Le mercredi 7 novembre, le ministre de la santé El Houssaine Louardi a donné une conférence de presse (1) en présence de journalistes, des différents intervenants du secteur de la santé et du médicament et de plusieurs personnes-ressources.
Depuis, les pharmaciens se sont rués vers les sites Internet et les réseaux sociaux espérant y trouver plus de renseignements au sujet des baisses annoncées dans les colonnes d’un bon nombre de journaux. Les échanges qui ont lieu dans les différents forums de pharmaciens oscillent entre la satisfaction des uns et les inquiétudes des autres. En réalité, ils ne sont pas les seuls dans ce cas puisque tous les acteurs du secteur se posent des questions sur les conséquences de ce premier accord conclu entre le département de Louardi, les industriels et les pharmaciens d’officine.
Dans les faits, les grands gagnants de cet accord sont les caisses d’assurance maladies qui vont faire d’importantes économies. Les malades, paieront moins cher 320 médicaments, dont un grand nombre de spécialités pharmaceutiques rentrant dans le cadre de la prise en charge des pathologies lourdes.
De leur côté, les industriels n’ont pas entièrement perdu la bataille puisqu’ils sont aujourd’hui considérés comme des partenaires à part entière léguant ainsi aux oubliettes la campagne médiatique peu réjouissante dont ils ont fait les frais à a suite de la publication du rapport de la mission parlementaire le 3 novembre 2009 (2). Ils auront également plus de visibilité et quelques mois de répit en attendant la refonte de la réglementation de la fixation des prix des médicaments.
En ce qui concerne les pharmaciens d’officine, même si leurs acquis restent minimes, ils ont su convaincre leurs interlocuteurs et l’opinion publique de la gravité de leur situation économique. La coordination entre les conseils de l’ordre et la fédération des syndicats a permis de geler l’accord signé le 11 juillet dernier (3) entre l’administration et les représentants de l’AMIP (4), l’AMMG (5) et du MIS (6). La mise en application immédiate de cet accord aurait pu impacter lourdement la viabilité des pharmacies. Néanmoins, les pharmaciens ne doivent pas se considérer tirés d’affaire pour autant, et encore moins verser dans un triomphalisme démobilisateur. Les négociations ne font que commencer. Leurs représentants doivent continuer à faire preuve de professionnalisme tout en préservant leur sérénité. Les échéances électorales ordinales prochaines ne devraient nullement interférer avec les futurs rounds de négociation avec l’administration.
En attendant la mise en place effective de mécanismes pour que la baisse des prix des médicaments n’affecte pas le revenu du pharmacien, il faut que la vigilance reste de mise. En effet, il ne faut pas qu’il y ait des baisses de prix de médicaments en dehors de celles annoncées par le ministre. Les réductions de prix « spontanées » des laboratoires pourraient affecter le revenu du pharmacien en 2013 sans que l’administration n’ait le temps de mettre en place les mesures compensatoires.
En ce qui concerne le ministre de la santé, son pragmatisme et sa capacité d’écoute lui ont valu d’être plébiscité par tous les intervenants lors de la conférence de presse du 7 novembre. Malgré la profusion des dossiers épineux au ministère de la santé, El Houssaine Louardi et son équipe ont su écouter et convaincre les pharmaciens et les industriels du bien fondé de leur approche. Ce premier accord permettra à cet ancien doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, de présenter officiellement les termes de la Politique Pharmaceutique Nationale sans  verser pour autant, dans une précipitation qui aurait pu déstabiliser irrémédiablement tout le secteur.
Pour conclure, on ne peut que féliciter tous les protagonistes pour ce premier accord, tout en espérant que ce nouvel esprit de concertation et de responsabilité continuera à régner lors des âpres négociations qui se profilent à l’horizon.

Dr. Abderrahim Derraji

Sources :
(1) Discours intégral: lien  
(2) Rapport de la Mission parlementaire sur le prix du médicament: lien
(3) PV de la réunion du 11 juillet: lien 
(4) Association Marocaine de l'Industrie Pharmaceutique
(5) Association Marocaine du Médicament Générique
(6) Maroc Innovation Santé
 

Nous nous contentons, dans cette rubrique, de résumer quelques articles de presse que nous jugeons intéressants ou importants. Notre rédaction n'approuve pas forcement le contenu de ces articles.

Les dentistes montrent les dents (1)

C’est le vendredi 9 novembre que les travaux des premières Assises de la médecine dentaire se sont ouverts à Rabat sous le thème «la médecine dentaire au Maroc: constat et perspectives». Initiée par l’Ordre National des médecins dentistes du Maroc (ONMD), cette rencontre se prolongera jusqu’au 10 novembre. Elle réunira plus de 300 participants dont des médecins-dentistes, des universitaires, des experts, des membres du gouvernement, des ONG, des hommes politiques, des syndicats professionnels et des sociétés médico-dentaires.
Au cours de cette manifestation, les différents participants se sont penchés sur l’état des lieux de cette profession et ont débattu des moyens à mettre en œuvre pour sa promotion. L’objectif final étant de définir « une politique de la santé bucco-dentaire au Maroc à l’horizon 2020 et de tracer une feuille de route des instances de la profession», soulignent les organisateurs de cet événement.
Plusieurs ateliers ont pu avoir lieu, notamment sur « les régimes de la couverture maladie par rapport aux soins bucco-dentaires », « le régime de prévoyance sociale pour les praticiens » et «La formation continue».

La réduction du prix d'environ 320 médicaments, annoncée mercredi par le ministre de la Santé, constitue une étape importante sur la voie de la consolidation du droit constitutionnel d'accès aux soins de santé par le biais de l'amélioration de l'accès des marocains au traitement à des prix abordables, tout en préservant les intérêts des pharmaciens.

Cette décision a été prise suite à plusieurs réunions de concertation avec les instances professionnelles de ce secteur, notamment la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc (FNSPM), le conseil national de l'Ordre des Médecins, l'Association marocaine de l'industrie pharmaceutique et l'Association marocaine des distributeurs pharmaceutiques.

Pour réduire le prix des médicaments, les parties concernées avaient adopté une approche participative et un dialogue responsable qui a donné ses fruits malgré les contraintes que connaît le secteur pharmaceutique au Maroc.

Le président de la FNSPM, Oualid Amri, a indiqué à la MAP que la décision de baisser les prix des médicaments concerne essentiellement le traitement de certaines maladies graves et chroniques dont le prix dépasse 500 DH et qui "n'ont pas de génériques".

Pour la réussite de cette initiative citoyenne, la fédération envisage de réduire sa marge de bénéfices sur ces médicaments en vue d'apporter une solution aux prix élevés des traitements au Maroc à travers un accord consensuel garantissant une marge de bénéfice pour l'équilibre financier des pharmacies et prenant en compte le pouvoir d'achat des citoyens, a-t-il dit. Par ailleurs, toujours selon M. Amri, les concertations et les réunions se poursuivront avec la commission ministérielle, mise en place par le département de la santé en vue d'examiner la situation des pharmaciens et la révision de la politique pharmaceutique au Maroc.
Lors des réunions qui ont précédé la prise de cette décision, les pharmaciens marocains à travers leurs différentes instances représentatives ont démontré un esprit patriotique, fait preuve de sens de responsabilité et exprimé leur volonté de trouver une formule consensuelle garantissant leur droit et une marge de bénéfices raisonnable qui aille de pair avec le pouvoir d'achat des marocains.

Une étude réalisée par des chercheurs du CNRS et des chercheurs suédois et dont les résultats ont été publiés dans la revue PLoS One, vient de montrer qu'une émission continue de lumière bleue est aussi efficace que le café pour améliorer la vigilance au volant la nuit.
Comme ils l'expliquent dans leurs travaux, cette lumière augmente la vigilance en stimulant des cellules nerveuses situées sur la rétine : les cellules ganglionnaires de la rétine (CGR). Leur stimulation entraîne alors l'arrêt de la sécrétion de mélatonine, l'hormone responsable de la diminution de la vigilance la nuit.
Pour l’étudier dans ces conditions, les chercheurs ont donc fixé sur le tableau de bord d’un véhicule expérimental une lampe à LED émettant une lumière bleue en continu. Ils ont ensuite demandé à 48 volontaires masculins (de 33,2 ans en moyenne) de parcourir chacun 400 km sur une autoroute pendant 3 nuits espacées d'au moins une semaine. La conduite s’effectuait entre 1h et 5h15 du matin, avec une pause d’un quart d’heure. Pendant chacune de ces trois nuits, les volontaires recevaient soit une exposition continue de lumière bleue, soit deux tasses contenant 200 mg de caféine, soit deux tasses de café décaféiné (placebo). Les chercheurs ont ensuite analysé un critère reflétant une diminution de la vigilance : le nombre de franchissement inapproprié de lignes latérales (bande d'urgence et ligne de dépassement).
Il est ainsi apparu que le nombre moyen de ces franchissements inappropriés était de 15 avec la lumière bleue, contre 13 avec le café et 26 avec le placebo. Les chercheurs en déduisent ainsi que l'exposition continue à la lumière bleue pendant la conduite s'avère aussi efficace que le café pour lutter contre la somnolence au volant. Désormais, ils cherchent donc à vérifier si ces premiers résultats pourront se confirmer avec un plus grand nombre de participants.   

Selon une étude réalisée par la Dr Cara Tannenbaum, titulaire de la Chaire pharmaceutique Michel-Saucier en santé et vieillissement à l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM), jusqu'à 90 % des personnes âgées de plus de 65 ans consomment au moins un médicament d'ordonnance et 18 % des gens de ce groupe d'âge se plaignent de leur mémoire et présentent des troubles légers de la cognition.
En analysant les résultats de 162 tests réalisées auparavent, l’équipe internationale de chercheurs dirigée par la Dre Tannenbaum soupçonne sérieusement que la consommation épisodique de plusieurs de ces médicaments peut causer des atteintes mnésiques (sur la mémoire) et non-mnésiques (sur l'attention, la concentration et la performance).
Les 68 tests analysés sur les médicaments benzodiazépines ont montré que ces derniers induisent systématiquement des effets sur la mémoire et la concentration, avec une relation observable entre la dose et l'effet. Les 12 tests sur les agents antihistaminiques et les 15 tests sur les antidépresseurs tricycliques rapportent des effets sur l'attention et la capacité de traitement de l'information.
Dre Tannenbaum insiste sur l'importance de diffuser ces connaissances : "Les aînés peuvent jouer un rôle important dans la réduction des risques associés à l'usage de ces médicaments. Ils doivent connaître cette information sur leurs médicaments pour qu'ils se sentent plus à l'aise de discuter avec leur médecin et leur pharmacien d'options pharmacologiques ou non-pharmacologiques plus sécuritaires ", affirme-t-elle. Par ailleurs, la Dre Tannenbaum rappelle que chaque cas doit être traité individuellement : " Malgré les risques connus, certains patients gagnent à poursuivre leur traitement pharmacologique plutôt que de vivre avec les symptômes de leur maladie. Ils doivent cependant être en mesure de faire un choix éclairé en comprenant les effets que ces médicaments peuvent avoir sur leur mémoire et leur concentration. "

Dr. Zitouni Imounachen

Sources:
(1)  http://www.lesoir-echos.com
(2)  http://www.lavieeco.com
(3) http://www.maxisciences.com
(4) http://www.techno-science.net  

Test de grossesse : l’homme découvre qu’il a un cancer
des testicules

Un homme voulait s’amuser en effectuant un test de grossesse. Celui ci s’est avéré positif, il décide donc de faire rire ses amis en réalisant une bande dessinée qu’il poste sur un site internet. Cette bande dessinée raconte la première partie de l’aventure, l’homme se retrouve dans ses toilettes et décide d’essayer le test de grossesse de sa petite amie. Mais la surprise est tellement grande, qu’il se décompose. L’homme apprend qu’il est « enceinte », un fait qui est bien sûr impossible.
Ce post a donc fait rire de nombreux internautes, mais certains lui ont également donné de précieux conseils. L’un d’entre eux a estimé que si le test est positif pour un homme, il devrait aller se faire dépister pour le cancer des testicules. En effet, certains cancers des testicules produisent cette hormone.
Toutes les remarques faites par les internautes l’ont poussé à aller voir un médecin. Après les analyses nécessaires, il découvre une tumeur assez petite au niveau du testicule droit. À ce stade, elle était inoffensive et n’aura pas de conséquences sur la vie future de cet homme. Grâce à ce test de grossesse, il a pu se soigner et éviter éventuellement des conséquences beaucoup plus dramatiques dans quelques années.
Pour remercier les internautes et le site internet, il a fait une deuxième bande dessinée. Cette dernière explique sa réaction lorsqu’il a découvert les avis négatifs concernant son test. Il recommande également aux hommes d’effectuer le même test, cela leur permettra de leur sauver la vie.

Source: 24matins.fr

Selon les travaux menés par Thomas Bachelot et ses collègues du Centre de cancérologie Léon Bérard, les patients ayant un cancer du sein du type HER2-positif auraient deux fois plus de risque de développer ultérieurement des cancers métastatiques cérébraux secondaires. Actuellement, le seul traitement permettant de ralentir la maladie et d’améliorer la qualité de vie des patientes c’est l’irradiation totale du cerveau. Ce type de thérapeutiques est particulièrement agressif et entraîne des effets secondaires neurologiques assez graves.

Une étude publiée dans le dernier numéro de la revue The Lancet Oncology a révélé la mise au point d’une combinaison de deux molécules anticancéreuses (lapatinib et capecitabine) utilisées en chimiothérapie. Au cours d’un essai clinique de phase 2, baptisé Landscape, Thomas Bachelot et ses collègues ont administré quotidiennement ce cocktail médicamenteux à 45 patientes atteintes d’un cancer du sein HER2-positif et de métastases cérébrales encore non traitées. Les premiers résultats montrent que la tumeur cérébrale aurait régressé chez 84 % des volontaires. Plus spectaculaire encore, chez 66 % d’entre elles, les chercheurs ont observé une diminution supérieure à la moitié du volume de la tumeur.
D’après ces données, ce traitement permettrait de retarder de plusieurs mois (quasiment 8 mois) l’irradiation totale du cerveau. C’est une véritable avancée thérapeutique pour ces femmes, qui y gagneraient en qualité de vie, mais aussi en temps de survie….

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NOUVEAUX AU MAROC
En partenariat avec le site web  MEDICAMENT.MA

Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous diffusons , sans contre partie, des extraits des mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces informations, nous demandons à tous les laboratoires de nous envoyer les mailings correspondants à leurs nouveaux produits à l'email suivant: info@pharmacies.ma.

PEDOVEX® 75 Mg
Laboratoires : ZENITH PHARMA
Composition : Clopidogrel
Forme et présentation : Boite de 10 comprimés pelliculés dosés à  75 mg 
Indication:Prévention des événements d'arthérothrombose
PPM : 97.20 Dh 

PEDOVEX® 75 Mg
Laboratoires : ZENITH PHARMA
Composition : Clopidogrel
Forme et présentation : Boite de 30 comprimés pelliculés dosés à  75 mg 
Indication:Prévention des événements d'arthérothrombose
PPM : 255.80 Dh 

ATAMEL 500 mg®  
Laboratoires : PFIZER
Composition : Paracetamol
Forme et présentation : Boite de 20 comprimés dosés à 500 mg 
Indication:Antalgique et antipyrétique
PPM : 7.00 Dh 

VIGOREX 100 mg®  
Laboratoires : PHI
Composition : Sildénafil
Forme et présentation : 4 comprimés dosés à 100 mg 
Indication:Inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (Dysfonctionnement érectile)
PPM : 200 Dh 

VIGOREX 100 mg®  
Laboratoires : PHI
Composition : Sildénafil
Forme et présentation : 1 comprimé dosés à 100 mg 
Indication:Inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (Dysfonctionnement érectile)
PPM : 55 Dh 

TIASUREX® LP 
Laboratoires : LAPROPHAN
Composition : Indapamide
Forme et présentation : Boite de 30 comprimés à libération prolongée dosés à 1,5mg   
Indication: Hypertension artérielle essentielle
PPM : 29,30Dh 

PRODEFEN® 
Entreprise Versalya SA / Laboratoire IBERMA
Composition : Complément alimentaires qui contient 7 souches probiotiques et des fructooligosaccharides.
Présentation : Boite de 10 sachets
PPM : 99,00 Dh

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