PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°370 20 décembre 2016
28107 Destinataires
ESSENTIALE 10 OCTOBRE 2023
[ ÉDITORIAL ]
Hépatite C : une maladie dépistée, est une maladie à moitié soignée !

Par Abderrahim DERRAJI

L’année 2015 a constitué un tournant dans la prise en charge de l’hépatite C. Avec la mise sur le marché d’un traitement efficace, accessible, remboursable par les Caisses et qui plus est produit localement, on peut dire que le Maroc peut enfin caresser un rêve qui semblait il y a à peine une année inaccessible, à savoir éradiquer l’hépatite C avant 2020.

Cette affection lourde qui a endeuillé de nombreuses familles aurait, selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), un taux de prévalence compris entre 1,2 et 1,9% au Maroc. En d’autres termes, environ 625.000 Marocains seraient des porteurs potentiels d’une hépatite C chronique, et un grand nombre de ces malades s’ignorent. Il devient donc nécessaire de faire un dépistage à large échelle pour pouvoir aspirer à l’éradication tant souhaitée.

C’est sans doute ce qui a poussé l’association SOS Hépatites Maroc à lancer, le 20 décembre, une campagne de dépistage de l’hépatite C. Une initiative qui va se prolonger durant toute l’année 2017.

Sur le terrain, une équipe dédiée, composée de praticiens membres de cette association, accompagnée d’auxiliaires de la santé, se déplacera dans les structures partenaires pour dispenser des séances de sensibilisation à la maladie et offrir des dépistages rapides et gratuits au profit des collaborateurs actifs et retraités.

Comme l’a rappelé le professeur Driss Jamil, président de SOS Hépatites Maroc, la prévention à travers des actions de démystification de la maladie et le dépistage précoce sont aujourd’hui les meilleures armes permettant de contenir et de gérer efficacement cette infection virale. Ce sont, en effet, les seuls moyens dont nous disposons pour éviter les problèmes de santé que cette pathologie silencieuse est capable d’entrainer si elle est tardivement diagnostiquée.

Avant la mise sur le marché des antiviraux d’action directe de l’hépatite C, la découverte de cette maladie était synonyme d’un traitement éreintant, onéreux et avec un  faible taux de guérison. Aujourd’hui, un traitement très efficace avec très peu d’effets indésirables et à la portée des malades est disponible. Mais sans diagnostic précoce, beaucoup de nos concitoyens continueront à porter ce virus qui, un jour ou l’autre, leur sera fatal.

Revue de presse
Inauguration de l'Université Mohammed VI des sciences de la santé Inauguration de l'Université Mohammed VI des sciences de la santé

Le Souverain a procédé, jeudi dernier, à l'inauguration de l'Université Mohammed VI des sciences de la santé, université orientée vers la recherche et l’innovation au Maroc et en Afrique.

Cette université est composée de trois facultés : une Faculté de médecine, une Faculté de médecine dentaire, une Faculté des sciences infirmières et techniques de santé. Elle comporte également trois grandes écoles : École internationale de santé publique, École des techniciens en génie biomédical et École des ingénieurs en génie biomédical.

Cette université, qui se veut un acteur majeur sur les plans régional et international en matière de formation dans le domaine de la santé et de la recherche, constitue une plateforme de formation pratique et de perfectionnement pour les étudiants.

En adoptant une philosophie novatrice basée sur un système de valeurs portant sur l'efficience, la qualité, la valorisation et l'épanouissement de l'individu, l’Université Mohammed VI des sciences de la santé s’est fixé comme objectif de former les compétences de demain et de contribuer, par la recherche et l’expertise, à relever les nouveaux défis en matière de santé au Maroc et à répondre aux besoins spécifiques de la région MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord) et d’Afrique subsaharienne.
Source : MAP

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Un an de prison ferme pour exercice illégal de la pharmacie Un an de prison ferme pour exercice illégal de la pharmacie

Selon un communiqué du 16 décembre de la Confédération des pharmaciens du Maroc, le président de l’Association pour les patients diabétiques basée à El Jadida a été condamné, le 15 décembre, à une année de prison ferme.

Cette arrestation fait suite aux démarches effectuées par la Coordination des syndicats des pharmaciens du Maroc (1). Les membres de cette coordination ont entamé leur action en dépêchant un huissier de justice qui a constaté la vente illégale de médicaments avec une remise de 25%.

Alertés, les agents de police d’El Jadida ont effectué une descente au siège de ladite association et ont pu constater, de visu, la nature et la quantité des médicaments que cette association détenait en stock. La police a saisi plus de 800.000 DH de médicaments et de produits de santé. Un grand nombre de familles thérapeutiques de médicaments faisait partie des produits saisis, y compris des psychotropes, des insulines et même des médicaments destinés aux différents hôpitaux et centres de santé du Royaume.

Les membres de la Confédération ne comptent pas en rester là, après la ville d’El Jadida, ils ont entrepris les mêmes démarches à l’encontre d’autres associations qui font également de l’exercice illégal de la pharmacie à Casablanca.
Affaires à suivre.
(1) Lematin.ma (1er octobre 2016)
Source : Pharmacie.ma

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10e Congrès de la Société marocaine de pharmacovigilance : le Plan de gestion des risques en question 10e Congrès de la Société marocaine de pharmacovigilance : le Plan de gestion des risques en question

La Société marocaine de pharmacovigilance organisera, les 22 et 23 décembre, son dixième congrès sur le thème : «Gestion du risque médicamenteux».

Le Plan de gestion des risques (PGR) et les dispositions mises en œuvre pour minimiser les risques potentiels liés à l’usage des médicaments seront passés au crible par les nombreux experts qui prendront part à ce congrès.

Bases règlementaires du PGR, application du PGR au Maroc, cas particulier des médicaments biologiques et biosimilaires, PGR des spécialités tératogènes en neuropsychiatrie, PGR en dermatologie et onco-hématologie sont les thématiques qui seront traitées durant la première journée de ce congrès. 

Quant à la deuxième journée, les conférenciers se pencheront sur l’usage rationnel des médicaments avant de prendre part à une session dont l’objectif est de dresser un état des lieux de la pharmacovigilance au Maroc et d’étudier ses perspectives de développement.

Ce congrès tombe à point nommé et constitue une occasion idoine pour que les professionnels puissent être informés sur les Plans de gestions des risques dont la mise en place devient une nécessité pour maitriser les effets indésirables attendus et inattendus de certains médicaments.
Source : Pharmacie.ma

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Algérie : le complément alimentaire RHB interdit à la vente… Algérie : le complément alimentaire RHB interdit à la vente…

Ce médicament présenté comme un remède miracle contre le diabète et qui a suscité des espoirs chez les diabétiques en Algérie se trouve aujourd’hui au cœur d’un scandale sanitaire.

«Ce retrait a été ordonné, car le vacarme médiatique et certaines allégations quant aux vertus de ce produit pouvaient laisser croire qu’il s’agit d’un substitut aux médicaments utilisés dans le traitement du diabète et mettre en danger la vie des patients», a déclaré Slim Belkessam, porte-parole du ministère.

Justement, ce sont ces allégations qui ont poussé un diabétique de 75 ans à abandonner son insuline et à se contenter de ce «traitement miracle». Ce patient est actuellement dans le coma. Et son cas n’est pas unique, puisque d’autres diabétiques, notamment de la ville d’Oran, ont également eu des complications suite à l’abandon de leurs thérapies.

Pourtant, de nombreux éléments auraient pu alerter les autorités. Tout d’abord, la désignation commerciale : Rahmat Rabi (Miséricorde de Dieu). «La connotation religieuse est dangereuse puisqu’elle a contribué à leurrer des malades prêts à tout pour se soigner», souligne Lyes Merabet. Ensuite, la composition du produit n’est pas détaillée. «Elle est imprécise, le principe actif n’est même pas précisé», s’étonne Nadir Cheriet.

Par ailleurs, le parcours de l’initiateur du RHB comporte de nombreuses zones d’ombre. Il a été présenté dès le début de cette affaire comme chercheur et docteur en médecine diplômé de la faculté de Lausanne. Contactée par Jeune Afrique, cette faculté dément une quelconque inscription de l’initiateur de ce complément alimentaire !

Aujourd’hui, le RHB a été interdit à la vente moins d’un mois après sa commercialisation.

Avec la nouvelle loi sanitaire, les compléments alimentaires devraient en principe être placés sous la responsabilité du ministère de la Santé et non pas le ministère du Commerce comme c’est le cas maintenant. Ces compléments devraient alors être soumis à des conditions de mise sur le marché similaires à celles appliquées aux médicaments.

Aussi, cette affaire devrait nous interpeler à plus d’un titre. Le nombre de compléments alimentaires vendus dans et en dehors des pharmacies augmente d’une manière exponentielle. La qualité n’est pas toujours contrôlée comme il se doit et certaines allégations utilisées dans la promotion de ces compléments alimentaires sont de nature à induire les malades en erreur.
Source : Jeune Afrique

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L’INCa et l’ANSM recommandent la suspension temporaire du recours au protocole BEAC L’INCa et l’ANSM recommandent la suspension temporaire du recours au protocole BEAC

Suite aux complications graves survenues chez quatre patients du CHU de Nantes,  l’Institut national du cancer (INCa) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) recommandent, à titre de précaution, la suspension temporaire du recours au protocole BEAC (Association de fortes doses de carmustine, d’étoposide, de cytarabine et de cyclophosphamide). Ce protocole est utilisé pour le conditionnement préalable à une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques.

Cette recommandation ne concerne pas l’utilisation, même à fortes doses, d'un ou de plusieurs médicaments composant le protocole BEAC, qui demeurent essentiels dans d’autres schémas thérapeutiques.
Source : ANSM ( Lien )

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