Royal Henna:
de l'eczéma pour pas cher....

Selon un communiqué publié sur le site de l’ANSM ⁽¹⁾, une notification d’effet indésirable grave survenu chez une utilisatrice des produits de coloration capillaire de la marque "Royal Henna", a conduit l’ANSM et la DGCCRF ⁽²⁾ à procéder à l’analyse des produits incriminés. Celle-ci a révélé la présence de para-phénylène-diamine (PPD) à une concentration largement supérieure au taux maximal autorisé ainsi que la présence d’autres substances interdites ⁽³⁾.
Ces résultats ont conduit la DGCCRF à saisir tous les lots de "Royal Black Henna", "Royal Red Henna" et de "Royal Brown Henna" et à recommander aux consommateurs de ne plus utiliser ces produits dont la dangerosité est avérée.
Au Maroc, ces produits « bon marché » de fabrication indienne, continuent d’être commercialisés sans aucune restriction, et ceci suscite l’inquiétude des professionnels de la santé, plus particulièrement les dermatologues.

Eu égard aux risques encourus par les utilisatrices marocaines de ces produits dangereux, on ose espérer que les responsables de l’ONSAA ⁽⁴⁾ ou du ministère de la santé, à l’instar de leurs homologues français, prendront ce problème à bras-le-corps. L’analyse qualitative et quantitative de ces produits ne peut plus attendre pour savoir s’il faut ou non interdire leur importation et leur commercialisation. Il en va de la santé de nos concitoyennes.

Abderrahim Derraji

Selon Rachida Soulaymani Bencheikh, directrice du Centre antipoison du Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM), les médicaments sont le troisième facteur d’empoisonnement au Maroc, après les intoxications alimentaires et les piqûres de scorpions. L’intoxication médicamenteuse concerne 20 à 30% des cas d’empoisonnements au Maroc.
Lors d’une journée d’étude organisée à Rabat, la directrice du centre a ajouté « qu’il est à noter que ces empoisonnements sont généralement causés par des erreurs médicales ou dus à l’illisibilité de certaines ordonnances médicales pouvant induire le pharmacien en erreur», quand elles ne sont pas volontairement provoquées, notamment auprès des jeunes suicidaires.

Parce qu’un enfant sur quatre dans le monde est africain, et que 50% de la mortalité infantile mondiale a lieu en Afrique, Sanofi a décidé le lancement sur l’ensemble de ce continent de l’Initiative Pédiatrie « Healthy children, Happy children ». À travers cette initiative, le laboratoire cherche à diversifier et à adapter toujours plus son offre de soins pour les jeunes patients Africains.
Cette initiative, lancée à l’occasion de la Journée Internationale de l’Enfant Africain, le 16 juin 2012, repose sur trois axes :
Le premier concerne le développement du portefeuille de médicaments et de vaccins. Sanofi élargira son portefeuille à de nouvelles aires thérapeutiques, développera des formulations et des dosages adaptés aux besoins des patients africains, et améliorera l’accès aux soins par une politique de prix différenciés et des programmes d’accès au médicament.
Le deuxième axe est consacré à la formation des professionnels de santé grâce à des programmes de formation médicale continue sur les thèmes pédiatriques (vaccination et antibiothérapie, paludisme, épilepsie, diabète…) et à la mise à disposition d’une information médicale de qualité.
Le troisième axe prévoit des actions d’information et d’éducation du grand public, et la mise à disposition d’outils de suivi de la santé des enfants comme le carnet de santé ou des applications pour téléphones mobiles.

À l’initiative des compétences scientifiques belgo-marocaines, une équipe de spécialistes de la transplantation d’organes et de tissus est intervenue avec une équipe d’homologues marocains pour une transplantation rénale à l’hôpital Cheikh Zaïd de Rabat.
Cette opération rentrant dans le cadre d’échanges et de transfert de compétences fait suite au succès de la première greffe rénale par voie laparoscopique, qui avait eu lieu en février dernier, en collaboration avec l’hôpital international Cheikh Zaid, et qui constitue une première expérience pilote au Maroc.
Ce type de projet représente un exemple modèle de coopération Nord-Sud avec transfert de compétences. Il sera présenté au 1er forum des compétences médicales marocaines du monde qui aura lieu du 30 juin au 1er juillet 2012.
Enfin, l’autre objectif poursuivi par ce projet est de travailler en collaboration avec le Conseil national de greffe d’organe et des tissus humains afin de promouvoir des actions dans les domaines du dépistage, de l’éducation thérapeutique, de l’information du public, de l’aide aux étudiants, médecins et chercheurs.

Selon une étude, dont les résultats ont été publiés dans PLoS Pathogens le 14 juin 2012, des chercheurs de l’Inra et de l’Institut Pasteur, ont démontré le rôle majeur d’une molécule présente à la surface de la bactérie, et appelée antigène B. Leurs travaux ont établi le rôle biologique majeur de cette molécule exposée à la surface bactérienne. Identifiée depuis près de 80 ans, l’antigène B est utilisé universellement dans les tests d’identification en bactériologie clinique.
La paroi est un compartiment essentiel de la cellule bactérienne où se déroulent des réactions qui contrôlent la croissance et la division cellulaire, cibles de nombreux antibiotiques. Ces phénomènes d’une grande complexité font intervenir de multiples acteurs moléculaires, dont la localisation et l’activité doivent être coordonnées. Les chercheurs ont montré que l’antigène B est indispensable au bon déroulement du programme de croissance, de division et de morphogénèse de la cellule bactérienne.
Des polysaccharides de surface similaires à l’antigène B sont présents à la surface de nombreux streptocoques responsable d’infections variées chez l’homme et les animaux. Leur synthèse représente donc une cible potentielle pour le développement de nouvelles molécules anti-infectieuses.

Touchant plus de 200 millions de personnes à travers le monde, la bilharziose est une maladie redoutable due à un ver parasite connu sous le nom de schistosome. Chez les personnes parasitées, la maladie se manifeste par une éruption cutanée avec des démangeaisons, suivie de fièvre, toux, douleurs musculaires et abdominales et diarrhée. Au bout de plusieurs années, si elle n'est pas décelée et traitée, les organes internes peuvent être durement touchés et dans certains cas conduire à la mort.
Cela fait plusieurs années que les spécialistes travaillent sur la mise au point d'un vaccin capable de protéger les personnes et donc de contrôler la dispersion de la maladie. Un vaccin qui semble enfin se concrétiser. En effet, une équipe de chercheurs brésiliens a annoncé avoir obtenu des résultats prometteurs avec le premier vaccin dirigé contre la bilharziose.
Testé chez des humains, ce vaccin a été conçu à partir de la reconstruction d'une protéine dans un ver. Selon le docteur Tania Araujo-Jorge, directrice de l'Institut Oswaldo Cruz de Rio de Janeiro, a déclaré : "nous devrions être en mesure dans les trois ans de distribuer le premier vaccin antiparasitaire, et contribuer ainsi à l'éradication de la bilharziose, un mal qui frappe les plus démunis, vivant dans des conditions insalubres".

Une équipe américaine a cartographié pour la première fois les allergies alimentaires chez l'enfant aux Etats-Unis. L'étude, publiée dans la revue Clinical Pediatrics, porte sur plus de 38.000 enfants. Elle révèle une différence nette entre les zones rurales et les grandes villes. Les enfants vivant à la campagne présentent ainsi beaucoup moins souvent d'allergies alimentaires (6,2%) que ceux des villes (9,8%).
Ces résultats corroborent les études menées depuis une dizaine d'années en Europe et ailleurs sur l'asthme, l'eczéma, les rhinites allergiques et les conjonctivites. L'environnement est pointé du doigt. Plusieurs hypothèses ont été envisagées, comme le rôle protecteur de certaines bactéries présentes en milieu rural ou le rôle délétère des nombreux polluants rencontrés en ville.
Selon les auteurs de l'étude, Ruchi Gupta, de la Northwestern University de Chicago, les facteurs en jeu dans le développement de ces allergies sont activement recherchés. Il en va de la prévention d'un problème de santé publique jugé «grandissant et sérieux».
  

La croissance des ventes sur Internet a conduit à l'explosion des médicaments de contrefaçon vendus à travers le monde. C’est ce ressort d’une réunion des experts du secteur pharmaceutique qui a eu lieu à Manille.
Selon Scott Davis, responsable de la sécurité chez le géant pharmaceutique américain Pfizer, ce commerce illégal, estimé à 75 milliards de dollars américains, est du à l’explosion de la disponibilité de ces médicaments sur internet. Le spécialiste a par ailleurs expliqué que les sites qui vendent ce type de médicament n'ont pas en général d'adresse physique et ils profiteraient des réglementations imprécises sur les douanes pour faire parvenir les commandes aux destinataires.
Outre l'explosion des ventes, les experts ont également souligné la précision avec laquelle ces médicaments sont contrefaits. Les fabricants parviennent en effet à confectionner des produits de plus en plus sophistiqués que les laboratoires peinent à identifier. Et si la Chine est considérée comme étant le principal fabricant de médicaments contrefaits, Scott Davis estime que la Jordanie, les Etats-Unis, Israël et le Canada la suivent de près.

Zitouni Imounachen
 

Enfants victimes de violence :
Aspects cliniques et responsabilité médicale
M. Kabbaj , BS. Benjelloun Dakhama
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Roche: la FDA approuve l'anticancéreux Perjeta®.
Les autorités sanitaires américaines (FDA) viennent d’approuver la demande d'homologation pour Perjeta, un nouveau traitement contre le cancer du sein des laboratoires Roche.
Le groupe pharmaceutique précise que le médicament a été approuvé en ce qui concerne le traitement métastatique du cancer du sein HER2-positif, en complément d'une chimiothérapie, pour les patientes n'ayant reçu aucun traitement précédemment.
Selon les laboratoires Roche, l'approbation de la FDA s'appuie sur des données de phase III montrant que la combinaison du Perjeta et d'une chimothérapie a permis d'améliorer en moyenne de six mois la durée de vie des patientes traitées par rapport à une chimiothérapie seule.
Source: lefigaro.fr

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NOUVEAUX AU MAROC
En partenariat evec le site web  MEDICAMENT.MA

Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous diffusons , sans contre partie, des extraits des mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces informations, nous demandons à tous les laboratoires de nous envoyer les mailings correspondants à leurs nouveaux produits à l'email suivant: info@pharmacies.ma.

PENISTAPH®
Laboratoires : Galenica
Composition : Flucloxacilline

Présentations :
- Boite de 12 gélules
PPM: 47,85 DHS

- Boite de 16 gélules
PPM: 71,40 DHS

- Boite de 24 gélules
PPM: 89,95 DHS

- Poudre pour suspension buvable
Nourrisson 125mg/5ml
Flacon de 60ml
PPM: 18,85 DHS

- Poudre pour suspension buvable
Nourrisson 125mg/5ml
Flacon de 100ml
PPM: 26,65 DHS

- Poudre pour suspension buvable
Nourrisson 250mg/5ml
Flacon de 60ml
PPM: 36,30 DHS

- Poudre pour suspension buvable
Nourrisson 250mg/5ml
Flacon de 100ml
PPM: 54,15 DHS

OMACOR® 
Laboratoires : PIERRE FABRE MÉDICAMENT et MAPHAR
Composition : Esters éthylique d'acide oméga 3 à 90%
Présentation :  30 capsules molles
PPM : 281,90 DHS

ARGO® 1,25 mg
Laboratoires : Pharma5
Présentation : Suspension buvable 250ml .
Composition :
Alginate de sodium et bicarnonate de sodium
PPM : 30.50 DHS

CARDENSIEL® 1,25 mg
Laboratoires : Cooper Pharma & Merck Serono
Présentation : Boite 30 comprimés pelliculés .
Composition :
Bisprolol
PPM : 77,80 DHS

CARDENSIEL® 10mgg
Laboratoires : Cooper Pharma & Merck Serono
Présentation : Boite 30 comprimés pelliculés .
Composition :
Bisprolol
PPM : 77,80 DHS

DI-INDO ^® 50mg:
Laboratoires: Laprophan
Composition: Indométacine calcique pentahydrate

Présentations:
- Boite de 15 comprimés dispersibles
PPM: 53,00 Dhs

- Boîte de 15 Comprimés effervescents
PPM: 58,00 Dhs

LEVAMOX^® 1g/125mg:
Laboratoires: Laprophan
Composition: Amoxicilline et Acide clavulanique
Présentation: Boite de 24 comprimés effervescents
PPM: 224 Dhs

Photo inattendue

Les produits en premier plan correspondent aux différentes "présentations" de produit cosmétique rapportées au centre de pharmacovigilance.
Un peu de réglementation ne fera pas de mal à l'importation et la vente des produits cosmétiques au Maroc.....

Outils Pharmacies.ma:
Il n' y a pas de temps à perdre...

Pour vous permettre de gagner un temps précieux, notre équipe a développé en partenariat avec les LABORATOIRES LAPROPHAN plus d'une vingtaine d'outils de calcul.
Parmi les outils disponibles actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC, Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du poids idéal, Taille et poids du nourrisson, Constantes biologiques, Honoraire d'analyse, Calcul du risque cardiovasculaire, PPM d'une préparation, Bordereau de CNSS et AMO, ...etc
D'autres outils sont en développement et seront mis en ligne dès leur validation.
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