Médicament générique:
la bioéquivalence ne suffira pas...

Lors de la 16ème journée du Conseil de l’Ordre des Pharmaciens Fabricants et Répartiteurs qui s’est tenue le samedi 12 mai à Casablanca, M. Chakib Tazi, directeur général de l'ANAM¹ , a donné une conférence qui a eu pour thème « L’apport du secteur pharmaceutique dans le renforcement de la couverture médicale de base ».
Selon ce dernier, les médicaments en ambulatoire accaparent à eux seuls 42% des dépenses des caisses d’assurances maladies. De ce fait, la pérennité de celles-ci reste étroitement liée à leur capacité à maîtriser le « budget médicament ». Pour ce faire, il a proposé plusieurs mesures telles que la refonte du système de fixation des prix, l’application des recommandations de bonnes pratiques médicales, la mise en place d’une vraie politique pour améliorer le taux de pénétration du médicament générique, etc.

Rappelons que le projet du décret n°2-12-198 relatif à la bioéquivalence des médicaments a été adopté lors du conseil des ministres qui s'est tenu jeudi dernier. Ce texte d’application de la loi 17-04 portant code du médicament et de la pharmacie, rend les dispositions prévues par l’article 8 de cette même loi effectives. Par conséquent, les études de bioéquivalence avec le médicament de référence seront exigées à chaque commercialisation d’un nouveau générique.
Néanmoins, et à l’instar des autres pays qui ont adopté des textes comparables, certains médicaments seront dispensés de ces études de bioéquivalence : solution aqueuse administrée par voie parentérale, solution aqueuse destinée à la voie oral, poudre à reconstituer sous forme de solution aqueuse, comprimés effervescents, collyres et gouttes auriculaires en solution aqueuse, etc.

En accélérant la promulgation du décret n° 2-12-198 et en prenant la décision ministérielle n° 01/D.R.C/00 du 29 03 2012 relative aux recherches biomédicales, le ministre de la santé souhaite couper court à certains préjugés qui compromettaient une large utilisation du médicament générique dans le secteur privé. Les professionnels de santé comme les malades auront, ainsi, des preuves scientifiques imparables sur l’équivalence de la biodisponibilité d’un générique donné avec celle du médicament de référence.
Ce décret, bien qu’il soit nécessaire pour toute politique de promotion du médicament générique, ne peut, à lui seul, booster les ventes des médicament générique dans le secteur privé. Aujourd’hui, l’administration ne peut faire l’économie de vraies mesures d’accompagnement qui devraient d’une part, permettre au pharmacien d’officine de contribuer à l’amélioration de l’accès aux médicaments sans sacrifier une part de son chiffre d’affaires, et d'autre part de récompenser les médecins qui participent activement à la maîtrise des dépenses des caisses d’assurance maladies. L’ANAM devrait faire de ces deux professionnels de santé de vrais partenaires qu’elle doit consulter avant la mise en place de toute stratégie qui pourrait avoir une incidence sur leur exercice. Ce n’est qu’en procédant de la sorte, qu’elle nous fera oublier la dernière campagne de promotion du médicament générique qui a totalement shunté ces deux acteurs incontournables.

Abderrahim Derraji

Pour rendre plus efficiente la généralisation du Régime d’assistance pour les économiquement démunis (RAMED), le ministre de tutelle Houcine El Ouardi a annoncé des mesures d’accompagnement à ce projet. Il s’agit de l’ouverture de 2 700 centres de santé où les citoyens peuvent se rendre en cas d’urgence, d’accouchement, de maladies chroniques et de maladies d’enfants. Ils pourront bénéficier des soins de base sans présenter aucun document ou verser une contrepartie. Quant aux citoyens qui n’ont pas de besoins sanitaires urgents, le ministre les exhorte de ne pas s’y rendre pour permettre aux patients de mieux s’acquitter des formalités administratives.
Un site internet (www.ramed.ma) a été mis en ligne. Dans ce portail web, on trouve les différentes informations sur le Ramed ainsi que les services médicaux offerts par les différentes structures sanitaires. Les candidats peuvent suivre en ligne l’évolution de leur demande d’adhésion.
Le Régime d’assistance pour les économiquement démunis (RAMED) concerne 8,5 millions de Marocains soit 28 % de la population. 4 millions de personnes qui frôlent le seuil de pauvreté recevront des soins gratuitement tandis que 4,5 millions vont bénéficier d’une exonération partielle moyennant une cotisation annuelle de 600 dirhams par famille.
 

Selon une étude du Femise (Forum euro-méditerranéen des Instituts de sciences économiques) sur l’émigration des médecins en date de fin avril 2012, 6,6% des médecins marocains ont émigré en Europe contre 7,1% d’Algériens et 5,6% d’Egyptiens. C’est au Liban et en Syrie que les taux d’émigration les plus élevés ont été enregistrés avec respectivement 19,6 et 17,5%.
Ces statistiques révèlent que l’émigration des blouses blanches est devenue en quelques années un véritable phénomène social. La recherche de meilleures conditions de travail, un salaire plus élevé et des perspectives de carrière plus avantageuses sont autant de facteurs qui poussent nos médecins à traverser la Méditerranée.
Les médecins étrangers sont amenés à occuper des postes de moindre importance en attendant de passer les équivalences et les tests d’admission. Ils pallient depuis de nombreuses années les difficultés de recrutement des hôpitaux français, où ils représentent parfois jusqu’à 30% du personnel. Cette émigration de nos médecins n’est pas sans conséquences. En effet, elle ne fait qu’affaiblir le système de santé et constitue une menace importante pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement en matière de santé.

Un comité d’experts a recommandé jeudi à la FDA (Food and Drug Administration), la mise sur le marché aux Etats-Unis du premier traitement préventif contre le sida. Les experts se sont prononcés par une grande majorité en faveur de la commercialisation du Truvada produit par le laboratoire américain Gilead Sciences. Le Truvada, une combinaison de deux anti-rétroviraux, est déjà prescrit pour des personnes infectées par le VIH. La FDA n’est pas tenue de suivre les recommandations de ce comité mais elle les entérine le plus souvent.
Des motifs d’inquiétudes existent néanmoins. Des études cliniques ont établi que ce traitement, qui demande la prise quotidienne de pilules, était efficace à plus de 90 %. Mais ce taux chute à 44 % si le médicament n’est pas pris tous les jours. Autre frein, le risque d’une baisse de la vigilance des sujets séropositifs prenant le Truvada qui pourraient ne pas utiliser systématiquement un préservatif à chaque rapport sexuel. Enfin, le coût du traitement, estimé à 14 000 dollars par an, fait craindre que certains des patients séropositifs n’utilisent le Truvada qu’occasionnellement.

La maladie cœliaque ou « intolérance au gluten », est une affection auto-immune héréditaire déclenchée par la consommation de grains céréaliers contenant du gluten. Lorsque la personne atteinte ingère du gluten, il se produit une réaction immunitaire anormale créant une inflammation qui, à la longue, endommage la paroi intérieure de l’intestin grêle. Cette inflammation diminue la capacité d’absorption de plusieurs nutriments, vitamines et minéraux, tels le fer, le calcium, l’acide folique, etc.
Cette maladie affecte près de 1 % de la population et peut se manifester à tout âge. Les femmes sont de 2 à 3 fois plus touchées.
Les symptômes de la maladie cœliaque varient beaucoup d’une personne à l’autre. Les plus fréquents sont surtout digestifs : diarrhées avec selles plutôt « collantes », ballonnement et crampes abdominales. Certains vont rapporter de la fatigue, de l’anémie, un retard de croissance chez les enfants, perte de poids, aphtes buccaux, douleurs articulaires, etc.
Le diagnostic de cette maladie se fait par des tests sanguins qui permettent de détecter des taux élevés de certains anticorps spécifiques. Puis une biopsie de l’intestin grêle confirmera le diagnostic.
Le traitement repose sur l’adoption d’une diète sans gluten en tout temps. Après 6 à 12 mois, les symptômes disparaissent et on note habituellement une guérison complète de l’intestin grêle.
 

D'après un article publié mercredi dans le British Medical Journal, des chercheurs suédois de l'université d'Uppsala viennent de mettre au point un test de dessin, capable de révéler des dysfonctionnements des vaisseaux sanguins dans le cerveau et donc de prédire les risques de rechute après avoir eu un premier infarctus.
Pendant 14 ans, les chercheurs ont mis à l'épreuve 1000 hommes en bonne santé âgés de 65 à 75 ans. Les participants devaient tracer des lignes entre des points numérotés dans l'ordre croissant et le plus rapidement possible pour évaluer leur vitesse psychomotrice. A la fin de ce test appelé «trail making test», les hommes se voyaient attribuer une note entre 0 (le plus mauvais résultat) et 30 (le meilleur). Les volontaires ont aussi passé plusieurs tests cognitifs pour évaluer leur niveau de mémorisation, leur capacité de calcul et leur sens de l'orientation.
Résultat: Entre 1991 et 2006, 155 hommes ont eu un AVC, dont 22 sont décédés dans le mois qui suivait leur attaque et 84 autres dans un délai de deux ans et demie. En comparant leurs résultats respectifs, les chercheurs ont découvert que ceux qui avaient obtenu un faible score étaient trois fois plus susceptibles de mourir que ceux qui avaient obtenu des scores élevés.
Le Dr Clare Walton, de l'association anglaise des AVC (stroke association) a déclaré : «Certes, il s'agit d'une petite étude et nous ignorons pourquoi certaines personnes ont plus de mal à dessiner que d'autres. Mais nous savons que cette tâche, si elle est difficile à effectuer, souligne le risque d'un AVC grave ou mortel et peut permettre à la personne de bénéficier de traitements préventifs».
Le Dr Bernice Wiberg, l'auteur principal de l'étude ajoute que «ces tests sont très simples, peu coûteux et facilement accessibles pour une utilisation clinique. Ils pourraient compléter les tests déjà mis en place avec cet avantage de pouvoir prédire un risque de mortalité imminente».
 

Selon la revue American journal of tropical medecine and hygiene, un nouveau procédé facile à mettre en œuvre et permettant d'éliminer rapidement les bactéries dans l'eau, vient d’être découvert par des scientifiques de l'Université Johns Hopkins (Baltimore, Maryland).
Ce procédé efficace et peu onéreux, est susceptible de simplifier la vie de millions de personnes n'ayant pas accès à l'eau potable. En ajoutant du citron à de l'eau exposée au soleil, des scientifiques sont parvenus à éliminer des bactéries nocives pour l'homme, telles que les Escherichia coli, beaucoup plus rapidement que par une désinfection solaire simple.
Plusieurs techniques de traitement de l'eau à domicile sont actuellement utilisées dans les pays en voie de développement: pastilles de chlore ou chlore liquide, filtres à céramique ou à sable, désinfection solaire.
L'exposition de l'eau au soleil, dans des bouteilles en plastique posées sur de la tôle, est une des méthodes de décontamination reconnues par l'OMS. Ce procédé, connu sous le nom de SODIS, est actuellement employé en Tanzanie, en Angola ou au Togo, par exemple. Le temps requis pour cette opération est de 6 heures au moins et 24 heures en cas de couverture nuageuse. Mais cette durée peut être ramenée à 30 minutes, selon les chercheurs, en ajoutant du jus de citron (30 ml pour 2 litres d'eau) ou de la pulpe.
Ce procédé suffit à réduire de manière significative les taux de E. coli et de bactériophage MS2, concluent les scientifiques. Par contre, le taux de norovirus n'est pas considérablement réduit, ce qui en fait une technique imparfaite.

Zitouni Imounachen
 

Le suicide
en milieu psychiatrique

S. Nya*(1), A. Essadi*(2), Z. Saif **(3)
*Médecin Légiste, **Ingénieur biologiste
(1) CHP Al Ghassani. Fes, (2) Hôpital Hassan II. Khouribga,
(3) Service de Médecine Légale CHU Ibn Rochd. Casablanca

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Discours du ministre de la santé

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7émes Journées Pharmaceutiques  d'Agadir:
"quand les soussis nous donnent de l'espoir..."

Les pharmaciens qui se sont rendus à la capitale du Souss les 4 et 5 mai pour participer aux 7émes journées pharmaceutiques d’Agadir, ont pu suivre avec intérêt des journées excellemment organisées par le syndicat de cette ville. Le désespoir qui caractérise de plus en plus nos rencontres, a fait place, deux jours durant, à une cure d’optimisme sur tous les plans.

Tous d’abord, le discours du ministre de la santé dénote d’une certaine maîtrise du secteur du médicament et particulièrement de la pharmacie d’officine. A l’image de l’allocution qu’il a prononcée lors de la 9éme édition d’officine expo qui s’est tenue à Marrakech au mois de mars, le ministre a rappelé les priorités de son gouvernement, notamment en ce qui concerne l’amélioration de l’accès aux soins et aux médicaments. Le Pr. Louardi considère que le prix du médicament reste élevé au Maroc, ce qui est en contradiction avec l’avis plus nuancé d’autres spécialistes. En effet, et bien qu’ils reconnaissent certaines anomalies liées à l’ancien mode de détermination du prix du médicament, ils estiment que le prix de nombreuses spécialités pharmaceutiques comme les génériques et les « OTC » est anormalement bas.

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INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

Le groupe pharmaceutique français Pierre Fabre et l’allemand Merz Pharmaceuticals ont annoncé mercredi mener des négociations en vue de la cession à Merz de la gamme d’injectables dermatologiques Glytone de Pierre Fabre. Glytone avait été acquis par Pierre Fabre aux Etats-Unis en 2002 et lancé en Europe en 2008.

Source: pharmanetwork

Autres RDV

Autres RDV

Deuxième journée pharmaceutique du Syndicat
des Pharmaciens d'Ouezzane

Hommage rendu par le COPFR au Professeur CHERRAH (vidéo)

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NOUVEAUX AU MAROC
En partenariat evec le site web  MEDICAMENT.MA

Pour informer les pharmaciens et les médecins sur les nouvelles spécialités pharmaceutiques commercialisées au Maroc, nous diffusons , sans contre partie, des extraits des mailings les concernant.
Pour nous permettre de diffuser à temps ces informations, nous demandons à tous les laboratoires de nous envoyer les mailings correspondants à leurs nouveaux produits à l'email suivant: info@pharmacies.ma.

CARDENSIEL® 1,25 mg
Laboratoires : Cooper Pharma & Merck Serono
Présentation : Boite 30 comprimés pelliculés .
Composition :
Bisprolol
PPM : 77,80 DHS

CARDENSIEL® 10mgg
Laboratoires : Cooper Pharma & Merck Serono
Présentation : Boite 30 comprimés pelliculés .
Composition :
Bisprolol
PPM : 77,80 DHS??????

DI-INDO ^® 50mg:
Laboratoires: Laprophan
Composition: Indométacine calcique pentahydrate

Présentations:
- Boite de 15 comprimés dispersibles
PPM: 53,00 Dhs

- Boîte de 15 Comprimés effervescents
PPM: 58,00 Dhs

LEVAMOX^® 1g/125mg:
Laboratoires: Laprophan
Composition: Amoxicilline et Acide clavulanique
Présentation: Boite de 24 comprimés effervescents
PPM: 224 Dhs

LEVAMOX^® 500mg/62,5mg :
Laboratoires: Laprophan
Composition: Amoxicilline et Acide clavulanique
Présentation: Boite de 24 comprimés effervescents
PPM: 175,50 Dhs

SOLIAN ® 1OOmg/ml 
Laboratoires : Sanofi Aventis
Présentation : Flacon de 60 ml 
Composition : Amisulpride
PPM : 367,40 Dhs 
 

PAROXETINE WIN^® 20 mg   
Winthrop/ SANOFI

Composition: Paroxetine 
Présentation: 15 cps   
PPM: 75,00 Dhs

NORMALITE 1000 ®
Laboratoires : IPHARMA.
Présentation : BOITE DE 30 GELULES.
Composition :
PANAX DE GINSENG
(10mg ginsénosides).
VITAMINES NATURELLES (C et E).
OLIGO-ELEMENTS CHELATES
MAGNESIUM à 150mg
PPM : 109,00 DHS

Outils Pharmacies.ma:
Il n' y a pas de temps à perdre...

Pour vous permettre de gagner un temps précieux, notre équipe a développé en partenariat avec les LABORATOIRES LAPROPHAN plus d'une vingtaine d'outils de calcul.
Parmi les outils disponibles actuellement sur pharmacies.ma:
Doses maximales, Calcul de l'IMC, Calendrier vaccinal (PNI), Calcul du poids idéal, Taille et poids du nourrisson, Constantes biologiques, Honoraire d'analyse, Calcul du risque cardiovasculaire, PPM d'une préparation, Bordereau de CNSS et AMO, ...etc
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