigée par le professeur Mark Cook,
Chef de service Médecine de
l'Université de Melbourne et
directeur de neurologie à l'Hôpital
de St Vincent a travaillé avec des
chercheurs de l'entreprise
NeuroVista (Seattle) pour développer
un dispositif implantable entre le
crâne et la surface du cerveau afin
de contrôler les signaux électriques
à long terme (données EEG). Un
second dispositif implanté dans la
poitrine, transmet les signaux en
provenance des électrodes dans le
cerveau à un appareil portatif qui
va avertir le patient par une série
de lumières d’un risque élevé
(rouge), modéré (blanc) ou faible
(bleu) d'avoir une crise dans les
heures à venir.
Leur étude a suivi 15 personnes
atteintes d'épilepsie âgées entre 20
et 62 ans sur 2 ans, subissant entre
2 et 12 crises par mois et qui ne
parvenaient pas à contrôler leurs
crises par traitement médicamenteux.
Au départ, les chercheurs ont mis au
point le système d’enregistrement
EEG puis a construit les algorithmes
individuels de prédiction des crises
pour chaque patient.
Le système prédit à 65 % l’arrivée
des crises soit avec une précision
de 56 à 100% selon les patients.
Le professeur Cook souhaite
maintenant reproduire les résultats
de l'étude dans des essais cliniques
plus larges mais espère, avec
optimisme, que sa technologie va
permettre de meilleures stratégies
de gestion de l'épilepsie dans
l’avenir.
Diabète : la bêtatrophine,
l’hormone qui révolutionnerait les
traitements (6)
Doug Melton et son post-doctorant
Peng Yi, de l’université Harvard
(Cambridge, États-Unis), viennent de
faire une découverte qui pourrait
révolutionner le traitement du
diabète. Une hormone naturellement
produite par l’Homme, la
bêtatrophine, pourrait augmenter la
production d’insuline sur une grande
période de temps. Comment ? En
permettant la synthèse d’un très
grand nombre de cellules bêta
pancréatiques. Finies les injections
quotidiennes ?
Pourtant, leurs travaux se sont
d’abord focalisés sur une molécule
nommée S961, connue notamment pour
abaisser les taux d’insuline, du
fait de son antagonisme pour les
récepteurs. Doug Melton pensait
qu’en traitant des souris
diabétiques avec un tel composé,
leur organisme trouverait des
mécanismes de compensation pour
réguler la glycémie. Hypothèse
pertinente, puisque les rongeurs ont
alors synthétisé davantage de
cellules bêta pancréatiques.
Leurs investigations ultérieures ont
révélé qu’en fait, S961 n’agissait
pas directement à ce niveau, mais
favorisait l’expression d’un gène
dans le foie et la graisse,
aboutissant à la production d’une
hormone encore méconnue : la
bêtatrophine. À elle seule, elle
multiplie par au moins 17 le nombre
de cellules bêta dans le pancréas.
Les scientifiques ont aussi étudié
ce qu’il se passait chez des souris
gestantes. Pourquoi ? Car durant la
grossesse, la glycémie et les
besoins en insuline augmentent, du
fait de la prise de poids et des
exigences nutritives du fœtus. Là
encore, les mammifères trouvent la
parade en augmentant les sécrétions
de bêtatrophine.
Or cette hormone se retrouve
également chez l’Homme et pourrait
jouer les mêmes fonctions. Ils
espèrent qu’en injectant la protéine
chez des patients diabétiques,
celle-ci stimulera alors la
production de cellules bêta, ce qui
assurera une synthèse naturellement
élevée d’insuline. Au lieu des trois
piqûres quotidiennes nécessaires à
certains patients, ils espèrent
passer à une par semaine ou par
mois, voire, dans le meilleure des
cas, une seule par an.
Bien que cette publication dans Cell
traite spécifiquement du diabète de
type 2, les auteurs n’excluent pas
son utilisation chez les victimes du
diabète de type 1, une maladie
auto-immune dans laquelle les
cellules bêta pancréatiques sont
détruites et ne peuvent jouer leur
rôle. Mais avant d’en arriver là, il
reste de nombreuses phases de
développement à effectuer.
Nouvelle mise en lumière du
cerveau (7)
Les outils disponibles pour étudier
le système nerveux central souffrent
souvent d’une faible résolution.
L’amélioration de la qualité des
images passe donc par le
développement de nouveaux colorants,
plus brillants et compatibles avec
les techniques 3 dimensions, comme
la microscopie biphotonique. Des
chimistes de l’Université Claude
Bernard, à Lyon, ont ainsi
synthétisé un nouveau chromophore :
Lem-PHEA.
Imaginé en collaboration avec
l’Institut des neurosciences de
l’Université Joseph Fourier, à
Grenoble, et des chimistes de
l’Université de Nantes, il réunit
toutes les caractéristiques d’un
colorant de haute valeur : il
fluoresce dans le proche infrarouge
– la gamme de longueurs d’ondes qui
traversent la peau –, il est soluble
dans les milieux biologiques, sa
synthèse n’est pas onéreuse et il
est éliminé par les reins sans que
l’on retrouve de résidus toxiques
dans le foie. Enfin, il peut
absorber deux photons, donc
permettre la microscopie
tridimensionnelle.
Utilisé in vivo sur des souris,
Lem-PHEA semble avoir démontré sa
supériorité sur les chromophores
classiques, tels que la Rhodamine B
et les cyanines : il révèle le
système vasculaire cérébral avec une
résolution de l’ordre du micromètre.
Nouvelle mise en lumière du
cerveau (8)
Les outils disponibles pour étudier
le système nerveux central souffrent
souvent d’une faible résolution.
L’amélioration de la qualité des
images passe donc par le
développement de nouveaux colorants,
plus brillants et compatibles avec
les techniques 3 dimensions, comme
la microscopie biphotonique. Des
chimistes de l’Université Claude
Bernard, à Lyon, ont ainsi
synthétisé un nouveau chromophore :
Lem-PHEA.
Imaginé en collaboration avec
l’Institut des neurosciences de
l’Université Joseph Fourier, à
Grenoble, et des chimistes de
l’Université de Nantes, il réunit
toutes les caractéristiques d’un
colorant de haute valeur : il
fluoresce dans le proche infrarouge
– la gamme de longueurs d’ondes qui
traversent la peau –, il est soluble
dans les milieux biologiques, sa
synthèse n’est pas onéreuse et il
est éliminé par les reins sans que
l’on retrouve de résidus toxiques
dans le foie. Enfin, il peut
absorber deux photons, donc
permettre la microscopie
tridimensionnelle.
Utilisé in vivo sur des souris,
Lem-PHEA semble avoir démontré sa
supériorité sur les chromophores
classiques, tels que la Rhodamine B
et les cyanines : il révèle le
système vasculaire cérébral avec une
résolution de l’ordre du micromètre.
|
Dr.
Zitouni
Imounachen
|
Sources:
(1) Le
Matin
(2) Aujourd'hui
Le Maroc
(3) Le
Figaro
(4)
My Pharma
(5)
santelog.com
(6)
futura-sciences.com
(7) biofutur.com
(8) biofutur.com |
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Journée internationale de la maladie
cœliaque
L’association marocaine des
intolérants et allergiques au gluten
AMIAG célèbre la journée
internationale de la maladie
cœliaque et organise son premier
événement sous le thème « Pour
une meilleure reconnaissance de la
maladie cœliaque » le samedi
25 Mai 2013.
15h00: Présentation de
l’association et ses buts
15h30: la maladie cœliaque et
ses nouveaux visages
16h00: régime sans gluten et
son application pratique
16h30: état des lieux des
produits sans gluten au Maroc
17h00 : débat avec les
participants
18h00 : clôture et
recommandations |
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Le
Premier Colloque National
de Pharmacoépidémiologie et
Pharmacoéconomie
L’Equipe de Recherche de
Pharmacoépidémiologie &
Pharmacoéconomie (ERPEE) faisant
partie du Laboratoire de
Pharmacologie & Toxicologie de la
faculté de médecine et de pharmacie
de Rabat organise son premier
colloque National les 10 et 11 mai
2013 à la faculté de médecine et de
pharmacie de Rabat. Il s’agit de la
première rencontre scientifique du
genre au Maroc traitant les aspects
d'évaluation des traitements après
l’obtention de son autorisation de
mise sur le marché (AMM). Il s’agit
principalement de l’évaluation de
l'efficacité et la tolérance des
médicaments dans la vraie vie ainsi
que les aspects économiques liés aux
médicaments et dispositifs médicaux
au Maroc.
Rappelons que les études
pharmacoépidémiologiques sont des
études observationnelles qui sont
considérées un des aspects les plus
innovants issus des modalités de
surveillance des médicaments. Elles
ont pour objectif de permettre une
véritable évaluation des effets d'un
médicament après sa
commercialisation et apporter des
éléments de réponse aux
interrogations sur les conditions
réelles de prescription et
d'utilisation du médicament. Alors
que la pharmacoéconomie a pour
objectif de relier le coût de
différentes interventions à leur
résultat médical (efficacité,
bénéfice,…). Elle permet de fournir
les informations nécessaires aux
décideurs en politique de santé, aux
organismes de tiers payant et aux
professionnels de santé en termes de
maîtrise des dépenses de santé et
d’innovations thérapeutiques
coûteuses. Pour les industriels,
Elle constitue un outil de marketing
pour se différencier de la
concurrence, défendre le
remboursement du médicament.
Cette rencontre scientifique se veut
une occasion pour promouvoir les
études pharmaco-épidémiologiques et
pharmaco-économiques dans notre pays
jusqu’à présent inexistante et
sensibiliser l'ensemble des acteurs
(Autorités, acteurs privés et
professionnels de santé) sur la
nécessité de réaliser ces études
pour répondre aux questions qui
restent suspendu lors des essais
cliniques. Rappelons que
l’efficacité et la tolérance des
médicaments restent jusqu’à présent
évaluées uniquement au cours des
essais cliniques et donc avant
l’obtention de l’AMM et donc aucune
information sur les modalités de
prescription des médicaments par les
médecins et d’usage des patients de
ces traitements ne sont connues
après cette AMM. De même l’aspect
économique dans le contexte marocain
n’est que très rarement effectué. A
ceci s’ajoute que la majorité de ces
types d’études se réalisent
uniquement au niveau européen et
américain alors que le contexte
marocain d’utilisation du médicament
et son coût reste différent de celui
étudié dans ces pays vu la
différence de culture d’usage du
médicament et aussi le système de
soins de santé.
Ainsi, quatre conférences plénières
seront présentées au cours de cette
manifestation avec deux qui
s’interrogeront sur la possibilité
d’extrapolation des études
pharmacoépidémiologiques et
pharmacoéconomiques de l'Europe à
notre pays. De même, deux autres
conférences, l’une sur l’économie de
la santé et l’importance des études
médico-économiques avec application
au domaine de la cancérologie et
l’autre sur l’organisation et la
mission de la commission de
transparence récemment mis en place
au Marc.
Le colloque est aussi une occasion
de présentation de travaux de
recherche par des chercheurs
pharmacologues, pharmaciens,
médecins et scientifiques dans ces
deux domaines. Il s'agit de
résultats d’études pratiques
marocaine sur le médicament
réalisées au niveau hospitalier,
officinal, par les industriels et
par les autorités de santé sur des
thématiques relatives à l'évaluation
des modalités de prescription des
médicaments, leur efficacité et
tolérance, les co-prescriptions, les
interactions médicamenteuses ainsi
que des thématiques relatives à
l'économie de santé avec des études
des coûts des traitements et des
coûts intangibles (études de qualité
de vie)
A cette occasion, plusieurs acteurs
de santé (autorités, ministère de
santé, acteurs privés) seront
invités pour un débat fructueux sur
l'évaluation de l'usage et
l'économie de santé concernant le
médicament. C'est aussi une occasion
de partager l'expérience française
avec les jeunes pharmacologues
marocains et chercheurs en
pharmacoépidémiologie et
pharmacoéconomie et l’élaboration de
recommandation à la lumière des
discussions et réflexions du
colloque.
Plus d’info sur : www.cnpee.org |
|
AGENDA |
MAI
Samedi 10 & 11 mai 2013
Événement: PREMIER
COLLOQUE NATIONAL DE
PHARMACOEPIDEMIOLOGIE &
PHARMACOECONOMIE
Lieu: Faculté
de Médecine et de Pharmacie de Rabat
Organisateurs: Équipe
de Recherche de
Pharmacoépidémiologie &
pharmacoéconomie
Ville: Rabat
Pays: Maroc
Site: lien
Samedi 11 & 12 mai
2013
Événement: VIIèmes
Journées Pharmaceutiques de la
région de Tadla-Azilal
Programme:
lien
Ville: Beni
Mellal
Pays: Maroc
Organisateurs: USPORETA
17 & 18 mai 2013
Événement: 10ème
Édition du Cours Supérieur
Francophone de Sénologie
Thème: "La
chimiothérapie neoadjuvante
changera-t-elle la stratégie
thérapeutique?"
Ville: Essaouira
Pays: Maroc
Programme : Lien
Contact:
Président du Cours: Dr. Faouzi Habib
17 & 18 mai 2013
Événement: QUATRIEME
EDITION DU PRIX SRPOO DE RECHERCHE
ET JOURNEE DU SRPOO
Lieu: Faculté
de Médecine et de Pharmacie d'Oujda
Ville:Oujda
Pays: Maroc
Appel à candidature ( Dernier délai
15 mars 2013 ) : Lien
Programme: lien
Contact:
Email: fatiha_miri@hotmail.com
Tél.: 05 36 6834 90
25 mai 2013
Événement: 3EME
JOURNÉE PHARMACEUTIQUE DE ZEMMOUR
Lieu: Hôtel
Dayet Roumi-Khemisset
Ville: Khemisset
Pays: Maroc
Contact: abdelhamid.nacer@gmail.com
24 et 25 mai 2013
Événement: 7èmes
Journées Pharmaceutiques de Fès
Thème: "Maladies
cancéreuses, implication du
Pharmacien d’officine"
Ville: Fès
Pays: Maroc
Organisateurs: Chambre
Syndicale des Pharmaciens d'Officine
de Fès
Programme: lien |
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 |
Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles
spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous
diffusons , sans contre partie, des extraits des
mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces
informations, nous demandons à tous les
laboratoires de nous envoyer les mailings
correspondants à leurs nouveaux produits à
l'email suivant:
info@pharmacies.ma.
ASKARDIL®
75mg
Laboratoires:
LAPROPHAN
Propriété:
Antithrombique inhibiteur de l'agrégation
plaquettaire
Forme et présentation:
Boite de 30 cps
ASKARDIL®
160mg
Laboratoires:
LAPROPHAN
Propriété:
Antithrombique inhibiteur de l'agrégation
plaquettaire
Forme et présentation:
Boite de 30 cps
HYPOSALIX®
Laboratoire:
IdexPharme-groupe Biocodex
Propriété:
PHYPOZALIX est un substitut salivaire indiqué
dans les Hyposialies ou les Asialies notamment
celles secondaires à l’irradiation des voies
supérieures aéro-digestives.
Forme et présentation:
solution pour pulvérisation endo-buccale en
flacon de 100 ml
PPM:
100,00 Dhs
HYPOSALIX®
Laboratoire:
IdexPharme-groupe Biocodex
Propriété:
PHYPOZALIX est un substitut salivaire indiqué
dans les Hyposialies ou les Asialies notamment
celles secondaires à l’irradiation des voies
supérieures aéro-digestives.
Forme et présentation:
solution pour pulvérisation endo-buccale en
flacon de 100 ml
PPM:
100,00 Dhs
OTILYS®
Laboratoire:
IdexPharme-groupe Biocodex
Composition:
Solution d’eau de mer filtrée et contrôlée
microbiologiquement contenant environ 24g/L de
NaCl.
Présentation:
flacon de 30 ml
Indication:
flacon de 30 ml au PPM de 65 dirhams.
PPM:
65 dirhams.
VOLTFAST® 50 MG
Laboratoire:
Novartis
Composition:
Diclofenac
Propriété:
AINS
Forme et présentation:
Boite de 9 sachets de poudre pour solution à
boire.
PPM:
49,70 Dhs
TIAFLAM® 100 mg
Laboratoires : PHARMED
Composition : Acide tiaprofinique
Propriété: AINS
Formes et présentations :
-Boîte de 10 comprimés
PPM : 11,60 Dhs
-Boîte de 20 comprimés
PPM : 20,00 Dhs
-Boîte de 30 comprimés
PPM : 26,00 Dhs
TIAFLAM® 200 mg
Laboratoires : PHARMED
Composition : Acide tiaprofinique
Propriété: AINS
Formes et présentations :
-Boîte de 10 comprimés
PPM : 20,00 Dhs
-Boîte de 20 comprimés
PPM : 36,00 Dhs
CEDOL ®
Laboratoires : SYNTHEMEDIC
Composition : Paracétamol et codéïne
Propriété: Antalgique
Propriété: traitement de la douleur chez
l'adulte d'intensité modérée à intense.
Formes et présentations :
Boîte de 20 comprimés
PPM : 22,00 Dhs
NOPOROSE® 35 mg
Laboratoires : AFRIC-PHAR
Composition : Risédronate monosodique
Indication : Bisphosphonate indiqué dans
le traitement de l’ostéoporose
Formes et présentations :
-Boîte de 4 comprimés pelliculés
PPM : 194,60 Dhs
-Boîte de 12 comprimés pelliculés
PPM : 499,40 Dhs
BELMAZOL® 20 mg
Laboratoires : AFRIC-PHAR
Composition : Oméprazole
Indication : Traitement et prévention des
ulcères gastro-duodénaux ; traitement et
prévention des lésions dues aux AINS ;
traitement du reflux gastro-oesophagien
Forme et présentation : Boîte de 7 gélules
PPM : 22,50 Dhs
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Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du
poids idéal, Taille et poids du
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Honoraire d'analyse, Calcul du
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préparation, Bordereau de CNSS et
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