Facebook :
aubaine ou malédiction…

Le célèbre réseau social Facebook a fait son entrée en bourse le vendredi 18 mai 2012. En mettant 421 millions d'actions sur le marché, Facebook a réussi à lever 16 milliards de dollars. Cette cagnotte servira, entre autres, à financer le développement des infrastructures du réseau ou de faire des acquisitions comme le réseau de partage de photos sur mobile Instagram, pour lequel Facebook n'a pas hésité à débourser un milliard de dollars.
Rappelons que ce réseau, né il y a seulement huit ans dans la chambre de Mark Zuckerberg, qui était encore étudiant à Harvard, compte aujourd’hui 900 millions d’utilisateurs à travers le monde.
Les marocains ne font pas exception à cette ruée vers Facebook, puisque pas moins de 2 millions d’entre eux, en sont devenus des adeptes. L’utilisation de ce réseau, qui est venu combler un besoin manifeste de communication, varie d’un internaute à un autre. L’étalage plus ou moins maîtrisé de la vie privé des uns, contraste avec une utilisation plus rationnelle et plus réfléchie des autres.
A l’instar des autres outils Internet, Facebook est une arme à double tranchant. Il peut être à la fois une bénédiction pour tous ceux qui souhaitent communiquer et échanger ou une malédiction pour toute la société quand il est utilisé à mauvais escient.

Les professionnels de santé ne différent guère des autres catégories sociales. Si de nombreux médecins et pharmaciens l’utilisent essentiellement pour rentrer en contact avec les membres de leur famille ou leurs amis, des groupes de discussion professionnels voient de plus en plus le jour. Ces groupes permettent une diffusion large et rapide des informations en relation avec le secteur médical. Ils permettent également à leurs membres de débattre de tous les sujets, y compris ceux non abordés lors des congrès et journées. Toutefois pour qu’un groupe soit bénéfique, ses administrateurs doivent commencer par adopter une charte d’utilisation permettant de réguler la participation des utilisateurs. Ils doivent aussi être vigilants et très réactifs vis à vis des messages postés pouvant contenir des propos inexacts ou diffamatoires.

Pour finir, on ne peut que louer les retombées positives de ces nouveaux outils de communication qui ont fait souffler un vent de liberté sans précédent sur notre société, sans omettre pour autant notre devoir de mener des débats sur ces réseaux. Dans le cas contraire, ces outils peuvent se transformer en une jungle sans foi ni loi.

Abderrahim Derraji

En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers, le ministre de la santé, El Hossein El Ouardi, a rappelé, mardi, que la principale mission des CHU se limite essentiellement à fournir des soins, à former et à promouvoir la recherche scientifique, soulignant que ces centres sont quotidiennement sous la pression des demandes pour des prestations pouvant être fournies par des hôpitaux régionaux ou provinciaux.
Le ministre a souligné que les CHU assurent des prestations gratuites au profit des femmes enceintes, notamment celles en situation précaire, en attendant la mise en place du Régime d’assistance médicale RAMED qui garantit la gratuité des soins aux tranches de la société les plus défavorisées.
Il a aussi estimé qu’il était normal qu’un projet de l’ampleur du RAMED connaisse des difficultés au début, faisant remarquer qu’un récépissé de dépôt pour bénéficier du RAMED, valable pour trois mois, permet d’accéder aux soins médicaux urgents, dans l’attente de la distribution des cartes «RAMED».
Selon lui, ceci explique la décision du ministère d’adopter le récépissé du dépôt pour pouvoir bénéficier des soins notamment pour les enfants malades, les femmes enceintes et les personnes atteintes de cancer. Il a, en enfin, relevé que le réseau des infrastructures de soins de base (2 700 centres de santé) fournit des prestations gratuites à tous les citoyens sans fournir de récépissé ni de cartes de bénéficiaires du régime d’assistance médicale.

Le projet de décret relatif à la bio-équivalence des médicaments génériques a été adopté la semaine dernière en Conseil de gouvernement.
Farid Hakkou, professeur de médecine en pharmacologie clinique et président du Comité d’éthique de la Faculté de médecine de Casablanca, a souligné que « le décret relatif à la bio-équivalence des médicaments génériques est une grande avancée », toutefois, poursuit-il, il contient beaucoup de lacunes.
En effet, il explique que selon ce texte, il existe des médicaments génériques qui doivent obligatoirement faire l’objet d’études de bio-équivalence tandis que d’autres en sont dispensés. Mais, ils ne sont pas clairement définis. Pour lui, il faut que les médicaments dispensés des études de bio-équivalence soient définis clairement et que la raison soit justifiée.
D’un autre coté, le Pr Hakkou déplore que « le gouvernement n’ait pas défini un protocole type que tous les industriels pharmaceutiques doivent obligatoirement suivre. Le risque encouru est que chaque laboratoire effectue sa propre méthodologie. Ceci décrédibilise la bio-équivalence ».
Le manque de précision dans la définition des personnes habilitées à mener ces études de bio-équivalence est un des reproches fait à ce texte. « Seuls les médecins pharmacologues ont les compétences requises pour mener à bien ce genre d’études. Cependant, le texte n’impose pas cette obligation. Ce qui laisse la porte grande ouverte aux dérapages », met en garde Farid Hakkou. Autre lacune à combler sur laquelle ce professionnel insiste est la réglementation des relations entre le demandeur de la bio-équivalence et l’exécuteur. Une condition indispensable pour éviter toute influence de l’un sur l’autre.
L’article 2 du décret suscite également les critiques des professionnels. Celui-ci stipule que pour les médicaments génériques fabriqués localement, les études de bio-équivalence sont à réaliser uniquement sur le premier lot industriel. Concernant les médicaments génériques importés, la bio-équivalence doit avoir été réalisée sur au moins un lot industriel.
De leurs cotés, les médecins prescripteurs, dénoncent d’abord leur mise à l’écart dans l’élaboration de ce texte. Selon Mohammed Bennani Naciri, président du Syndicat national des médecins du secteur libéral, le décret est « insuffisant et incomplet ». « Les études de bio-équivalence ne sont devenues obligatoires que pour les nouveaux médicaments génériques. Les médicaments qui sont commercialisés sur le marché ne sont pas concernés par cette exigence. Ce qui est une aberration. »

Aujourd'hui, il est possible de réaliser toute une batterie de tests chez soi et de s'autodiagnostiquer en quelques minutes. Au côté du test de grossesse, qui fait figure d'ancêtre dans cet univers, les lecteurs de glycémie sont les principaux autotests vendus, en représentant, à eux seuls, 20 % du marché du diagnostic in vitro.
Si les autotests se vendent de manière assez confidentielle en France, c’est en partie parce qu’ils ne sont pas remboursés, alors que les mêmes analyses réalisées en laboratoire le sont la plupart du temps. C'est le cas notamment de la mesure de la coagulation du sang pour laquelle il existe des appareils permettant de réaliser ce dosage à domicile, mais ils coûtent autour de 800 euros et sont remboursés uniquement lorsqu'ils sont prescrits pour les enfants.
Selon le Dr Richard Fabre, vice-président du Syndicat des biologistes, ces autotests sont généralement de bonne qualité, surtout si l'achat se fait dans le circuit pharmaceutique.
«Ces tests ont un marquage CE et subissent les mêmes contrôles que tous les diagnostics in vitro. C'est-à-dire qu'ils sont fiables au niveau des performances analytiques. De plus, l'organisme de certification vérifie que le test peut être pratiqué par un non-professionnel», indique Jean-Claude Ghislain, responsable de l'évaluation des dispositifs médicaux de l'Agence nationale de sécurité des médicaments et produits de santé (l'ANSM, ex-Afssaps).
Selon Richard Fabre, les limites de ces autotests sont plus liées à l'utilisateur. Il faut un respect scrupuleux du mode d'emploi: qualité du prélèvement, respect des temps d'incubation à la minute près, qualité de la conservation, lecture correcte du résultat… «N'oublions pas que l'analyse reste un métier, ces tests ne peuvent donner que des indications, pas un diagnostic. C'est de l'autoévaluation, même pas de l'automesure», précise-t-il.

Selon le Dr Catherine de Martel, chercheur au CIRC, les infections par certains virus, des bactéries ou des parasites représentent l’une des plus importantes causes de cancers évitables dans le monde. Elle a mené une veille épidémiologique précise sur 27 types de cancers, pour déterminer la proportion de ceux dont l’origine infectieuse était avérée. Une recherche véritablement exhaustive puisqu’elle porté sur 184 pays.
Les conclusions sont sans appel : 16% des cancers recensés en 2008 ont été causés par une infection.
La moitié des cancers du col de l’utérus et 80% des cancers de l’estomac ou du foie chez l’homme, sont induits par des agents infectieux. Les premiers sont provoqués par des papillomavirus, les deux autres par les virus de l’hépatite B ou C, et par la bactérie Helicobacter pylori.
En 2008, plus de 600 000 cas de cancers gastriques attribués à cette bactérie ont été diagnostiqués dans le monde. Ce qui a représenté dans les pays développés, 46% des cancers infectieux. Pourtant, une prévention existe et « repose surtout sur des traitements antimicrobiens » rappellent les auteurs.
Plus globalement, des méthodes de prévention éprouvées permettent de diagnostiquer précocement ou d’éviter ces cancers infectieux. « Elles ont amplement prouvé leur efficacité » insiste Catherine de Martel. Il s’agit notamment du frottis cervico-vaginal qui permet de détecter des lésions précancéreuses, et de certaines vaccinations spécifiques. « La vaccination contre le virus HPV (permet de) prévenir le cancer du col de l’utérus. Il y a aussi la vaccination contre le virus de l’hépatite B (HBV), responsable du cancer du foie. C’est pourquoi augmenter la couverture vaccinale devrait donc être une priorité de santé publique dans les régions les plus touchées » conclut le Dr de Martel.

Une équipe internationale de chercheurs, dont les travaux ont été publiés dans la dernière livraison de Nature Genetics, a réussi à identifier les principaux gènes associés à la résistance à l'insuline.
Le groupe de chercheurs a procédé à des analyses génétiques de plus de 90 000 personnes à travers l'Amérique du Nord et l'Europe pour découvrir notamment 6 gènes reliés à la résistance à l'insuline.
La Dre Hivert, endocrinologue au CHUS et chercheuse au Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel du CHUS, avait déjà démontré, l'an dernier, avec une autre équipe de chercheurs que le changement d'habitude de vie réduit le risque de développer le diabète chez les personnes à risque, peu importe leur risque génétique de base, particulièrement en ce qui a trait au surpoids.
Ainsi, un individu prédisposé génétiquement à développer le diabète peut, en changeant ses habitudes de vie, réduire le risque de développer le diabète au même niveau qu'un individu qui n'a qu'une prédisposition génétique faible.

Une étude de l'Institut national américain du cancer, publiée mercredi, a montré que les adultes de 50 à 71 ans buvant au moins trois tasses de café par jour verraient leur risque de décès diminuer de 10% par rapport aux autres.
13 années d'enquête auprès de 400.000 hommes et femmes ont été nécessaires pour arriver à ce résultat. Ceux qui carburent au café après le repas, ont moins d'accidents cardio-vasculaires, moins d'attaques cérébrales et moins de maladies respiratoires. Les effets du café seraient même, plus efficaces pour les femmes, chez qui les chercheurs ont constaté une baisse de 15% des décès.
Néanmoins, selon les auteurs de l'étude, ces résultats ne sont pas certains d'un point de vue scientifique, pour qui le lien entre consommation de café et risque de décès "n'est pas clair". Aucune relation de cause à effet n'a donc pu être démontrée clairement, mais "ces résultats donnent certaines assurances sur le fait que cette boisson n'est pas néfaste pour la santé".
Rappelons enfin que les effets potentiellement bénéfiques du café ont leurs limites et les scientifiques préviennent que boire trop de café est même nocif pour la santé : au-delà de cinq tasses par jour, le risque de cancer augmente.

Zitouni Imounachen
 

A propos de
gonalgies chroniques

H. Ballouk*, S. Kilali*, N. Moatassim*, N. Koubab*, S. Chaouir**, A. El kharras**
*Résidente, **Professeur
Service d’Imagerie Médicale. Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V. Rabat

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TIERS PAYANT
PROJET DE CONVENTION NATIONALE
ENTRE LES ORGANISMES GESTIONNAIRES
ET LES PHARMACIENS D'OFFICINE

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16éme journées
du Conseil de l'Ordre des Pharmaciens Fabricants
et répartiteurs
 "Etat des lieux et perspectives"

Le Conseil de l’ordre des pharmaciens fabricants et répartiteurs (COPFR) a organisé le samedi 12 mai 2012 sa 16éme journée sous le thème : "Industrie et répartition pharmaceutique: bilan et perspectives d'avenir".
Cette manifestation qui a connu, comme à l’accoutumée, une grande affluence, a permis de traiter des thèmes d’actualités, de brosser un tableau sur l’activité du bureau du COPFR et de préparer les recommandations adéquates pour que l’industrie et la répartition pharmaceutiques puissent s’adapter à l’évolution que connaît leur environnement.
Lors de la séance inaugurale, le Pr. Alaoui Belghiti, directeur des hôpitaux et des soins ambulatoires a mis en exergue la volonté du ministère de la santé d’améliorer l’accès aux soins des citoyens marocains. L’avènement du Ramed et la restructuration que connaissent les établissements de soins à travers le royaume contribueront, sans doute, à améliorer la prise en charge des patients.

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INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

Le groupe pharmaceutique Sanofi va acquérir les droits sur une ligne de médicaments génériques pour l'Afrique subsaharienne de Medreich India, une société spécialisée dans la recherche et la fabrication pour le compte de tiers.

Source: Mypharma

Autres RDV

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NOUVEAUX AU MAROC
En partenariat evec le site web  MEDICAMENT.MA

Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous diffusons , sans contre partie, des extraits des mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces informations, nous demandons à tous les laboratoires de nous envoyer les mailings correspondants à leurs nouveaux produits à l'email suivant: info@pharmacies.ma.

CARDENSIEL® 1,25 mg
Laboratoires : Cooper Pharma & Merck Serono
Présentation : Boite 30 comprimés pelliculés .
Composition :
Bisprolol
PPM : 77,80 DHS

CARDENSIEL® 10mgg
Laboratoires : Cooper Pharma & Merck Serono
Présentation : Boite 30 comprimés pelliculés .
Composition :
Bisprolol
PPM : 77,80 DHS

DI-INDO ^® 50mg:
Laboratoires: Laprophan
Composition: Indométacine calcique pentahydrate

Présentations:
- Boite de 15 comprimés dispersibles
PPM: 53,00 Dhs

- Boîte de 15 Comprimés effervescents
PPM: 58,00 Dhs

LEVAMOX^® 1g/125mg:
Laboratoires: Laprophan
Composition: Amoxicilline et Acide clavulanique
Présentation: Boite de 24 comprimés effervescents
PPM: 224 Dhs

LEVAMOX^® 500mg/62,5mg :
Laboratoires: Laprophan
Composition: Amoxicilline et Acide clavulanique
Présentation: Boite de 24 comprimés effervescents
PPM: 175,50 Dhs

SOLIAN ® 1OOmg/ml 
Laboratoires : Sanofi Aventis
Présentation : Flacon de 60 ml 
Composition : Amisulpride
PPM : 367,40 Dhs 

PAROXETINE WIN^® 20 mg   
Winthrop/ SANOFI

Composition: Paroxetine 
Présentation: 15 cps   
PPM: 75,00 Dhs

NORMALITE 1000 ®
Laboratoires : IPHARMA.
Présentation : BOITE DE 30 GELULES.
Composition :
PANAX DE GINSENG
(10mg ginsénosides).
VITAMINES NATURELLES (C et E).
OLIGO-ELEMENTS CHELATES
MAGNESIUM à 150mg
PPM : 109,00 DHS

Outils Pharmacies.ma:
Il n' y a pas de temps à perdre...

Pour vous permettre de gagner un temps précieux, notre équipe a développé en partenariat avec les LABORATOIRES LAPROPHAN plus d'une vingtaine d'outils de calcul.
Parmi les outils disponibles actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC, Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du poids idéal, Taille et poids du nourrisson, Constantes biologiques, Honoraire d'analyse, Calcul du risque cardiovasculaire, PPM d'une préparation, Bordereau de CNSS et AMO, ...etc
D'autres outils sont en développement et seront mis en ligne dès leur validation.
Cliquez ici pour utiliser les différents outils.
 
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